#JeSuisCharlie : nous sommes tous "Charlie"

Je suis "Charlie", vous êtes "Charlie", "Ma planète" est "Charlie", nous sommes tous "Charlie"...
Comment le croire ? Dans le prochain "Charlie Hebdo", il n'y aura pas de nouveaux dessins de Cabu (76 ans), Charb (47 ans), Wolinski (80 ans) ou Tignous (57 ans), pour nous amuser, nous faire rire et réfléchir. Sidérant. Il n'y aura pas non plus d'éditorial de Bernard Maris (68 ans, photo ci-contre), le tendre journaliste économiste écolo à l'accent toulousain qui nous réconciliait aussi le vendredi matin sur France Inter avec l'économie, dans son face à face rituel avec le journaliste libéral des Echos, Dominique Seux. Qui, après Bernard, défendra, avec bienveillance et tolérance, les hommes et la Terre ?
Mercredi 7 janvier 2015, la barbarie islamique, bête et méchante, a frappé la France en plein coeur en s'attaquant à l'hebdomadaire satirique, massacrant 12 personnes dont deux policiers. A l'heure où les terroristes ont frappé, le thème de la conférence de rédaction à Charlie, c'était justement la lutte contre le racisme. Une rédaction à l'humour chevillée au corps, acharnée à défendre la diversité, l'écologie et la liberté d'expression, partisane de l'amour, de la vie et des hommes, a été décimée. Ses valeurs journalistiques, éthiques et humaines demeurent, elles, plus que jamais vivantes.
S'unir, résister, continuer
Ce jeudi 8 janvier 2015 est une journée de deuil national. Une minute de silence sera respectée partout en France à midi. Dimanche, une grande marche silencieuse d'unité nationale autour des valeurs de la République et de la laïcité réunira partout en France des centaines de milliers de Français. Et mercredi prochain, Philippe Val, l'ancien directeur de la rédaction de "Charlie Hebdo", l'a assuré ce matin sur France Inter, l'hebdo sera dans les kiosques. Coûte que coûte. Ecrit et dessiné avec les larmes. Pour nous informer, nous faire rire et réfléchir, à travers nos larmes. Librement.
Philippe Val : "C'est l'arme absolue, le rire... par franceinter
Le 7 janvier 2015, c'est le "11 septembre" de la France, pays des Lumières, de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Nos drapeaux sont en berne. J'ai, Ma planète a, nous avons tous le coeur en berne.

Le pictogramme doit figurer sur tous les produits mis sur le marché, pouvant faire l'objet d'un recyclage de manière effective, afin d'informer le consommateur par une signalétique commune que ceux-ci relèvent d'une consigne de tri. A défaut, il peut figurer sur l'emballage, la notice ou tout autre support y compris dématérialisé", c'est-à-dire sur un site internet, ajoute le texte. En revanche, certains produits recyclables - piles, accumulateurs usagés, déchets d'équipements électriques et électroniques, déchets ménagers des produits chimiques- ne sont pas concernés par le "Triman", pas plus que le verre.
Poutine, le dirigeant russe, a dégainé le premier en déclarant, en 2007, son intérêt pour un potentiel pétrolifère estimé à 90 milliards de barils exploitables dans un avenir proche. À sa suite, les autres pays riverains - États-Unis, Groenland, Norvège, etc. - ont réclamé leur part du gâteau glacé, quitte à se disputer le tracé des frontières. D'autres, comme la Chine et la Corée du Sud, espèrent bien prendre part à la course. Quant aux grandes compagnies d'hydrocarbures, elles initient leurs projets de forage en l'absence de toute loi internationale… Mais déjà, plusieurs signes alarment les défenseurs de la nature, à l'instar de Greenpeace : une première plate-forme s'est mise à dériver, tandis que la direction d'une centrale nucléaire russe, construite sur du permafrost en train de fondre, a observé un black-out informatif total.
maginer un risque zéro dans des régions aux conditions climatiques aussi extrêmes ? Si le documentaire de Tania Rakhmanova envisage un certain nombre de scénarios catastrophes, c'est qu'il rend compte avec précision de tous les paramètres qui augurent d'un avenir menaçant pour l'Arctique. Enjeux industriels colossaux, personnel politique dépassé ou attiré par la promesse des retombées financières, sécurité écologique non garantie par les compagnies pétrolières : l'éventail des risques est large. "Arctique, la conquête glaciale" dresse la cartographie contrastée d'une région qui, première victime écologique du changement climatique, est aussi promise à devenir le réceptacle de toutes les dérégulations contemporaine : trop de superpuissances, qu'elles soient industrielles ou politiques, sont encore prêtes à jouer avec le feu pour s'offrir de nouveaux débouchés.