Agriculture. Top départ pour le futur plan anti-pesticides du gouvernement d'Edouard Philippe : ce qu'en pense Générations Futures
Epandage de pesticides dans les champs. Photo archives AFP
L'information vous a peut-être échappé. Elle est pourtant d'importance. Le vendredi 19 janvier, l'attention était polarisée par les suites de l'annonce faite le mercredi par le premier ministre, Edouard Philippe, de l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et celle du lancement, le jeudi, du plan de fermeture de la centrale de Fessenheim.
Quatre objectifs
Ce jour-là, le gouvernement détaillait également ses "propositions d’actions sur les pesticides et pour une agriculture moins dépendante aux produits phytosanitaires chimiques", dont la dangerosité pour la santé et l'environnement est avérée. Elles s'articulent autour de quatre objectifs : diminuer rapidement l’utilisation des substances les plus dangereuses, renforcer la recherche sur les impacts des pesticides en soutien du renforcement de la protection des populations, accompagner la recherche d’alternatives et leur mise en œuvre et enfin, renforcer le plan Ecophyto 2 et améliorer sa gouvernance.