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  • "Zéro pesticide" dans les villes et villages de France : c'est la loi. Mais pas avant 2020...

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    A Bordeaux, les jardiniers de la ville ont arrêté les produits phytosanitaires en 2012. Photo archives "Sud Ouest" Stéphane Lartigue

    Zéro pesticide en ville, dans les parcs et les jardins ? Cela sera la norme en France, d’ici à six ans. Après le Sénat, l'Assemblée nationale a adopté le 23 janvier, à une très large majorité, une proposition de loi écologiste visant à interdire progressivement l'usage non professionnel des produits phytosanitaires.

    pesticides,phytosanitaires,interdiction,loiUne forte avancée sanitaire et environnementale

    Porté pour les écologistes par Joël Labbé, sénateur du Morbihan, le texte prévoit d’interdire, à compter du 1er janvier 2020, aux collectivités locales et aux établissements publics, l’utilisation de pesticides dans les espaces verts, les parcs nationaux, parcs naturels régionaux, forêts et promenades "ouverts ou accessibles au public".

    pesticides,phytosanitaires,interdiction,loiIl propose aussi de prohiber la vente de ces produits aux particuliers. Une mesure qui constitue également, selon le rapporteur de la loi, le sénateur écologiste Ronan Dantec (photo-ci-contre), "une forte avancée sanitaire et environnementale, de très nombreux jardiniers particuliers utilisant aujourd’hui des produits reconnus scientifiquement comme toxiques, sans être suffisamment informés des risques qu’ils représentent pour l’environnement, pour leur santé et celle de leur famille."

    En attendant le purin d'ortie

    Cette seconde interdiction n'entrera cependant en vigueur qu'à compter du 1er janvier 2022. "Ce délai a été jugé plus adapté pour permettre aux industriels de s'adapter et de proposer des produits de remplacement, souligne Ronan Dantec, et permettre aussi la formation des utilisateurs aux pratiques alternatives". La loi intègre enfin une étude sur les freins juridiques, tant européens que nationaux, national) et économiques qui empêchent le développement de la fabrication et de la commercialisation des substances alternatives bio, dites à faible risque, comme le purin d’orties.

    pesticides,phytosanitaires,interdiction,loi10% des communes ont déjà renoncé aux  pesticides

    De nombreuses communes n'ont pas attendu la loi pour se lancer dans des démarches "zéro phyto" et privilégier des méthodes alternatives. L'auteur de la loi, Joël Labbé, maire de Saint-Nolff, a lui-même mis en place le "zéro phyto" dans les espaces publics de sa commune dès 2007. Les quantités peuvent paraître dérisoires: les milieux non agricoles ne représentent en effet que 5 % de l'usage des produits phytosanitaires (pesticides et fongicides) en France, contre 95 % pour les agriculteurs. Mais l'impact sur l'environnement est grand. "Cet usage est en réalité une source importante de contamination des eauxpréciseRonan Dantec. Les désherbants en particulier, lorsqu'ils sont utilisés sur des surfaces imperméables comme les trottoirs, les cours bitumées ou les pentes de garage, se retrouvent dans les eaux superficielles ou souterraines."

    "Zéro phyto" : des grandes villes à l'avant-garde

    Une dizaine de grandes villes comme Perpignan, Montpellier, Grenoble ou Versailles ont déjà mené des opérations pilotes en formant leur personnel et en sensibilisant la population. Versailles a ainsi renoncé à utiliser des désherbants et plus aucune pelouse ou allée n’est désormais traitée avec des produits chimiques. Selon la ville, 12.8150 litres de produits et 40 kg d’anti-limaces ne sont ainsi plus déversés dans ses nappes phréatiques. Dans la région, de nombreuses villes comme Bordeaux depuis 2012,  Saintes (Charente-Maritime), ou encore Mérignac (Gironde) depuis 2003, ont également jeté les phytosanitaires aux orties.


    Objectif zéro phyto en 2012 par villedebordeaux

    pesticides,phytosanitaires,interdiction,loiL'exemple d'Arrens, éco-village pyrénéen

    Zéro pesticides ? Facile à dire, pour les écolo bobo urbains des grandes villes... La petite commune d'Arrens-Marsous, dans les Hautes-Pyrénées, a longtemps bataillé auprès de ses administrés, pour les convertir à l'idée. La graine, semée en 2012 avec le Parc national des Pyrénées par Jean-Pierre Cazaux (photo ci-dessus) conseiller municipal, agriculteur-éleveur et producteur de fromages, a fini par germer cette année. Et pour lui, ce n'est pas rien que de voir fleurir aujourd'hui dans le village un panneau signalant que la végétation, aux abords de l'église, pousse sans phytosanitaires. Les mentalités des habitants ont dû opérer une véritable révolution, en acceptant le retour de la nature sur les trottoirs et le long des maisons. Un changement de taille aussi pour les personnels chargés de l'entretien de la voirie, qui ont suivi des formations pour apprendre à entretenir différemment le patrimoine naturel de la commune. "Quand même, quand on voit que notre panneau "zéro pesticide" est planté juste à côté du cours d'eau qui traverse le village... qu'est-ce qu'on a pu balancer comme saletés dans les nappes phréatiques !", soupire l'élu, tout au bonheur de voir son village contribuer au développement durable des montagnes.

    pesticides,phytosanitaires,interdiction,loiA suivre...

    "Il nous reste maintenant à récupérer et à traiter les stocks de produits existants", avait conclu devant le Sénat le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin. Qui doit cependant pendre garde à ne pas oublier, dans son enthousiasme, que l'agriculture représente 95% de l'utilisation des pesticides en France... Les études scientifiques les plus récentes attestent que les pesticides provoquent bien des cancers et des troubles neurologiques : la santé des agriculteurs mérite aussi être protégée, tout autant que celle des consommateurs.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le texte de loi adopté par l'Assemblée nationale visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national : cliquer ICI
    • Où en est-on du plan "Ecophyto" ? Selon l'Observatoire national de la biodiversité, la consommation de produits phytosanitaires a augmenté de 2,6 % entre 2008 et 2010. Une évolution qui va à l'encontre des objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement: le plan dit "Ecophyto" prévoit en effet une réduction de 50 % de l'usage des produits phytosanitaires d'ici à 2018.
    • "L'appel de Montpellier". Le vote de cette loi, amendée en vue d'obtenir la plus large adhésion possible, intervient alors qu’une trentaine d’élus, entourés de médecins et de chercheurs, ont signé une pétition le 9 novembre dernier, appelant le gouvernement à réduire drastiquement l’usage des pesticides, essentiellement d’origine agricole. Les signataires de cet "appel de Montpellier" affirment que l’utilisation de ces produits chimiques "ne diminue pas depuis trois ans". Une situation d’autant plus inquiétante que 90% des cours d’eau seraient aujourd’hui affectés par la présence de pesticides.

    A LIRE

  • Le principe de "sobriété" des ondes électromagnétiques adopté à l'Assemblée

     ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,loi,publicité

    L'exposition aux ondes électromagnétiques n'a pas « d'effet avéré » sur la santé, indique l'Anses, qui recommande cependant de limiter l'exposition aux ondes, notamment pour les enfants. Cette préconisation aura bientôt force de loi. Photo AFP

    Un an après son "enterrement de première classe" il y a un an de cela, une proposition de loi écologiste de compromis avec le gouvernement  revient à l'Assemblée, pour limiter l'exposition aux ondes électromagnétiques. Contre l'avis de l'UMP et des entreprises de télécoms.

    Soutenue cette fois-ci par le , la nouvelle mouture du texte réduit la voilure et propose d’encadrer davantage l’installation des antennes-relais et de réduire au minimum l’usage du wi-fi dans les écoles.

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,loi,publicité"Cancérigène possible"

    Pourquoi légiférer sur le sujet ? Les téléphones portables sont la principale source d'exposition aux ondes électromagnétiques. L'exposition est mesurée soit par le débit d'absorption spécifique (DAB), soit par le calcul volt/mètre. En France, l'exposition maximale doit varier entre 28 et 61 V/m, alors que pour certaines associations de défense des consommateurs, le seuil maximal pour la santé devrait être de 0,6 V/m. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les ondes électromagnétiques font partie de la catégorie "cancérigène possible".  De son côté, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) se borne à inviter à la prudence et appelle à "limiter les expositions", notamment en ce qui concerne les téléphones portables.

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,loi,publicitéLimiter et contrôler les sources d'émissions d'ondes

    S'il tient compte des inquiétudes sanitaires liées aux ondes électromagnétiques, le nouveau texte porté par Laurence Abeille (photo ci-contre), s'aligne désormais plus sur les préconisations de l'ANSES que sur les recommandations de l'OMS. Il prévoit notamment que l'Agence nationale des fréquences (ANFR) publiera des outils de simulation de l'exposition engendrée par l'implantation d'une installation radioélectrique, afin de limiter et mieux contrôler les sources d'émissions d'ondes ou encore de renforcer les règles relatives à la publicité pour les téléphones portables et les terminaux radioélectriques.

    Encadrer la publicité

    Un message de recommandation sur la bonne utilisation du téléphone portable devra ainsi accompagner toutes les publicités visant à les promouvoir et il conviendra de montrer les utilisateurs de téléphones portables avec les kits oreillettes dans chaque publicité. Un amendement oblige à informer le public, notamment les enfants, sur la bonne utilisation et les risques liés à l'utilisation des téléphones portables. Un autre interdit l'installation de boîtiers wifi dans les écoles maternelles et plus seulement, comme c'est déjà le cas, dans les crèches et garderies.

    "Sobriété" et non pas "principe de précaution"

    Mais le compromis majeur du texte reste que la proposition de loi vise la "sobriété" dans l'exposition aux ondes des téléphones portables, boîtiers wifi et antennes relais, et non plus un "principe de précaution", comme l'avaient écrit les écologistes il y a un an de cela. Selon eux, en effet, les études scientifiques "s'accordent toutes sur le fait qu'on ne peut pas exclure totalement le risque" d'effets nocifs sur la santé. De leur côté, les associations anti-ondes exigent depuis des années, l’application du principe de précaution et la création de "zones refuges" en milieu urbain, protégées des ondes, pour accueillir les personnes électrohypersensibles (EHS) et la reconnaissance de cette maladie qui affecte au moins un millier de Français.

    ondes électromagnétiques,téléphonie mobile,loi,publicitéLe combat des électrosensibles

    Obtenir la reconnaissance de l'électrohypersensibilité, c'est le difficile combat des malades victimes des ondes. Deux associations qui les représentent, Les électrosensibles de France et Priartem ont saisi l'occasion de l'examen de la proposition de loi pour publier un livre de témoignages préfacé par l'écrivain Jean-Yves Cendrey. Le mari de Marie NDiaye, prix Goncourt 2009, souffre d'hyper électrosensibilité. Ce livre, à télécharger sur internet, réunit plus de 110 récits qui illustrent à la fois la variété des situations de individuelles, mais aussi les grandes constantes des symptômes de cette maladie handicapante et douloureuse. Il permet de prendre la mesure des souffrances que vivent au quotidien les personnes affectées.

    Une étape symbolique

    Robin des Toits, Priartem, Agir pour l'environnement, les Electrosensibles de France : les associations attendaient des députés qu'ils renforcent le texte de la proposition de loi et avaient porté en ce sens des amendements, qui n'ont pas été pris en compte.  Elles reconnaissent que "ce texte marque cependant une étape symbolique pour la reconnaissance de l’électrohypersensibilité".  "Loin d’un texte idéal garantissant aux riverains d’antennes, utilisateurs de portables et électrohypersensibles la sobriété électromagnétique affichée, le texte voté n’en n’est pas moins une avancée comblant un vide règlementaire persistant", précisent-elles.

    Adopté jeudi 23 janvier en première lecture, le texte doit encore être examiner par le Sénat. Les associations espèrent que les sénateurs sauront le renforcer, en ce qui concerne l’exposition des enfants et la difficile question de l'électrohypersensibilité.  La loi, sur ce point, loin de créer des "zones blanches" ou "zones refuge", se contente de demander au gouvernement, dans un délai d'un an après la promulgation de la loi, un rapport sur « l'opportunité de créer des zones à rayonnements électromagnétiques limités, notamment en milieu urbain, les conditions de prise en compte de l'électrohypersensibilité en milieu professionnel et l'efficacité des dispositifs d'isolement aux ondes ».

    Cathy Lafon

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    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les ondes électromagnétiques : cliquer ICI

    EXPOSITIONS AUX ONDES MODE D'EMPLOI

    Voici les quatre règles d'or à suivre pour réduire l’exposition aux ondes lorsque l'on téléphone.

    1. On ne téléphone pas en voiture ou dans le train. D'abord pour la voiture, parce que c'est interdit par la sécurité routière. Ensuite, parce que le train comme la voiture bougent et contraignent le mobile utilisé à chercher sans cesse un émetteur, ce qui  génère un fort taux d’ondes. Comme on est en vase clos, cela produit un effet "cage de Faraday". Il convient de ne téléphoner que lorsque le véhicule est à l’arrêt. On peut aussi envoyer un SMS.
    2. On ne dort pas avec son mobile sous l’oreiller. Ca, c'est pour tous les ados geeks. C’est à moins de 30 cm de la  que le rayonnement est le plus fort. Si votre mobile sert de réveil, pas de souci. Il suffit de penser à le régler en mode  en vous couchant.
    3. 3 On choisit le bon modèle de téléphone. Les mobiles doivent afficher leur taux d’émission d’ondes, appelé DAS. En Europe, il est plafonné à 2 W/kg (2 watts par kilogramme). La plupart des mobiles proposés en  sont sous le seuil de 1 W/kg ; le Samsung Galaxy Note 2, en particulier, affiche le record de 0,171 W/kg.
    4. 4 On utilise le kit mains libres. Pour de longues conversations, on évite de garder son téléphone longtemps sur l'oreille, près du cerveau. La bonne option, c'est le mode haut-parleur ou, mieux, le kit mains libres qui réduit jusqu’à 400 fois l’exposition s’il est Bluetooth et 10 fois s’il est filaire, car le fil est conducteur d’ondes.
  • Gaspillage énergétique: oui à la réglementation de la pub lumineuse et numérique

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    Les militants des Amis de la terre Gironde ont recouvert deux écrans publicitaires numériques de la gare Saint-Jean, samedi 23 novembre. Photo copyright Amis de la terre

    Depuis le 1er juillet dernier, c'en est fini en France de l'éclairage la nuit dans les villes, pour les bâtiments non résidentiels. C'était la lumineuse idée du Grenelle de l'environnement, destinée, entre autres, à réduire la facture énergétique de la France et lutter contre le réchauffement climatique. Mais qu'en est-il des pub lumineuses et numériques ? Pour les écologistes de l'association les  Amis de la terre Gironde, sur ce sujet, le Grenelle avait tout faux et, depuis, la loi les a carrément oubliées.

    20 % d'économie d'énergie en 2020

    Rappelons que l'objectif du renouvellement de la politique nationale de la France en faveur de la stabilisation du climat et de l’efficacité énergétique, est de permettre une diminution des consommations à l’horizon 2020 comprise entre 19,7 et 21,4 %, tout en réduisant la part du nucléaire dans le système électrique tricolore de 75% à 50% à l’horizon 2025. Ce qui, en langage gouvernemental, nécessite la mise en oeuvre de  "la transition énergétique". Obligatoire depuis le 1er juillet 2013, l'extinction des bureaux, commerces et bâtiments non résidentiels répond à ces impératifs fixés par François Hollande : l'arrêté publié au JO le 30 janvier, qui concerne à la fois l'éclairage nocturne extérieur et intérieur, vise ainsi à économiser la bagatelle de 200 millions d'euros par an. 

    Les écrans publicitaires numériques, les grands oubliés de la loi

    Les écrans publicitaires numériques, consommateurs d'électricité, sont aussi responsables d'une forme de gaspillage énergétique. Or, le Grenelle 2 du paysage, dont la réforme de la publicité de 2012 permet aux afficheurs d'attendre six ans au lieu de deux pour se mettre en conformité avec tout nouveau règlement sur les panneaux de publicités et les enseignes, oublie la réglementation de l'affichage numérique. Si une ville comme Bordeaux protège de façon draconienne son hyper centre historique de la publicité, il n'en va pas de même dans d'autres lieux de la ville, comme la gare Saint-Jean ou le quartier commercial de Mériadeck. Ni ailleurs en Gironde. Et sur ce point, l'Etat pointe aux abonnés absents.

    Urgence énergétique, urgence climatique, urgence pédagogique

    Laisser se multiplier cenon pub.jpg nouveau type de support publicitaire sans le réglementer pourrait bien s'avérer "catastrophique" sur le plan de l'écologie, selon les Amis de la terre. Les militants girondins de l'association craignent, à l'instar de Raphaël Seror, que "les publicitaires ne profitent de l'absence de règlementation pour implanter des écrans surdimensionnés à l'entrée de l'agglomération bordelaise". A l'heure du développement des panneaux de pub numériques et de l'élaboration sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) d’un règlement local de publicité intercommunal, les écolos ont donc décidé de passer à l'action. Non-violente, cela va de soi. A Bordeaux, samedi dernier, ils ont choisi le Parvis de la gare pour masquer un écran publicitaire numérique, le temps de faire oeuvre de pédagogie auprès des passants et de délivrer leur message aux médias.

    non a l'agression publicitaire.jpgEnergivores, les écrans publicitaires numériques sont aussi coupables de pollution visuelle

    Ecolos jusqu'au bout des ongles, les Amis de la terre veulent aussi mettre en garde contre l'intrusion toujours plus importante dans la vie quotidienne que constituent les messages publicitaires,  "aux clichés souvent rétrogrades et machistes".  L'action des militants s'inscrivait donc aussi dans le cadre d'une campagne de mobilisation nationale de Résistance à l'agression publicitaire (R.A.P.), avec pour objectif l'interdiction de ce mode d’affichage publicitaire par la loi ou par voie réglementaire.

    Il y a pub et pub

    Pas plus qu'ils ne professent le retour à la bougie ou le renoncement aux multiples intérêts de l'ère du numérique, sur le fond, les Amis de la terre sont loin d'être hostiles à la publicité : il y a pub et pub. Ainsi, samedi, ils ont revendiqué, a contrario, la mise en place et la multiplication d'espaces d'informations citoyens non marchands, destinés à la vie des quartiers. Afin de développer l'affichage municipal, associatif et culturel, qu'ils jugent insuffisant, notamment à Bordeaux.

    Non à la pub, certes, mais sans jeter le bébé avec l'eau du bain.

    Cathy Lafon

    EN CHIFFRES

    • La consommation électrique d'un panneau publicitaire lumineux 4m par 3m est  loin d'être anecdotique. Il consomme 6,9 kwh par nuit, soit la consommation en électricité d'une famille en 24 heures.

     PLUS D'INFO

    • Le site des Amis de la Terre Gironde : cliquer ICI Contacts :Maison de la Nature et de l'Environnement  5 rue de Tauzia 33 800 Bordeaux. Courriel : gironde@amisdelaterre.org - Tél : 06.62.64.64.26
    • L'ENJEU CLIMAT – ÉNERGIE : État des lieux et recommandations des Amis de la Terre Gironde   cliquer ICI
    • Elaboration du règlement local de publicité intercommunal de la Communauté urbaine de Bordeaux : cliquer ICI 

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