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  • La Gironde, championne du recyclage des lampes usagées

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    La Gironde en pointe pour le recyclage des lampes. DR

    Samedi 15 novembre, la Journée mondiale du recyclage avait pour objectif de promouvoir la consommation de produits fabriqués à partir de matériaux récupérésEn France, le ministère l'Ecologie a présenté début novembre ses projets pour réduire de 7% la production de déchets des Français d'ici à 2020.

    A quelques jours du lancement de la Semaine européenne de réduction des déchets, Ma planète saisit l'occasion pour donner un coup de chapeau aux bonnes pratiques locales. Récylum, l’eco-organisme à but non lucratif en charge de la collecte et du recyclage des lampes, a récompensé récemment trois magasinsgirondins, Carrefour de Lormont, Leroy Merlin de Merignac et Alinea de Mérignac,  élus «Meilleurs Point de collecte»  2013 de lampes usagées.

    Les Aquitains recyclent de plus en plus leurs lampes

    recyclage,déchets,lampes,récylum,gironde,magasin,palmarèsSituées en Gironde, ces trois grandes surfaces ont collecté le plus de lampes et néons usagés en Aquitaine, chacune dans leur catégorie. Une belle performance qui s'inscrit dans une tendance régionale.  Avec 531 lampes collectées et recyclées pour 1.000 habitants en 2013, et une progression de 11 % par rapport à 2012, les habitants de la région Aquitaine sont de plus en plus nombreux à avoir adopté ce nouveau geste de tri et à se mobiliser, grâce notamment à l’implication des points de collecte et à l'effort des clients des magasins.

    Le palmarès

    Dans la catégorie «Distributeur grand public alimentaire», le magasin Carrefour-Lormont arrive en tête, avec 1.313 kilos de lampes et néons collectés.  Dans la catégorie «Distributeur grand public bricolage», le vainqueur est le  magasin Leroy Merlin-Merignac, avec 926 kilos de lampes et néons collectés. Dans la catégorie « Distributeur grand public spécialisé », c'est le magasin Alinea-Mérignac qui l'emporte, avec 258 kilos de lampes et néons collectés.

    Les Français  de plus en plus impliqués et volontaires

    recyclage,déchets,lampes,récylum,gironde,magasin,palmarèsSelon Récylum,  les Français semblent de plus en plus concernés par les enjeux du recyclage. En 2013, 65% d'entre eux ont déclaré recycler leurs lampes. De leur côté, les points de collecte, qu’ils soient ouverts au grand public ou aux professionnels, participent activement à mieux informer les citoyens. Ainsi, toujours en 2013, 81% des Français disent avoir un point de collecte de lampes usagées en magasin ou déchèteries, alors qu'ils n'étaient que 50% en 2010. Des chiffres qui confirment la forte progression de la collecte en magasin l'année dernière : +34%.

    Et vous, pensez-vous à recycler vos lampes ?

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Récylum est l’eco-organisme à but non lucratif agréé par les pouvoirs publics pour organiser la collecte et le recyclage des lampes usagées et des équipements électriques et électroniques professionnels (DEEE Pro) du bâtiment, de l’industrie, de la recherche et du médical matériels.

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  • En images : comment Lacanau se prépare aux fortes houles de l'hiver

    Lacanau front de mer plage centrale 9 novembre 2014 travaux.jpg

     Vue de l'océan depuis la plage centrale de Lacanau, sur le front de mer. 9 novembre 2014, vers 17 h.  Photo Ma planète

    Après les dix violentes tempêtes et la quarantaine de dépressions à répétition de l'hiver 2013-2014 qui ont cisaillé le trait de côte - avec un recul de 20 mètres par endroit - et provoqué d'énormes dégâts dans les stations balnéaires du littoral aquitain, l'heure est à la vigilance. Avec ses premiers avis de coups de vent et de forte houle, l'automne est déjà bien installé, même si les températures plutôt élevées pour la saison ont tendance à nous le faire oublier.

    Ce week-end, Ocean surf report annonce à Lacanau une houle mi-longue (15 secondes) de 4,7 mètres à près de 6 mètres dans la nuit de samedi, suivie de 5 mètres le dimanche, accompagnée de rafales de vent soutenu. Par chance, le coefficient de marée est des plus petits : 35.

    Lacanau vers le sud 9 novembre 2014.jpgLe 16 octobre dernier, le site de prévision Océan surf report avait prévu plus de 4 mètres de houle en fin d'après-midi, avec, heureusement, un faible coefficient de marée (33 pour la pleine mer). En Gironde, c'était un premier test pour Lacanau, l'un des trois sites les plus touchés par les tempêtes de l'hiver dernier, avec Montalivet et Soulac. Lacanau a entamé en avril dernier la reconstitution des digues côtières pour protéger son front de mer et sa plage centrale, pour un montant minimum de 3,3 millions d'euros, dont 2,4 à la charge de la commune. Début novembre, selon "Sud Ouest", la commune était inquiète. Sur la plage centrale, le niveau de sable était déjà très bas et l'enrochement du bas était à l'air libre. L'érosion était repartie de plus belle et il manquait 1,50 m de sable.

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    Le panneau situé sur la promenade à Lacanau, près du restaurant le Kayok, donne le détail des travaux. Photo Ma planète

    Lacanau,  le 9 novembre 2014, 17 h

    Comme pas mal de monde, Ma planète est allée faire son petit tour à Lacanau, le dimanche 9 novembre, pour voir où en étaient ces travaux titanesques, commencés au printemps dernier et qui ne s'achèveront qu'au mois de décembre. Disparue la grande roue qui barrait la vue des occupants de l'immeuble en front de mer, près du Kayok. Pour les amoureux de l'océan "nature", c'est déjà ça. Mais à marée montante, à deux heures de la pleine mer (18h40), la plage centrale de Lacanau n'est pas encore vraiment l'endroit glamour idéal pour faire sa déclaration d'amour à sa belle (ou son beau) ou rêver devant les vagues et les mouettes...

    Lacanau front de mer vue centrale 9 novembre 2014.jpg

    Une vue des travaux du mur d'enrochement d'énormes blocs de pierre calcaire de huit tonnes pour les plus gros, au pied de la dune du front de mer, sur la plage centrale. Long de 800 mètres, ce mur forme une fondation parallèle au rivage, sur laquelle est montée une digue faite avec d'autres blocs, qui enferme un "géotextile" retenu par des pierres plus petites, destiné à retenir en principe le sable, lorsque l'eau monte et s'infiltre. 

    Lacanau front de mer  centrale  9 novembre 2014.jpg

    Entre la digue du haut et celle du bas, le détail des différentes couches des matériaux apportés pour la reconstruction du front de mer, à Lacanau.

    lacanau front de mer centrale escalier 9 novembre2014.jpg

    A deux heures de la marée haute, le bas de l'escalier de la plage centrale tout neuf, a déjà les marches dans l'eau. Le coefficient est élevé : 95.

     Lacanau front de mer centrale vue vers le nord 9 novembre 2014.jpg

    Vue de la plage centrale, vers le nord, depuis l'escalier. A droite, les blocs de l'enrochement inférieur, qui devraient être en principe ensablés.

     Lacanau front de mer vue centrale 9 novembre 2014.jpg

    Un autre aspect des enrochements de la plage centrale de Lacanau. A gauche, les blocs de rochers noirs de l'ancien enrochement, et le passage créé pour les engins le temps des travaux.

    A quelques jours de la Conférence environnementale 2014 qui doit s'ouvrir à Paris, les 27 et 28 novembre prochain, avec parmi ses thématiques, le climat et l'océan, et à un an du Sommet mondial du climat qui se tiendra également à Paris et qui évoquera inévitablement l'adaptation des zones littorales au changement climatique, on souffre en imaginant le seul impact carbone dû au transport des énormes blocs - de 8 à 10 tonnes chacun - de l'enrochement réalisé à Lacanau. L'extraction des pierres, la noria des camions... Et ce, sans certitude que les travaux résisteront aux futurs coups de boutoir de l'océan. Selon les spécialistes océanographes girondins de Geo-Transfert, ce type de digue empêcherait, en outre, les plages "bétonnées" de constituer en quantité suffisante leurs stocks de sable durant l'hiver afin de se "réengraisser" naturellement après la mauvaise saison.

    A suivre.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO 

    • Une plage, comment ça marche ? Tous les hivers, les plages perdent du sable qui se stocke sous l'eau à quelques centaines de mètres. Ce stock sous-marin permet d'atténuer la houle et protège donc naturellement la plage. L'été à la faveur de houles moins fortes, le sable remonte pour reconstituer la plage. C'est cet équilibre qui permet aux plages de rester stables (source Géo-Transfert).
    • L'énergie des vagues : la hauteur de la houle n'est pas le seul critère à prendre en compte. Il faut tenir compte aussi de la période qui est l'intervalle de temps entre deux vagues. Plus il est important, plus les vagues sont puissantes. Ainsi, avec une période de 9 secondes, la houle est courte et les vagues peu puissantes. Avec 20 secondes, la houle est longue et les vagues très puissantes. C'était le cas l'hiver dernier, lors des plus violentes tempêtes (source Géo-Transfert).

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  • Bordeaux : "Mon opticienne privée à domicile" reçoit le prix Drôles d'entrepreneures

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    A  Bordeaux, Karine Mocholi propose un service d'opticienne à domicile. Photo "Le Comptoir des lunettes"

    L'écologie se niche vraiment partout. Y compris dans un domaine inattendu : celui de l'optique et des lunettes. Et dans ce rayon, une Bordelaise, Karine Mocholi a eu l'idée du siècle. Opticienne de métier, elle a créé il y a presque un an de cela "Le comptoir des lunettes, mon opticien à domicile". Un service très durable, qui répond aux besoins en lunettes des personnes à mobilité réduite mais aussi de toutes celles qui, surbookés, n'ont pas une minute à perdre. Et un concept original et novateur pour lequel elle sera récompensée ce soir à Bordeaux, au 4ème Forum entreprenariat féminin en Aquitaine (Cité Mondiale) qui a justement pour thème "made in local".

    Les lunettes, l'écologie et le lien social

    Besoin de lunettes pour y voir de près ou de loin  ? Plus besoin de se déplacer : c'est l'opticienne se déplace sur rendez-vous chez le client, à domicile, à l'hôpital, en maison de retraite ou au bureau, avec un choix de plus de 200 montures et ce, à Bordeaux et autour de son l'agglomération dans un rayon de 40 km.  Un service de qualité, social et écolo.

    comptoir lunettes 3.JPGRien que pour vos yeux

    Karine Mocholi voulait renouveler l'approche de son métier d'opticienne, dans une perspective de développement durable et de service de la santé et d'aide à la personne. Le métier d'opticienne, pour la Bordelaise, "c'est aussi un travail de professionnel de la santé, et pas seulement un métier de vendeuse".  La dimension sociale de son métier, elle la développe en allant chez les personnes à mobilité réduite, gravement malades, handicapées, ou très âgées. A domicile, à l'hôpital, dans les maisons de retraite, en zone rurale, mais aussi en ville. Karine Mocholi intervient ainsi au centre de rééducation de la Tour de Gassies, à Bruges, dans la banlieue bordelaise. Si les personnes à mobilité réduites constituent une clientèle-cible de "Mon opticien privé à domicile", il y aussi toutes les personnes dont les agendas débordent, ou encore les familles monoparentales, où le papa ou la maman ont bien du mal à dégager du temps pour se rendre chez un opticien, pour leur vue ou celle de leurs enfants...

    Une optique qualitative et éco-responsable

    Autre aspect du développement durable,  "Mon opticien privé à domicile" permet aux clients qui habitent loin de tout opticien et ne peuvent se déplacer qu'en voiture (hé oui, ça existe encore !)  d'économiser en émissions de CO2, gaz à effet de serre et carburant : avec ce service, une seule personne se déplace, l'opticienne. Par ailleurs, dans une cohérence de qualité et d'engagement citoyen, Karine Mocholi qui sélectionne des verres de qualité dont les performances sont largement reconnues par les professionnels de l'optique, a choisi d'équiper son atelier d'une meuleuse (pour tailler les verres) fonctionnant en circuit fermé afin d'éviter le gaspillage d'eau. Enfin, pour compléter cette démarche éco-responsable, les anciennes lunettes des clients ne sont pas jetées, ou reléguées au fond des tiroirs, mais recyclées et expédiées à des associations humanitaires.

    comptoir lunettes2.JPGUne large gamme de montures de lunettes à tous les prix

    Récapitulons. Au final, pour le client, c'est tout bénéfice. Il bénéficie de l'expérience et des conseils d'un opticien diplômé à 100 % à son écoute et qui lui propose un choix de plus de 200 montures avec tous les services que l'on trouve en magasin (tiers-payant, garantie de 3 mois d'adaptation sur les verres progressifs, service après-vente...), tout cela sans bouger de chez soi et sans aucun centime d'euro supplémentaire par rapport à une prestation classique. A partir de 100€, "Mon opticien privé à domicile" propose des modèles de créateurs qui respectent tous les budgets pour tous types de montures (métal, plastique, percée...). Mais aussi, des marques plus luxueuses, comme D&G, Henry Jullien, Porsche Design... 

    Karine Mocholi explique que ce type de service, s'il existe ailleurs, notamment à Strasbourg et Toulouse, est encore peu répandu : il a deux ans, tout au plus. Tout nouveau, il est encore largement méconnu du grand public. L'opticienne indépendante n'est pas franchisée et a créé ce concept de sa propre initiative. Elle travaille seule et fait tout de, de A à Z : première visite, mesures, devis, fabrication et enfin, livraison à domicile. Avec pour seule limite : dans un rayon de 40 km autour de Bordeaux.

    Bien vu.

    Cathy Lafon

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