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  • Super-porcherie de Saint-Symphorien (Gironde) : le Parc naturel régional des Landes de Gascogne dit non

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    Paysage des vallées de la Leyre. Photo Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne

    Le projet de la Ferme des 1.000 vaches, dans la Somme, n'est pas le seul à faire causer dans les campagnes. L'extension de la porcherie de Saint-Symphorien, en Gironde, fait partie des projets de fermes-usines géantes contestés par les écologistes et pointés par les agriculteurs de la Confédération paysanne.

    12.000 porcs à Saint-Symphorien, non merci !

    manif porcherie.jpgForts des 48.773 signatures recueillies par leur pétition,  les opposants au projet d'agrandissement la porcherie de Saint-Symphorien manifestaient samedi dernier. Lundi 1er juin, après la réunion de son comité syndical, le Parc naturel des Landes de Gascogne, présidé par Renaud Lagrave, également Vice-président de la Région Aquitaine, a affirmé à son tour fermement son opposition à cette extension : pas question d'accepter le doublement de la capacité actuelle de la porcherie pour en faire une ferme-usine, susceptible de concentrer plus de 12.000 porcs.

    Menace sur la qualité des eaux

    porcherie géante.jpgCe que dénonce le Parc naturel, en plus du doublement de la quantité de bêtes produites dans un espace confiné, c’est un doublement des surfaces d’épandage de lisier et un quadruplement des superficies d’épandage de compost, sur les milieux naturels fragiles du bassin de la Leyre et du Ciron. La Commission Locale de l’Eau du SAGE Leyre, animée par le Parc, estime que des "incertitudes persistent sur la capacité des sols à recevoir l'épandage ainsi que sur l'adéquation entre les périodes d'épandage et les niveaux de la nappe phréatique".  En clair: la super porcherie de Saint-Symphorien met en danger la qualité des eaux du bassin de la Leyre et les nappes d'eau souterraines de la zone concernée.

    Une succession d'avis défavorables

    Le projet de super-porcherie ne passe pas en Gironde, et ce, depuis longtemps. Ce qui suscite l'étonnement de Renaud Lagrave : "Comment, malgré un avis défavorable du Parc rendu en 2014, un avis défavorable des Commissions Locales de l’Eau des SAGE Leyre et Ciron et un avis défavorable du commissaire enquêteur ainsi que de nombreuses autres structures, le Conseil de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) a pu rendre un avis favorable à cette extension ?", s'interroge l'élu et président du Parc. La plupart des parcelles du site sont en effet classées en zone vulnérable aux nitrates, et le ruisseau de La Hure, principal affluent du Ciron sur lequel ont déjà été constatées des teneurs en nitrates élevées, prend sa source au milieu de la zone d'épandage.

    "Slow tourisme et Ecotourisme" contre porcherie géante

    Plutôt que des projets d'agriculture intensive qui font peser une menace écologique sur un riche patrimoine de zones naturelles protégée,  le Parc naturel des Landes de Gascogne préfère soutenir un écotourisme de qualité, respectueux de la nature et des activités humaines. Ainsi, le 11 juin prochain, Saint-Michel-de-Castelnau accueille des rencontres avec les acteurs touristiques du Parc, autour du thème "Slow tourisme et Ecotourisme". Un rendez-vous de début d'été, sur les berges du Ciron et dans le calme de la Lande girondine, qui propose pour se mettre en bouche de découvrir des initiatives inédites comme les premiers "Greeters" du Parc (ces volontaires qui offrent de leur temps, bénévolement et partagent leur passion pour leur quartier ou leur terroir, lors d’une balade et d’une vraie rencontre amicale), des "vacances slow" dans l'écocamping de Cap Cabanes, et des réflexions "tendance". Guillaume Cromer, coordonnateur pour le Ministère du Tourisme du pôle d'excellence Ecotourisme, expliquera ainsi comment l'aspiration à ralentir influence les nouveaux comportements touristiques pour des pratiques durables, et conforte les destinations des Parcs naturels de France. Un vrai régal de tourisme vert, conclu par un casse-croûte convivial, préparé cette année par le traiteur et "charcutier de campagne" de Grignols...

    On comprendra aisément que, sur tous les plans, écologiques comme touristiques et gastronomiques, Le Parc naturel Régional des Landes de Gascogne demande, une nouvelle fois, la suspension de l'extension de la porcherie à Saint-Symphorien et déclare "apporter son soutien à l’ensemble des forces vives mobilisées contre ce projet".

    Cathy Lafon

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    • Pour consulter le site internet du Parc naturel régional des Landes de Gascogne : cliquer ICI. Contacts : Maison du Parc, 33 route de Bayonne ; 33830 Belin-Béliet Tel. : 05 57 71 99 99
    • Pour accéder à La pétition des opposants à la porcherie-usine de Saint-Symphorien "12 000 porcs enfermés : ce n’est pas une ferme, c’est une usine !": cliquer ICI

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  • Sentinelle de Ma Planète. Le coup de gueule de Nicolle, l'amie des chats

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    Loréa, une chatte victime d'un acte de barbarie au Temple, en Gironde. Photo Quatre pattes détresse

    Une chatte criblée à bout portant de 14 coups d’une carabine à air comprimé, en pleine tête. Elle s'appelle Loréa et cela s'est passé le 27 mars dernier, dans l'après-midi, au Temple, en Gironde, non loin du Porge.

    Une horreur dénoncée par Nicolle Fons, membre de l'association Quatre pattes détresse, créée en 1999 par Marie-France Lacombe, où elle s'occupe plus particulièrement des chats. L'association girondine dont le siège est au Pian-Médoc, vient en aide aux animaux en détresse ou en danger, victimes de violences, en assurant leur sauvegarde et en payant les soins vétérinaires nécessaires à leur survie. Elle donne aussi des conseils sur l'adoption, la stérilisation des animaux, etc.

    Une chatte disparue, retrouvée criblée de plombs

    CHATTE TETE.jpgLa chatte, qui vivait depuis 7 ans chez Marie-Christine, une bénévole de l'association, "avec Gatito, Pilou et Gypsie", raconte Nicolle, avait disparu de son jardin le vendredi 27 mars après-midi.  Le 5 avril, un cabinet vétérinaire du Porge (33) a appelé Marie-Christine, pour lui annoncer qu’"un homme, très ému, avait apporté cette petite chatte, trouvée ainsi dans son jardin, à cinq maisons de celle de sa maîtresse". En sang, et en état de choc, la tête criblée de plombs, l'animal était dans un état critique.

    Sadisme et barbarie

    Loréa a vraisemblablement été tenue par le cou, pendant qu'on tirait sur elle (image de la radio du crâne de la chatte ci-contre). Un véritable acte de barbarie gratuit, commis au moins par deux personnes, selon Nicolle, qui se serait déroulé route de Labedade au Temple. Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Lacanau.

    Les animaux, des êtres vivants et sensibles

    Il semble que cela échappe encore à un certain nombre d'êtres humains, mais, s'ils ne parlent pas, les animaux sont des êtres vivants, doués de sensibilité et capables de souffrir.  La loi française le reconnaît en outre officiellement depuis le 28 janvier 2015, où l’Assemblée nationale a voté en lecture définitive le projet de loi relatif à la modernisation du droit. L’animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil (nouvel article 515-14) et n’est plus considéré comme un bien meuble (article 528). Ainsi, il n’est plus défini par sa valeur marchande et patrimoniale mais par sa valeur intrinsèque. Un vote qui met fin à plus de 200 ans d’une vision archaïque de l’animal dans le Code civil et une réforme portée par la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Nicolle, qui précise que deux autres chats ont déjà disparu dans le même secteur ces deux derniers mois, dénonce l'"ignominie" dont a été victime Loréa, veut alerter les internautes, de Gironde et d'ailleurs, "pour, dit-elle, que cela ne se reproduise pas".

    Cathy Lafon

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  • Energies renouvelables: le photovoltaïque en pointe, en Gironde et en Aquitaine

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    Le Betout, premier parc photovoltaïque du Médoc (Gironde). Photo Sud Ouest

    Ce vendredi, la mairie de Sainte-Hélène et Le Betout Energies, inaugurent officiellement le parc photovoltaïque du Betout, à Sainte-Hélène en Gironde, qui fonctionne depuis octobre 2014. Une première installation de ce type dans le Médoc, qui s'inscrit dans un contexte de développement régional exceptionnel pour le photovoltaïque dans la région Aquitaine, devenue première de la classe en 2014.

    Un projet "100% aquitain" pour de l’emploi local

    Le parc photovoltaïque du Betout qui a déjà commencé à produire ses premiers mégawattheures est un pur bébé local. Ce projet 100 % "Made in Aquitaine", développé par la société girondine VALOREM, construit et exploité par l’entreprise agenaise Fonroche, a aussi bénéficié de choix technologiques innovants : des panneaux photovoltaïques haute performance en silicium cristallin, ajoutés à des trackers (ou suiveurs) solaires d'une autre entreprise girondine, EXOSUN, installée à Martillac, pour optimiser la productivité du parc. La société LE BETOUT Energies est détenue par Capenergie II, un fonds d’investissement géré par OMNES Capital. Lors de sa construction, le parc a généré plus de 1,1 million d'euros € HT de retombées économiques pour le territoire.

    Le photovoltaïque, une énergie qui respecte la biodiversité

    Le parc du Betout s'est installé sur des terrains naturels forestiers. Un choix qui répond aux enjeux locaux de la commune.  En effet, le site avait été ravagé par les tempêtes de 1999 et 2009. VALOREM a su intégrer l’enjeu de la biodiversité à toutes les étapes du projet. Une attention particulière a notamment été portée – tout au long du chantier et après la mise en exploitation – au "Fadet des laîches", papillon emblématique du plateau landais, en préservant la molinie, son habitat naturel, autour des panneaux photovoltaïques.

    "L’Aquitaine, premier parc photovoltaïque de France "

    En 2014, la région Aquitaine s'est hissée au premier rang des régions françaises pour son parc solaire, en termes de puissance installée. Une belle performance qui signe un développement réussi dans le secteur des énergies renouvelables, notamment pour le solaire. Selon le bilan électrique présenté par RTE le 9 avril, la région accueille en effet le parc photovoltaïque le plus important de France (770 MW) ainsi que le deuxième parc de la filière bioénergies (154 MW). La production d’électricité photovoltaïque a ainsi atteint un record de production (777 GWh) soit une progression de 45 % par rapport à 2013. La consommation d’électricité sur la région a quant à elle diminué de 4,6 % en 2014 compte-tenu d’une météo extrêmement clémente.

    Demain, le soleil brillera encore plus fort sur le Médoc

    Aujourd’hui, seuls 24 des 48 MWc du projet final de VALOREM, ont été construits sur la commune de Sainte-Hélène. Les 24 MWc restants ont obtenu toutes les autorisations, et seront présentés au troisième appel d’offres de la Commission de régulation de l'énergie, en mai 2015. Et ce n'est pas fini : au total, en Médoc, ce sont 60 MWc de projets photovoltaïques qui, bien qu’ayant obtenu toutes les autorisations, attendent d’être sélectionnés dans le cadre des appels d’offres nationaux. Dans ce cadre, les entreprises VALOREM, Fonroche et OMNES CAPITAL veulent renouveler leur association, en continuant de privilégier le choix de la technologie innovante des trackers solaires portée par EXOSUN.

    Cathy Lafon

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