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  • "Human" : ce vendredi, Yann Arthus-Bertrand présente son dernier film à Bordeaux

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    Yann Arthus-Bertrand, de la Fondation écologique Goodplanet, présente ce soir à Bordeaux, au Cinéma UGC Ciné-Cité, son dernier long-métrage "Human" Le film, un documentaire hors norme pour un portrait sensible et bienveillant de la Terre et de ses habitants, sera suivi d'un échange entre Alain Juppé, maire de Bordeaux et vice-président de Goodplanet depuis 2009, et le réalisateur. 

    Son premier film documentaire, "Home", sorti en juin 2009, a connu un succès planétaire (600 millions de spectateurs) et provoqué un électrochoc écolo salutaire dans les consciences. A moins de trois mois du sommet international du climat de Paris, la COP21, Yann Arthus-Bertrand, le photographe écolo globe-trotteur, récidive avec "Human", une fresque cinématographique hors norme. Et toujours le même objectif: valoriser les richesses de la biodiversité, mais cette fois-ci, celle de l'espèce humaine.

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  • Télévision : ce soir, Arte vous invite à percer le mystère du mérou

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    Ce soir, on plonge dans "Le Mystère Mérou". Photo Arte

    Après les mystères du cœlacanthe, le fabuleux poisson préhistorique, puis ceux du régalec, le mythique poisson roi des abysses, au tour du mérou : ce soir, Arte nous fait découvrir les secrets de la reproduction de cet étonnant poisson, dont la gueule peu avenante s'ouvre démesurément pour avaler sa proie. Durant l'été 2014, sur l’atoll polynésien de Fakarava, le biologiste marin, photographe et plongeur Laurent Ballesta, et les chercheurs du CNRS de Moorea, sont parvenus à observer le moment, unique au monde, du rassemblement de milliers de mérous.

    Aventure scientifique

    mérou équipe.jpgUne fois par an, obéissant à un mystérieux appel, près de 20.000 mérous font un long voyage pour se réunir dans une passe, un passage navigable entre deux terres, où ils se reproduiront tous en même temps, le jour de la pleine lune du mois de juillet, dans une chorégraphie aussi brève que spectaculaire. Curieusement, les mâles combattent violemment, alors que la reproduction se fera en groupe et que seul le hasard semble décider de ceux qui auront la chance d’avoir une descendance. Qui plus est, chaque nuit, des centaines de requins gris profitent de l’aubaine pour dévorer ces poissons... C’est là toute la question : pourquoi les mérous attendent-ils ce jour précis pour se rassembler  et prennent-ils autant de risques ? Pour y répondre,  Laurent Ballesta et son équipe (photo ci-dessus), avec le soutien des chercheurs du CNRS de Moorea, ont monté une nouvelle expédition scientifique, " Gombessa".

    Record de plongée

    mérou.jpgDans un décor de rêve, pendant quarante jours, les chercheurs de "Gombessa" ont plongé sans relâche et expérimenté de nombreuses méthodes pour étudier et témoigner de ce phénomène, dont la conception d’une carte en 3D des fonds marins.  Le film dévoile des images inédites exceptionnelles grâce notamment à l’utilisation de caméras spéciales qui ont permis d’obtenir des vidéos ultra-ralenties - jusqu’à 1000 images par seconde -  pour percer enfin le mystère des mérous. Pour Laurent Ballesta, l'expédition scientifique aura aussi été l'occasion de réaliser un vieux rêve, celui d’une plongée record non-stop de vingt-quatre heures.  Un challenge délicat, car passer 24  heures à plus de 20 mètres de profondeur devrait théoriquement engendrer 20  heures supplémentaires de remontée lente pour éviter l’accident de décompression. Une contrainte que l’équipe a eu l’audace de contourner en utilisant des changements radicaux des gaz respirés, très riches en Hélium et très pauvres en Oxygène. Ce protocole inédit a permis de réduire la décompression à seulement 2h20...

    Première mondiale, cette plongée de 24 heures n'est pas seulement une performance sportive. Elle a permis d’observer le cycle de vie d’une journée complète de la vie sous-marine et contribué au dénouement spectaculaire du film. Quant au mérou, une autre question se pose, plus inquiétante: combien de temps le réchauffement climatique qui acidifie les océans et entraine la montée des eaux, notamment dans le Pacifique, lui permettra-t-il de continuer à se reproduire dans cet atoll polynésien ?

    #CPO21 #maplanète

    Cathy Lafon

    A VOIR

    • "Mystère Mérou", un documentaire de Laurent Ballesta et Gil Kebail, Arte, 11 juillet 2015, 20h45.

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    • Le mérou marbré. Jusqu’à l’âge de 5 ou 6 ans, les mâles et les femelles sont généralement indiscernables et immatures sexuellement. Ils sont hermaphrodites, les femelles changent de sexe pour devenir des mâles, qui vivront plus de 20 ans. Les femelles se distinguent des mâles par une tenue camouflage et un ventre dilaté par les œufs. Le jour de pleine lune de juillet, ils sont environ 18.000 mérous à se rassembler dans la passe de Fakarava pour cette reproduction spectaculaire qui a lieu 1 fois par an.
    • Laurent Ballesta. Bien connu des inconditionnels d'Arte, Laurent Ballesta, biologiste marin, plongeur profond et photographe naturaliste, a été récompensé à trois reprises par la Palme du plongeur d’or du Festival Mondial de l’Image Sous-Marine. Il publie régulièrement des portfolios dans des magazines français et étrangers (Paris-Match, National Geographic, Daily Mail, Stern, View, Corriere Magazine, Terre Sauvage...). Il a également participé, en tant que conseiller scientifique en environnement marin de Nicolas Hulot, à l’émission Ushuaïa Nature sur TF1.

    A LIRE

    • Les articles de Ma Planète sur la biodiversité : cliquer ICI
  • Cinéma : "La glace et le ciel", le film de Luc Jacquet, en clôture du Festival de Cannes, rend hommage à la planète

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    "La Glace et le Ciel", de Luc Jacquet. Photo extraite du film

    Le film "La Glace et le Ciel" de Luc Jacquet est présenté hors compétition, ce dimanche 24 mai, en clôture de la 68e édition du Festival de Cannes. La projection à Cannes du quatrième long métrage du réalisateur oscarisé de "La Marche de l'empereur" , clin d'oeil au prochain Sommet international sur le climat, la Cop 21, organisé par la France en décembre prochain, constitue aussi un hommage appuyé à la planète, rarement conviée à faire sa belle sur le tapis rouge.

    Claude-Lorius_5319.jpegLa vie du glaciologue Claude Lorius, qu'il a rencontré en 1992 en Antarctique, constitue la trame du documentaire qui ne sortira en salle qu'en octobre 2015. D'incroyables images d’archives des premières expéditions en Antarctique dans les années 50 sont combinées à un vagabondage du scientifique sur des lieux emblématiques du réchauffement inédit que connaît la planète aujourd’hui. "Nous sommes allés en Antarctique, sur les glaciers des Alpes, en Polynésie, en Namibie, en Californie", précise Luc Jacquet qui, présent sur tous les fronts de l'écologie, a aussi produit cette année le documentaire « Il était une forêt », pour lequel il a étroitement travaillé avec le grand spécialiste français des forêts tropicales Francis Hallé.

    Un projet pédagogique à voir sur le web

    Reprenant le principe d’une collaboration avec les grands spécialistes d’une discipline, le réalisateur a également mis au point avec son équipe un projet pédagogique également baptisé "La glace et le ciel", dont la première partie est disponible gratuitement sur internet. Les supports utilisent l’image animée pour raconter le travail des glaciologues, de courtes vidéos pour expliquer les concepts du climat et du réchauffement et des mini-entretiens de deux minutes avec les plus grands climatologues françaises.

    La question, c'est de sauver l'homme

    Dans l’un d’eux, Gilles Ramstein, modélisateur du climat, explique ainsi que "le climat a toujours varié au cours du temps" mais que "le changement actuel a un élément différent: la vitesse à laquelle il survient". "La question n’est pas tant de sauver la planète, qui se sortira de toutes les situations, mais plutôt de sauver l’homme qui aura des difficultés à survivre dans un environnement qui lui sera défavorable", conclut le chercheur.

    Le message des scientifiques et des lanceurs d'alerte sera bien envoyé par Luc Jacquet, ce soir, sur la Croisette, avec la complicité des organisateurs du Festival. Sera-t-il reçu ? A suivre...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Luc Jacquet a voué toute son œuvre aux questions de l’environnement et de la nature : "La Marche de l’empereur" (2005), "Le Renard et l’enfant" (2007) et "Il était une forêt" (2013). Il a créé une ONG, Wild Touch, pour sensibiliser les plus jeunes au respect et à la préservation de la planète.

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