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elevage - Page 2

  • Initiative verte de l'été : en Nouvelle-Zélande, les moutons sont moins polluants

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     Des moutons dans le parc national de Tongariro, en Nouvelle-Zélande, le 11 novembre 2013. Photo archives AFP
     
    voiture autonome,électrique,rouenTout l'été, Ma Planète vous fait découvrir les bonnes initiatives d'ici et d'ailleurs, ces petits (ou gros) coups de pouce qui améliorent le quotidien et embellissent la planète. Aujourd'hui, ces moutons de Nouvelle-Zélande qui protègent le climat. 

    Ca en a fait bien rigoler plus d'un, surtout dans le clan des climatosceptiques, mais c'est une réalité biologique et physique. Les animaux ruminants, comme les vaches et les moutons, sont en partie responsables de l’effet de serre. Par leurs flatulences et leurs rots, ils rejettent en effet du méthane dans l’atmosphère et contribuent ainsi au réchauffement climatique. D'où l'idée pas du tout absurde, de diminuer notre consommation de viande pour préserver le climat. 

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  • Algues vertes en Bretagne : l'Etat condamné "pour carences" à dédommager Saint-Brieuc

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    Une plage fermée recouverte d'algues vertes à Hillion, près de Saint-Brieuc en Bretagne, le 29 juin 2017. Archives AFP

    Le tribunal administratif de Rennes a condamné l’État à payer 556 509 euros à une communauté d’agglomérations pour n’avoir pas su empêcher la prolifération d’algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc, en Bretagne, une région lourdement touchée par cette pollution végétale toxique issue de l'azote des nitrates utilisés notamment en agriculture, dans les élevages intensifs.

    Opérations de ramassage

    Une somme qui vise à dédommager Saint-Brieuc Armor Agglomération pour les opérations de ramassage, de transport et de traitement des algues vertes qu’elles a dû entreprendre au cours des années 2014, 2015 et 2016. Entre 2010 et 2016, Saint-Brieuc Armor Agglomération a ainsi procédé au ramassage de 3 860 tonnes d’algues vertes par an en moyenne, selon son site internet. Un pic de 20 000 tonnes a même été atteint en 2009 !  En 2012, les macro-algues, principalement des ulves, qui produisent des marées vertes, avaient recouvert 815 hectares de plages en Bretagne.

    Toxiques 

    Fraîchement échouées, les algues vertes sont inoffensives. Mais au bout de 48 heures, elles commencent à pourrir et dégagent du sulfure d’hydrogène. Malodorant, ce gaz est très toxique. A l’été 2011, 36 sangliers avaient  été retrouvés morts dans l’estuaire du Gouessant, près de Saint-Brieuc. 

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  • La faim de loup de la grande distribution inquiète la bio, en pleine crise de croissance

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    Ces tomates estampillées du label AB (Agriculture Biologique), récoltées hors de France et vendues hors saison sur un marché à Nantes le 22 décembre 2017, sont elles vraiment "bio" ? Photo AFP

    C'est le grand boom du marché du bio : entre 10 à 20 % d'augmentation par an depuis 1999. Une vague verte et saine désormais potentiellement juteuse, sur laquelle la grande distribution entend bien surfer à fond.Carrefour annonce la multiplication de son chiffre d'affaires dans le secteur d'ici quatre ans tandis que Leclerc se lance dans les magasins spécialisés. Les unes après les autres, les grandes enseignes multiplient les mètres linéaires de leurs rayons bio et veulent créer leur propre marque. 

    agriculture bio,marché,grande distribution,élevage,cultureUne dynamique qui profite au secteur mais aussi et surtout aux consommateurs, restés trop longtemps sur leur faim de bio, en démocratisant notamment un marché dont les prix se mettent enfin à la portée de toutes les bourses. Mais pour la bio, il y a un hic. Et un gros : l'offre hexagonale ne suit pas. Certes, près de 20 % des agriculteurs sont en "démarche bio" sans en avoir le label, comme le décrit Frédéric Denhez dans son dernier et excellent livre "Le Bio, au risque de se perdre", qui alerte sur la crise de croissance de la bio. Mais cette dernière n'est portée que par seulement 6% de la surface agricole française, rappelle le journaliste spécialiste des questions environnementales. 

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