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documentaire - Page 41

  • New York fait sa révolution verte : c'est avec ARTE, ce soir, dans "Naturopolis"

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    New York "la verte" cultive ses jardins.  DR ARTE

    Jamais autant d’êtres humains n’ont vécu en milieu urbain (la moitité de l'humanité) et jamais la flore et la faune n’ont autant investi la ville. Comment les mégalopoles préparent-elles cette mutation qui réintroduit le vivant dans la cité et de quelle façon anticipent-elles les enjeux environnementaux du XXIe siècle ?

    Réponse avec "Naturopolis", une série documentaire en quatre volets qui s'interroge sur les défis environnementaux des villes de demain  et passe au crible les projets et mutations de quatre grandes mégalopoles : New York, Rio de Janeiro, Paris et Tokyo. Sur la chaine Arte, comme il se doit.

    New York donne le coup d'envoi ce soir, à cette exploration inédite de la biodiversité au coeur de la grande ville

    Le mouvement écologique qui unit les citoyens, les politiques, les scientifiques, les artistes, les architectes… à travers les grandes villes du monde, passe aussi par New York, qui se prépare à devenir, demain, une ville durable, issue de la recréation d'une reconnexion harmonieuse et créative entre le monde urbain et la nature.

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetUne révolution "durable" indispensable pour survivre

    Comment la nature a-t-elle façonnée la mégalopole américaine ? Comment la ville a-t-elle longtemps oublié ou détruit cette nature ? Comment la nature l’a-t-elle rattrapée ? Quels sont les hommes qui, au coeur de la ville, ne vivent que pour la nature ? Et pourquoi une ville comme New York ne peut-elle survivre que si elle invente un nouveau pacte avec l’environnement, en acceptant de faire sa révolution « durable » ? Autant de questions auxquelles répondent Bernard Guerini et Mathias Schmitt, auteurs du documentaire en nous projetant au coeur trépidant d'un développement durable urbain au futur ambitieux, innovant et créatif.

    Une "Grosse Pomme" bien "verte"

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetLa "Grosse pomme" est déjà aujourd'hui bien plus verte qu'on ne se l'imagine si on n'y a jamais mis les pieds. Les touristes qui ont la chance de la visiter reviennent étonnés par la mutation écolo de l'énorme cité. NYC n'a plus rien de Gotham, l'inhumaine et minérale ville des comics américains des années 1950. Petit inventaire d'heureuses découvertes : de nombreuses pistes cyclables sont apparues dans la ville ou l'on peut aussi louer des vélos. Une promenade piétonnière et cycliste est aménagée sur Brooklyn Bridge. Une ancienne ceinture de chemin de fer aérienne, la "High Line" (photo ci-dessus), a été transformée en une promenade et un extraordinaire jardin suspendu dans les quartiers ouest.  Et les New Yorkais espèrent maintenant se doter d'une " Low Line" avec le premier parc public souterrain au monde qui naîtrait de la végétalisation d'une ancienne station de trolleybus abandonnée depuis soixante ans, dans le quartier de Lower East Side. La pointe du sud de Manhattan est devenue un espace jardiné et arboré ouvert sur l'océan et les jardins de poche fleurissent à tous les coins de rue...

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetNYC 2030 : le plan "vert"

    Mais Michaël Bloomberg, le maire de NYC la trépidante, qui vit nuit et jour à plus de 100 à l'heure, ne se contente pas des ces avancées vertes. En 2007, il a concocté pour sa ville un véritable projet de développement urbain durable. Objectif :  construire une cité plus "verte", prête à accueillir plus d'un million de nouveaux habitants d'ici 2030... Ca rappellera quelque chose aux Bordelais, dont l'agglomération veut, elle, atteindre plus modestement le million d'habitants en 2030... Avec aussi d'importants enjeux liés au développement durable.

    Des projets urbains éco-visionnaires

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetPour une mise en appétit, parmi les projets de Michaël Bloomberg à découvrir ce soir, trois d'entre eux sont particulièrement éco- révolutionnaires. L'Oyster-tecture veut installer un banc d'huîtres autour de NYC, afin d'atténuer les fortes vagues de l'océan et améliorer la qualité des eaux grâce à la biofiltration. Une des plus grandes décharges urbaines, située dans les marais de Staten Island, deviendra le plus grand parc de New York, d'ici 20 ans : Fresh Kills Park sera trois fois plus grand que Central Park... Enfin New York comptera une nouvelle éco-bio tour, Dragonfly (photo ci-contre). Construite sous la forme d'une aile de libellule. Imaginez un Central Park à la verticale, abritant les multiples fonctions qui font la vie d’un quartier : des épiceries, des cinémas, des espaces de bureaux, des espaces de logements, des crèches, des piscines suspendues. Le tout, plongé dans un milieu agricole étagé à la verticale...

    A vos télés : ce soir, on croque la "Grosse pomme" avec Arte !

    Cathy Lafon

    • "Naturopolis. New York, la révolution verte" : ARTE, dimanche 21 avril à 20h45. Rediffusions : mercredi 24.04 à 14h20 ; samedi 27.04 à 16h10.

    REPERES  Les chiffres verts de New York

    • Au printemps et à l’automne plus d’1 million d’oiseaux migrateurs traversent la ville chaque année, dont 90 000 meurent en percutant les tours.
    • Il y a environ 200 espèces de poissons dans le port de New-York.
    • Central Park compte plus de 100 espèces végétales comestibles.
    • 407 ans : l’âge du plus vieil arbre de New York.
    • 1 parc naturel en plein coeur de la ville : Jamaïca Bay, le seul parc national urbain des États-Unis.
    • Apparus dans les années 1970 à New York, la ville compte aujourd’hui plus de 1000 jardins communautaires entretenus par les habitants du quartier.
  • Planète vidéo. Aluminium : attention danger !

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    "Planète alu", un documentaire à voir sur Arte DR

    Tout ce qui brille n'est pas d'or, on le sait bien. Souple et inoxydable, l'aluminium séduit par ses propriétés physiques mais fait peser des risques sur notre santé et l’environnement. 

    "Planète alu", le documentaire de Bet Ehgartner qui fait le point sur l’aluminium à travers une enquête implacable, a été diffusé sur Arte le 12 mars dernier, dans le cadre d'une soirée Théma, consacrée par la chaîne aux ravages insoupçonnés de la jolie feuille argentée, qu'on trouve dans toutes les cuisines occidentales et à laquelle on est accro. Rediffusé mercredi 20 mars, si on l'a encore raté, on peut le voir samedi 23 mars, à 11h 35. Ou le revoir, pourquoi pas ? Après le marché du week-end et avant d'emballer ses aliments dans du papier alu...

    Un métal qui peut être dangereux pour la santé...

    Avec "Planète alu", on plonge dans le cycle infernal de l’aluminium et des ravages causés par l’extraction de la bauxite aux résidus que les sels et dérivés de ce métal laissent dans notre corps. Ses propriétés (malléabilité, légèreté, inoxydabilité) en font un métal fascinant et précieux dans le secteur de l’architecture. Mais son utilisation dans les emballages, en chimie alimentaire, dans les produits de cosmétique et la pharmacopée pose problème. S'il n'y a pas consensus sur ce sujet au sein de la communauté scientifique, pas plus que sur les OGM ou les pesticides, des études ont prouvé que l’aluminium, ses composants, ses sels ou ses dérivés favorisaient l’apparition du cancer du sein, d’allergies, d’infections auto-immunes, voire de la maladie d’Alzheimer.

    ... et dont l'extraction provoque des dégâts environnementaux

    Les meilleurs gisements de bauxite à partir duquel on fabrique l'aluminium se trouvent sous les tropiques, en Afrique de l’Ouest, en Australie, en Inde et en Jamaïque. Mais c’est à Porto Trombetas dans le nord du Brésil que se situe l’une des mines les plus rentables au monde, aux mains d’une multinationale. Pour l’exploiter, il faut abattre chaque année l’équivalent de 250 terrains de football de forêt humide primaire, essentielle à la biodiversité. Quant aux boues rouges liées à l’extraction, elles sont hautement toxiques, comme l’a montré la catastrophe écologique survenue en Hongrie en 2010.

    Wharf de La Salie 2008 - Photo SIBA.jpgInquiétude au Wharf de la Salie, au sud du Bassin d'Arcachon (Gironde)

    Dans la région, dans le Bassin d'Arcachon, le polychlorure d'aluminium, est utilisé comme floculant  pour traiter les eaux usées des stations d'épuration de Biganos et de La Teste depuis 2007. Si la pollution n'est pas visible (photo ci-contre DR SIBA), les conséquences potentielles sur la santé humaine inquiètent les riverains du Wharf de la Salie où se déversent les eaux usées traitées et les associations environnementales. René Capo, du Comité de Vigilance Biscarrosse-Collectif aquitain ,donne a contrario l'exemple de la station d'épuration réalisée en 2012 à Bordeaux, à Bacalan, pour traiter les eaux usées de 440.000 habitants, qui n'utilise pas le polychlorure d'aluminium comme floculant et pourra à terme, traiter 276.000 mètre cubes par jour d'eaux usées et d'eaux pluviales sans incidence nocive sur la Garonne.

    Cathy Lafon

    A VOIR

    • PLANÈTE ALU,  documentaire de Bert Ehgartner.  Allemagne/Autriche, 2013, 1h29mn. Rediffusion : ARTE, samedi 23 mars 2013 à 11h35.

    UN SITE A CONSULTER

    • L'ASEF (Association santé environnement France) : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

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    Le toxicologue Chris Exley est professeur de chimie bioinorganique à l'Université de Keele au Royaume-Uni. Depuis 1984, il étudie les risques liés à l’aluminium.

    "Quand l'aluminium nous empoisonne", de Virginie Belle, journaliste dans le domaine de la santé publique. Editions Max Milo, 2010.  Page Facebook "Quand l'aluminium nous empoisonne"

  • Portrait. Anne-Marie, patron-pêcheur à Saint-Jean-de-Luz, femme et écolo

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    À bord du « Nahikari », Anne-Marie Vergez, femme pêcheur, et Imanol.  Photo archives Sud Ouest / Jean-Daniel Chopin

    Une femme qui compte pour l'écologie

    Anne-Marie Vergez, pêcheur artisan et animatrice de l'association La Plate-forme artisanale française fait partie de ces femmes écolos qui comptent dans la région, pour l'intensité de leur engagement. Son combat quotidien : batailler pour démontrer que la petite pêche a un grand avenir économique en préservant les stocks de poissons. C'est aujourd'hui la Journée internationale des droits de la femme : on en profite pour lui tirer un grand coup de chapeau.

    La voix des sans-voix

    Anne-Marie, 53 ans, patron pêcheur du "Nahikari" ("Désir" en basque), est la seule femme à exercer ce métier à Saint-Jean-de-Luz. Oui, après vérification, on dit aussi “patron pêcheur” pour une femme…  Elle a choisi ce métier, il y a 20 ans. Aujourd’hui, elle veut faire entendre la voix des artisans pêcheurs, absents des grandes négociations internationales.

    Un patron pêcheur engagée aux côté de Greenpeace

    Dans un univers d'hommes, Anne-Marie est une femme. Dans un métier où la pêche industrielle est reine, elle a un petit bateau. Elle assume ses différences et en fait une force. Elle se bat pour un seul objectif : les décisions au niveau français et européen dans le cadre de la renégociation de la Politique commune de la pêche de l’Union européenne, doivent prendre en compte les petits métiers de la pêche, seuls capables de la pérenniser. C'est ainsi qu'elle s'est engagée auprès des militants de Greenpeace, dont Hélène Bourges, et de l'actrice Mélanie Laurent, pour porter haut et fort les couleurs de la pêche artisanale : une belle histoire de femmes, tout aussi belles...

    anne marie vergez.jpgVictoire européenne

    Avec une victoire historique à la clé à laquelle peu de monde croyait :  le Parlement européen a voté le 6 février dernier, à une écrasante majorité (502 voix contre 137), le projet de loi sur la réforme du règlement de base de la politique commune de la pêche (PCP), en faveur d'une pêche durable Alors que durant les trois dernières décennies, la politique commune de la pêche de l'Union européenne n'était pas parvenue à l'empêcher,  les députés européens, tous bords politiques confondus, ont mis fin à la surpêche, en fixant des objectifs ambitieux à court terme, pour la reconstitution des stocks de poissons. Les eurodéputés ont pris en compte la conclusion d'une étude du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement),  qui alertait en 2010 sur le risque de ne plus avoir de poissons dans les océans en 2050, si on ne changeait rien aux méthodes de pêche.

     "The end of the line : l'"océan en voie d''épuisement"

    Anne-Marie n'a pas cessé de pour autant de militer pour défendre la pêche artisanale. Elle était le 7 mars à Bordeaux, pour animer un débat organisé par Greenpeace au cinéma Utopia sur les ravages de la surpêche, autour du documentaire choc  "The end of the line, dont la belle Mélanie Laurent est la narratrice  française. Salle comble.

    Pour l'écologie comme pour le reste, quand les femmes s'en mêlent, rien ne peut les arrêter. Pas même un succès passager. C'est ce qui fait leur force.

     Cathy Lafon

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