Grèce, Suède, Japon... : canicules, incendies, sécheresse, cet été, la planète est en surchauffe

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Durant la semaine du 21 juin 2017, en France, on cherchait partout la fraîcheur, comme ici à Bordeaux, au Miroir d'eau. Photo archives Laurent Theillet
Cette semaine, il pleut (très fort) et il mouille (vraiment beaucoup). Comme nous avons une mémoire de poisson rouge en matière de météo, l'humidité ambiante et le retour à des températures plus fraîches suffirait presque à nous faire oublier que la France suffoquait la semaine dernière. Grâce (ou à cause) de la vague de chaleur exceptionnelle qui a frappé le pays du 18 au 22 juin, "remarquable par sa précocité et son intensité", juin 2017 bat de nouveaux records de chaleur et devrait se classer au deuxième rang des mois de juin les plus chauds depuis 1900, avec une température moyenne dépassant de 2,5°C la normale, derrière juin 2003 (+4,1°C), a annoncé Météo-France vendredi.

Il a fait 38 degrés à Pau, le vendredi 3 juillet. Photo archives Sud Ouest / David le Déodic
Cela n'étonnera personne : marqué par deux vagues de chaleur particulièrement intenses, de nombreux records de températures et un manque de pluie, le mois de juillet aura été le 3e mois de juillet le plus chaud depuis 1900, selon le bilan publié le 31 juillet par Météo France.
2,1°C de plus que la normale
Avec une température nationale moyenne supérieure de 2,1°C par rapport à la normale, malgré un net rafraîchissement en fin de mois, le septième mois de l'année arrive juste derrière les records de 2006 (« anomalie » de +3,6°C ce mois de juillet-là) et de 1983 (+2,6°C).