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Vie quotidienne - Page 190

  • Consommation durable. Votez sur internet pour élire le meilleur produit bio 2013

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    Elire le meilleur produit bio 2013 : c'est une grande première en France qui vaut son pesant de santé et de sécurité alimentaire dans le contexte pas folichon provoqué par le scandale du trafic de la viande de cheval, le "chevalgate".

    produit alimentaire,bio,concoursUne élection va distinguer les meilleurs produits de la filière bio, dans l'esprit des dispositifs "Saveurs de l'année" ou "élu produit de l'année". Ce sont les consommateurs eux-mêmes qui se chargent d'évaluer les articles bio. Il suffit de s'inscrire sur le site Meilleurs-produits-bio.com pour donner son avis. Le palmarès sera dévoilé en avril prochain. 

    Plus de 2.600 produits bio

     Plus de 2.600 produits bio seront passés au crible par les consommateurs pour établir ce palmarès du "meilleur produit bio 2013". Les aliments seront testés, mais aussi les cosmétiques, les compléments alimentaires, les produits d'entretien... Les articles sont étiquetés par de grandes comme de petites marques. Et, les produits déjà bien installés en rayons seront aussi jugés. Cette élection n'est donc pas réservée à la nouvelle offre bio. 

    Comment voter ?

    Les consommateurs, qui souhaitent proposer leur avis, doivent s'inscrire sur le site internet Meilleurs-produits-bio.com. Un questionnaire dresse leurs goûts et leurs habitudes alimentaires. Condition sine qua non pour être testeur : "être familier avec l'univers du bio. Consommer des produits régulièrement et connaitre les principaux enjeux de la nourriture saine", prévient le site. 

    Des colis tests seront ensuite envoyés aux consommateurs. Dans le paquet seront jointes une présentation de l'entreprise ainsi qu'une fiche produit et une "grille de vote". 

    Le palmarès du meilleur produit bio 2013  décerné par un jury de 100 consommateurs bio sera dévoilé le 18 avril 2013.

    Vite, vite, inscrivez-vous !

    Cathy Lafon

    LE SITE DE MEILLEURS PRODUITS BIO 2013 : cliquer ICI

  • Nucléaire : la centrale de Blaye (Gironde) sur la liste noire de Greenpeace

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    La fermeture de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) jugée prioritaire par Greenpeace Photo DR

    Une étude de Greenpeace, publiée le 28 mars, estime que quatre centrales françaises sont au moins aussi dangereuses que  Fessenheim, la doyenne des centrales du pays, promise à la fermeture d'ici à la fin 2016 par François Hollande.

    En plein débat national sur la transition énergétique lancé par le gouvernement en novembre 2012,  dont elle boycotte le processus officiel, et à la veille de l'ouverture des premières Journées nationales de l'énergie, l'ONG en rajoute une couche pour inciter la France à sortir du nucléaire. Dans son rapport intitulé : "50 % de nucléaire : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité", sur les dix-neuf sites français, Greenpeace inscrit sur sa liste noire quatre autres  sites à "fermer en priorité" : le Blayais (Gironde),  Bugey (Ain), Gravelines (Nord) et le Tricastin (Drôme), en évaluant leur vulnérabilité et les conséquences économiques potentielles d'un accident.

    risque nucléaire,liste noire,greenpeace,sécurité,rapport,fermeture,centrale nucléaire,blayais,fessenheim,tricastin,bugey,gravelines"Pourquoi seulement moi ?"

    Jeudi matin, à l'aube, une dizaine de militants de Greenpeace ont déjoué la surveillance pour projeter, pendant une dizaine de minutes sur la centrale de Fessenheim (photo ci-contre) le texte : "Pourquoi seulement moi ?". "Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d'au moins vingt réacteurs à horizon 2020", souligne Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, en référence à l'engagement du président de la République de baisser la part du nucléaire de 75 à 50 % d'ici à 2025 dans la production d'électricité. "Fermer uniquement Fessenheim est une manœuvre politique. Cela ne nous permet pas d'atteindre l'objectif présidentiel mais surtout d'autres centrales sont aussi dangereuses", ajoute-t-elle.

    "Trois séries de critères"

    Pour définir les quatre autres centrales à fermer en priorité, Greenpeace a examiné "trois séries de critères" : le niveau de sûreté des centrales (âge, puissance, nature du combustible, dont le MOX...), les risques d'"agressions externes naturelles ou non naturelles" (inondation, séisme, risque industriel, incendie...) et les conséquences sanitaires et économiques d'un accident (proximité d'une frontière ou d'une grande métropole, activités économiques proches...). L'étude de l'ONG insiste notamment sur les conséquences sanitaires et économiques d'un éventuel accident grave qu'elle a mesurées en fonction de la densité de population et des activités dans la région :"Comme à Tchernobyl ou à Fukushima, toute zone d'exclusion deviendrait zone morte pour au moins des décennies" souligne Greenpeace. 

    Le cas de la centrale du Blayais

    Dans la région, c'est le site du Blayais qui est pointé par l'ONG qui relève, entre autres, les possibles impacts d'un accident sur l'activité viticole. Construite de 1981 à 1983, la centrale a 30 ans. Situé à 45 km de Bordeaux et à 50 km de Royan, elle est refroidie par l'estuaire de la Gironde. Selon Greenpeace, son principal risque est sismique et des documents confidentiels échangés entre l'IRSN et EDF en 2003 montreraient que la structure de la centrale aurait été sous-dimensionnée par rapport aux risques réels de tremblements de terre. Le risque d'inondation, depuis la tempête de 1999, inquiète également l'ONG, malgré les travaux effectués sur le site pour renforcer sa sécurité sur ce point. Après Fukushima, l'argument interpelle, même si le risque sismique de la zone de la centrale du Blayais est très faible, ce qui n'est pas le cas de l'archipel japonais. Environ 1,5 millions de personnes vivent à moins de 70 km du site, dont l’agglomération Bordelaise avec son million d’habitants.

    Des défaillances déjà pointées par l'Europe

    Les défaillances relevées par Greenpeace pour les cinq sites listés confortent les conclusions de la Commission européenne qui, en octobre dernier, les avaient pointées dans son rapport post-Fukuhsima sur la sécurité du parc électronucléaire français. Ces carences avaient auparavant été relevées cinq mois auparavant par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française, dans son propre rapport.  De son côté, EDF met en avant les 10 milliards d'euros d'investissement programmés après Fukushima afin de mettre les sites nucléaires aux normes de sécurité exigées.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Pour consulter le rapport de Greenpeace sur les 5 centrales nucléaires à fermer en priorité en France : cliquer ICI
    • Le site de la centrale du Blayais : cliquer ICI

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  • Bateaubus : à Bordeaux, l"Hirondelle" va faire le printemps

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    L'"Hirondelle", le nouveau bateaubus bordelais, dans le port de la Lune Photo Sud Ouest Laurent Theillet

    C'est la bonne nouvelle de la semaine : le premier bateaubus bordelais est arrivé à Bordeaux, mercredi 27 mars.

    L'amélioration de la mobilité des habitants de l'agglomération bordelaise est devenue le souci numéro 1 des collectivités locales. Après les aides aux achats de vélos électriques ou pliants proposées par la Cub de Vincent Feltesse,  la création du Pibal, le nouveau vélo de la ville de Bordeaux dessiné par Philippe Starck et offert à Alain Juppé et l'inauguration et la mise en service du nouveau pont Chaban-Delmas le 16 mars dernier, voici venu le temps des bateaux.

    tarnsport fluvial,bateaubus,navette fluviale,bordeaux,cubL’« Hirondelle », le premier bateau-bus du futur réseau de navettes fluviales intégrées au réseaux de transport en commun de l'agglomération bordelaise a débarqué dans le port de la Lune hier en fin de journée. La navette sera officiellement présentée vendredi.

    La livraison de l'"Hirondelle", fabriquée à Gujan-Mestras, avait pris un peu de retard et elle était attendue avec impatience par Keolis, la société qui gère TBC, le réseau de transport bordelais. La compagnie Gens d'estuaire procède déjà à la formation du futur personnel des bateaubus. Six marins et six pilotes, déjà recrutés, bénéficient d'une formation théorique et se rendent également sur le Bassin d'Arachon pour s'initier à la pratique sur les navettes fluviales.

    Le transport collectif en bateau est en vogue dans les villes maritimes ou fluviales. Après les navettes fluviales touristiques de Lyon et d'Angers, les bus de mer de et les passeurs électriques de La Rochelle,  les navettes fluviales de Paris les Navibus de Nantes  et les bateaux bus de Lorient, Marseille mettait à son tour en service en mars denier des navettes maritimes intégrées à son réseau de transport en commun.

    Au tour des Bordelais de découvrir leurs futurs bateaux dès le mois d'avril, avant leur entrée en fonction le 2 mai, comme prévu. Ils pourront alors bénéficier d'un nouveau mode de franchissement doux de la Garonne, cadeau de la Communauté urbaine de Bordeaux, beaucoup moins coûteux que le pont Chaban-Delmas...

    Et Bordeaux rejoindra alors le club des villes déjà nombreuses qui disposent d'un tel moyen de transport souple et écologique.

    Cathy Lafon

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