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Video - Page 107

  • Fukushima un an après. "Le Japon bouleversé", un web documentaire de "Sciences et avenir"

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    Afin de mesurer son taux de radiation, un technicien protégé par une combinaison, passe une femme évacuée au compteur geiger. Koryiyama, préfecture de Fukushima, à 60 km environ de la centrale nucléaire de Fukushima  Daiichi, le 16 mars 2011.

    Photo archives AFP

    Articles, reportages, bilans, analyses, rétrospectives :  les publications consacrées au premier anniversaire de la catastrophe du 11 mars 2011 de Fukushima affluent sur le web.  L'une d'entre elle, un web documentaire publié le 29 février sur internet par "Sciences et Avenir" est à voir absolument. "Un an après, le Japon bouleversé", témoigne des difficultés auxquelles les habitants sont confrontés dans le Japon post-Fukushima.  Marie Linton et le photographe Guillaume Bression, envoyés spéciaux de "Sciences et Avenir" au Japon, ont parcouru le pays, de Tokyo à Ogatsu. Chaque étape est l'occasion de rencontres avec des déplacés, des sinistrés qui racontent leur quotidien et les bouleversements qu'ils ont connu un après le séisme et le tsunami meurtriers du 11 mars 2011.

    "Le Japon bouleversé", propose un retour sur le désastre de Fukushima en cartes et quatre vidéos exceptionnelles : "Tokyo, la peur du Big One", "Fukushima, voyage en zone interdite", "Ogatsu, reconstuire, mais où?", "Fukushima, le grand  ménage". En vidéos, en photo inédites, ou en infographies, les témoignages publiés par "Sciences et Avenir" permettent de découvrir les nouvelles problématiques auxquelles les Japonais sont confrontés...

    Consulter le web documentaire de "Sciences et Avenir": cliquer ICI.

     

    Voir aussi à la télévision : mardi 6 mars, concentré de documentaires consacrés à Fukushima, à la télévision :

    •  "J'étais à Fukushima", documentaire de Shigenori Mizuno (Japon),  France 5, 20 h 35 (52 minutes).
    • Soirée Théma sur Arte, "Les leçons de Fukushima". 20 h 40 : "Enquête sur une super-catastrophe nucléaire", documentaire de Peter F. Müller (Allemagne). 21 h 30 : "Nucléaire, la fissure franco-allemande", documentaire de Ralf Gladitz (Allemagne). 22 h 50 : "Un héritage rayonnant", Documentaire sur les déchets du nucléaire. 23 h 55 : "Minamisanriku, la ville engloutie".

    Les deux émissions sont excellentes : voir une chaîne (au choix) et enregistrer l'autre reste la seule solution.

    Cathy Lafon

  • News fil vert. Elève Grenelle, il faut vous ressaisir !

     

     

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    L'impact écologique des projets de l'Etat en matière de transports, jugé "très insuffisant" par le Conseil économique sociale et environnemental. Le TER Aquitaine en gare de Bergerac (Dordogne) Photo Sud Ouest

    "Doit se reprendre et persévérer." Telle est l'appréciation générale du Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour le " bilan du Grenelle de l'environnement " demandé par le premier ministre, François Fillon, en juillet 2011. Le CESE a rendu, mercredi 15 février, son avis à la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusco-Morizet. " Avec le Grenelle, nous sommes partis d'une gouvernance inédite, associant les syndicats et les associations, puis le processus s'est essoufflé et, avec la crise, il y a eu des réorientations et des reculs ", regrette le CESE. Trois solutions possibles suggérées par le CESE pour lui faire retrouver un deuxième souffle : décliner le Grenelle en région, redessiner la fiscalité environnementale ou créer un label " développement durable " pour une traçabilité sociale et environnementale des produits et des services.

    Concernant plus particulièrement les transports, le CESE en a remis une couche dans un avis rendu le 28 février : le Schéma national des infrastructures et des transports (SNIT) "ne permettrait de réduire que faiblement" les émissions de gaz à effet de serre (GES). Sur le plan écologique, "il se contente d'un bilan quasi neutre, ce qui ne peut pas être considéré comme satisfaisant". Gênant, si on se rappelle que le SNIT a justement été créé dans le cadre du Grenelle de l'environnement, dont l'ambition était de diviser par quatre les émissions de GES à l'horizon 2050, par rapport à 1990. Un impact écologique du SNIT très insuffisant, amenuisé encore par la question de la réalisation des infrastructures, trop dépendantes de la participation des collectivités, selon le CESE. 254 milliards d'euros, tel est le coût du SNIT, que les opérateurs de l'Etat, tel Réseau ferré de France (RFF), lourdement endetté, ne peuvent asumer. D'où la nécessité, selon le CESE, de recourir à de nouvelles ressources pérennnes, comme une hausse de la taxe poids lourds, perçue par l'Agence de financement des infrastsructures de transports et les collectivités locales, dès 2013.

    Tout ça manque cruellement de "vert" ! Gardons le sourire, et le moral, grâce à Bridget Kyoto, vidéo-webglobeuse de choc, qui a rendu son propre bilan du Grenelle de l'environnement depuis plusieurs mois : il est bien plus drôle que celui du CESE et un poil plus sévère, mais hélas, tellement réaliste. Si vous ne l'avez pas encore vue, cliquez vite sur la vidéo... Ca fait du bien !


    Bridget Kyoto analyse les résultats du Grenelle... 

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Le site du CESE : cliquer ICI

    La vidéo du bilan du Grenelle de l'environnement par le CESE : cliquer ICI

    L'avis du CESE sur le Schéma national des infrastructures et des transports : cliquer ICI

  • Coup de coeur. "Thalassa" en direct de Bordeaux

    coeur.jpgBonne nouvelle pour les Aquitains, amoureux de la mer et fans de "Thalassa" : Georges Pernoud et son équipage jettent l'ancre à Bordeaux, demain, vendredi 17 février.

    L'émission de France 3 aura lieu en direct du Ponton d'honneur de Bordeaux, à bord du Bel espoir, à partir de 20 h 35.

    bel_espoir.jpgCette année, Bordeaux est la deuxième escale du Bel Espoir, dans le Sud Ouest. La belle goélette trois mâts de "Thalassa", qui abrite les studios de l'émission, est amarrée depuis mercredi dans le port de Bordeaux.  Elle arrive tout droit de Rochefort (Charente), où le dernier magazine de la "mer des hommes" a eu lieu le 10 février. Et repartira ensuite vers Bayonne, pour un prochain direct, le 24 février.

    La dernière visite de "Thalassa" au Port de la lune remonte au 10 décembre 2004. La goélette du capitaine Georges Pernoud était alors le "Marité" et elle s'était amarrée au Ponton Parlier, rive droite. Etaient conviés ce soir-là dans le carré du célèbre trois mats : Yves Parlier , arcachonnais ingénieur-navigateur, Philippe Starck, designer globe-trotter et fou du Bassin, Louis Germain, chargé des transports Airbus Europe, concernant le transport fluvial des tronçons du futur Airbus A 380 sur la Garonne... et Michel Serres, philosophe agenais et ex-marin.

     

    "Thalassa" et  les écolos : une histoire d'amour parfois contrariée dans notre région

    Si l'émission de Georges Pernoud figure au hit parade des émissions favorites des écolos, ce n'est pas un hasard. Depuis 37 ans, "Thalassa" a dénoncé plus d'un désastre environnemental dans le monde, lié peu ou prou à la mer. Cependant, plus localement, certains dossiers de "Thalassa" ont laissé  les  défenseurs de l'environnement sur leur faim, voire leur ont carrément fait faux bon. Les militants anti-méthanier attendaient ainsi beaucoup du reportage réalisé par les équipes du magazine de la mer sur le projet d'installation, par la société 4Gas, d'un terminal accueillant du gaz naturel liquéfié dans l'enceinte du port autonome de Bordeaux, au Verdon. Diffusé le 21 novembre 2008 par France 3, en direct d'Arcachon, il a déçu nombre d'entre eux. "Sud Ouest " s'en était fait l'écho le lendemain en relayant la déception de Jacques Gervais, représentant l'association "Une pointe pour tous" : "Nous n'attendions pas ce reportage comme une solution à tous nos problèmes. Néanmoins, nous regrettons que le sujet n'ait été qu'effleuré. Nous avons été surpris du temps de parole accordé à M. Jonkman, pour la société 4Gas, au regard des autres intervenants. Avec la possibilité de répondre à chaque fois. »  Mais le plus décevant pour les défenseurs de l'environnement girondins reste certainement l'annulation, en dernière heure, de la diffusion du dossier "Bassin d'Arcachon, le dossier noir de la plaisance," initialement prévue le même jour. Le sujet, très polémique à la veille notamment d'élections législatives partielles, devait être ensuite diffusé en février 2009, le vendredi 13. Sauf erreur de notre part, on l'attend toujours...

    La venue de "Thalassa" à Bordeaux, c'est toujours la fête. 

    L'écolo bordelais n'est par rancunier par nature, et viendra saluer comme il se doit l'équipage du Bel Espoir. Avec d'autant plus de plaisir que, pour cette nouvelle édition en direct de Bordeaux, diverses animations gratuites animeront de 20h40 à 23h00 les quais et la Garonne, au son des rythmes de la Banda les "Sans Soucis" et du  Peps Ban...   A bord du Sinbad (goélette 2 mâts), ce ne sera pas triste : on prévoit des chants de marins avec l'association "La fiancée du pirate" et des démonstrations et dégustations de fumage de poissons avec l'association Mêlos. Le fleuve se réjouira aussi :  trois départs de mini-croisières gratuites à bord de l’Aquitania des croisières Burdigala, sont prévus entre 20h30 et 22h00.

    • Où et quand ?

    Au Ponton d'honneur de Bordeaux, le vendredi 17 février 2012 à 20h35.

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    EN SAVOIR PLUS  :

    Le programme des animations de la soirée : cliquer ICI.

    Le site de Thalassa : cliquer ICI.