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Qualité de l'air. ALERTE PIC DE POLLUTION AUX PM10 dans l'agglomération bordelaise, publiée par AIRAQ. SIR (Seuil d'information et de recommandations) - Particules en suspension. 19 h 59, mercredi 18 janvier 2012.
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Qualité de l'air. ALERTE PIC DE POLLUTION AUX PM10 dans l'agglomération bordelaise, publiée par AIRAQ. SIR (Seuil d'information et de recommandations) - Particules en suspension. 19 h 59, mercredi 18 janvier 2012.
Pour lutter contre l'effet de serre et contenir le réchauffement climatique, le fluide réfrigérant utilisé jusqu'à présent dans les système de climatisation des véhicules, devrait être remplacé par un nouveau gaz, le HFO-1234yf. Sympa pour la planète, mais pas pour ses habitants. Ce fluide frigorigène présente en effet de grands dangers pour l'homme, comme le dénonce l'écologiste Michèle Rivasi, spécialiste des risques industriels.
L'Europe s'en mêle
L'euro-députée Europe-Ecologie doit organiser aujourd'hui, avec des scientifiques allemands, une conférence au Parlement européen de Strasbourg sur les dangers extrêmes de ce nouveau gaz que l'on commence à trouver sur les systèmes de climatisation des voitures. Adopté par la plupart des constructeurs automobiles pour remplacer le R134e actuel, progressivement interdit en raison de ses méfaits sur la couche d'ozone, ce produit a été mis au point par le spécialiste américain Honeywell. Le HFO-123yf a en effet le mérite de réduire de 99,8% les rejets de gaz à effet de serre. Le nouveau composé a déjà été certifié en Europe, aux Etats-Unis et au Japon et doit bientôt être utilisé par l'industrie automobile dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre engagée par la Commission européenne.
L'inquiétant revers de la médaille verte
Moins polluant, ce gaz inflammable et toxique peut en revanche mettre en danger la vie des conducteurs, des passagers, et des pompiers en cas d'accident. La température d'auto-inflammation du HFO-1234yf étant particulièrement très basse (405 °C), en cas d'accident de la route, les risques d'incendie sont grands et l'inflammation de ce gaz produit du fluorure d'hydrogène, qui se transforme en acide fluorhydrique - extrêmement toxique et corrosif - au contact de l'eau. Pas besoin d'être un grand chimiste ou un grand angoissé de la vie, pour imaginer l'importance des dégâts sur la santé des passagers du véhicule, si le liquide de refroidissement s'enflamme et que les pompiers interviennent, lance à la main, pour éteindre le feu...
Les remèdes aux torts causés à l'environnement par les activités humaines portent parfois atteinte à l'homme lui-même... Espérons que l'Europe se prononce pour l'interdiction de ce gaz éminemment dangereux. Mais cela ne doit pas impliquer pour autant de renoncer à préserver la couche d'ozone. Car les conséquences de l'accroissement de l'effet de serre ne sont pas non plus très bonnes pour l'homme... Alors, en attendant la mise en production industrielle d'un nouveau fluide frigorigène, inoffensif pour la couche d'ozone et sans danger potentiel pour l'homme, une suggestion (écolo bien sûr) : et si on renonçait à utiliser la clim' dans nos voitures ?
En savoir plus :
Le blog de Michèle Rivasi : CLIQUER ICI
Son interview et le dossier de France info : CLIQUER ICI
Naufrage du "Costa Concordia", 13 janvier. Photo AFP
Sudouest.fr nous alertait lundi 16 janvier, dès le début de l'après-midi : après l'accident qui a provoqué son naufrage dans la soirée du vendredi 13 janvier, et la mort de 6 personnes, les sauveteurs continuent à s'affairer autour de l'épave du gigantesque paquebot de croisière "Costa Concordia". Deux objectifs : retrouver des rescapés (il reste encore ce soir une quinzaine de disparus), mais aussi éviter l'explosion d'une véritable "bombe écologique". Le paquebot a fait naufrage tout près de l'île du Giglio, dans une zone naturelle protégée de la Toscane, superbe région italienne. Le ministre italien de l'Environnement, Corrado Clini, l'a confié dans une interview au quotidien italien "La Stampa" reprise par l'AFP : "Le navire a des réservoirs pleins de carburant, c'est un gasoil dense, lourd, qui pourrait se sédimenter dans les fonds, ce serait un désastre". Le ministre explique que le carburant pourrait "se disperser en mer, contaminant une côte exceptionnelle avec les effets, connus en pareil cas, sur la faune marine et les oiseaux". "Dès que ce sera possible, ce carburant sera extrait du navire. Le problème est qu'il faut tenir compte de l'équilibre précaire de la coque", a déclaré Corrado Clini. L'épave du mastodonte des mers joue en effet les équilibristes sur des rochers à moins de 50 mètres de la côte.
Des navires de croisière plus écolo
On peut se demander avec France Info si l'on doit encore courir le risque de laisser naviguer d'aussi gros paquebots, dont l'impact écologique sur certains fonds marins ou fluviaux est déjà jugé désastreux par les défenseurs de l'environnement, comme dans la lagune de Venise.
De son côté, l'organisation environnementale Robin des bois rappelle que le gigantisme des paquebots et d'autres types de navires comme les porte-conteneurs, inquiète depuis plusieurs années les spécialistes du remorquage et du sauvetage en mer. Cela ne date pas d'hier : cette course au gros inquiétait déjà Joseph Conrad, marin et écrivain, un mois après la tragédie du Titanic survenue dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, dont, étrange coïncidence, nous allons commémorer cette année le centenaire. Robin des Bois tirait la même sonnette d'alarme en octobre 2011, lors du naufrage du porte-conteneur Rena en Nouvelle-Zélande, en espérant que de nouvelles règles et de nouvelles précautions soient imposées aux constructeurs, aux armateurs et aux équipages des porte-conteneurs pour limiter les dégâts environnementaux en cas d'accident.
Maplanete.fr croise les doigts pour qu'une nouvelle catastrophe écologique marine ne se rajoute pas à un désastre humain déjà trop lourd.
Pour en savoir plus avec Sud Ouest : CLIQUER ICI.