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Sciences - Page 102

  • Biodiversité : les Bové père et fils, ennemis jurés de Xyllela, la "bactérie tueuse en série" d'oliviers

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    Joseph-Marie Bové, chercheur à Inra, spécialiste de la Xyllela faistidiosa. Photo archives Sud Ouest / Stéphane Lartigue

    Mauvaise nouvelle. Selon le site d’information « Corse net info », un cas positif de Xylella fastidiosa a été relevé ce mercredi en Corse-du-Sud sur des plants de polygale à feuille de myrte ("polygala myrtifolia"), dans une zone commerciale de la commune de Propriano. Un prélèvement, réalisé le 20 juillet par la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (FREDON), transmis au laboratoire de référence de l'ANSES, s'est révélé positif. 

    Les agriculteurs, notamment les oléiculteurs, de l’Île de Beauté redoutaient de voir arriver la bactérie "serial killer" d’oliviers sur leurs terres : hélas, c’est chose faite. Ce n'est pas faute d'avoir été dûment avertis par l'eurodéputé écologiste José Bové et son père, Joseph-Marie. Ce dernier, chercheur girondin et ancien directeur de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) à Bordeaux, est spécialiste de la Xyllela depuis 20 ans.

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  • Climat : les satellites surveillent l'évolution des littoraux et des sols de la planète

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    La baie d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) vue du satellite Pleiades du Cnes. Photo Cnes

    Le climat qui se réchauffe fait aussi chauffer les satellites. Et dans ce domaine, la France est en pointe. Eumetsat, le Cnes, la Nasa et la Noaa ont ainsi présenté, en juin dernier, le satellite d'océanographie franco-américain Jason-3. Prêt à être lancé cet été, il doit permettre de mesurer l'élévation du niveau de la mer au centimètre près. Il n'est pas le seul ni le premier à bosser dans ce secteur ultra-sensible. En Gironde, i-Sea surveille le littoral avec les données satellites Pléiades.

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  • Réchauffement climatique : une réalité tout ce qu'il y a de plus statistique !

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    Un iceberg au large de l'Argentine, 16 mars 2014. Photo archives AFP

    A chaque nouvelle étude ou article sur le réchauffement climatique, scientifiques et journalistes sont inondés d'e-mails et de messages sur les réseaux sociaux qui ne cessent de rabâcher que  "le climat ne se réchauffe pas". Arguant du fait, notamment,"le phénomène se ralentit depuis 1998". Le clan des climatosceptiques bouge encore.

    Leurre statistique

    On ose espérer que l'étude publiée le 4 juin dernier dans la revue américaine "Science"  leur clouera le bec. Une nouvelle analyse des températures relevées à la surface du globe remet en question le pic du réchauffement climatique au XXIème siècle. Et confirme que le ralentissement du réchauffement climatique depuis1998, décrit dans plusieurs études, dont le dernier rapport des experts du GIEC, est un leurre statistique.

    Pas de pause pour le réchauffement planétaire

    réchauffement climatique,étude,scienceAucune diminution discernable du réchauffement n’aurait été relevée entre la seconde moitié du XXème siècle –période de montée des températures liée aux activités humaines– et les quinze premières années du XXIème siècle, durant lesquelles ce phénomène paraissait se stabiliser.  Ce sont les conclusions des chercheurs de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) qui ont analysé des relevés de températures provenant de milliers de stations d’observations météorologiques à terre et en mer, sur des navires et des bouées. Les températures au XXIème siècle n’ont donc pas plafonné. Tout au contraire: le rythme d’élévation de la  température moyenne sur cette période est au moins aussi important que lors des cinquante dernières années du XXème siècle.

    Hé oui, la planète continue de se réchauffer... et le phénomène s'accélère

    réchauffement climatique,étude,scienceSelon leurs analyses, le monde s’est réchauffé à un rythme de 0,086 degré Celsius par décennie entre 1998 et 2012, soit deux fois l’estimation de 0,039 degré du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Entre 2000 et 2014, les chercheurs de la NOAA ont estimé la montée des températures mondiales à 0,116 degré en rythme décennal, soit une valeur proche de la période 1950 à 1999 (0,113 degré de hausse par décennie).  Le climatologue Michael Mann de l’université de Pennsylvanie, note aussi que l'année1998 qui avait été une année particulièrement chaude en raison de l’intensité inhabituellement forte du courant marin chaud du Pacifique El Niño, a fait paraître les années suivantes comme plus fraîches. Mais pour lui, dans le réchauffement climatique en cours, "il n’y a pas de pause ou de hiatus, mais un ralentissement temporaire". 

    Améliorer la fiabilité des données

    Ce qui n'empêche pas les scientifiques de s’inquiéter de l’exactitude des relevés des températures. Sur ce sujet, ils travaillent depuis de nombreuses années pour améliorer la correction des facteurs pouvant fausser les données et "cet effort est toujours en cours", a expliqué Thomas Karl, du centre national des données climatiques de la NOAA, principal auteur de ces travaux.

    Mais pour les climatologues coauteurs de l'étude publiée par" Science", pas de doute : leurs résultats et d’autres tendent à indiquer que le ralentissement du réchauffement depuis 1998 n’est qu’une illusion.

    Cathy Lafon

    #COP21 #maplanète

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