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Santé - Page 145

  • Coup de coeur. "Le goût du bio : ma cuisine gourmande"

    critique,culinaire,recette,editioncritique,culinaire,recette,editionEcolos gourmets et gourmands, que vos papilles se réjouissent ! Les éditions "Sud Ouest" viennent de publier un très bel ouvrage de Marie Chioca sur la cuisine bio : "Le goût du bio, ma cuisine gourmande". Comme le résume à merveille dans sa préface Bruno Verjus, auteur du blog "Food intelligence" et de l'émission "On ne parle pas la bouche pleine" (sur France culture) : "Cuisiner bio, voilà comment réconcilier agriculture, culture, passion, sensualité et plaisir". On ne saurait mieux dire. Comme on n'est pas là juste pour faire joli, rajoutons quand même que Marie Chioca, qui vit à la campagne dans la Drôme, est une jeune trentenaire, maman d'une grande famille de six enfants. Que "Le goût du bio" est son neuvième ouvrage, mais le premier aux éditions "Sud Ouest".  Enfin, que découvreuse sans pareille de produits bio, elle pratique une cuisine légère, saine et gourmande à souhait. Voilà qui met l'eau à la bouche.

    44 recettes bio

    critique,culinaire,recette,editionCe n'est pas rien pour une cuisinière : Marie Chioca nous donne "ses" trucs bio, les produits de "son" marché bio (huiles, épices, pains, oeufs...), avec leurs points de production et de vente, tout en détaillant une sélection de 44 recettes familiales d'entrées, soupes, desserts et pains aux titres exotiques, pour autant de voyages autour du monde qui commencent au bout du jardin. Bio et bon pour le moral, autant que pour la forme. Des recettes du quotidien ou du terroir et des recettes de fête, pour assurer rapidement au quotidien et préparer des petits plats raffinés, à déguster en amoureux... Mes trois favorites : la fougasse au kamu, marjolaine et tapenade, les spaghettis au pistou de la mer et la tatin de mangue rôtie au "caramel" de muscovado et sa petite glace "express" au citron bio. Miam !

    J'allais oublier l'essentiel. Cela va sans dire (mais c'est mieux en le disant) : pour confectionner tous ces délicieux petits plats, vous êtes priés de n'acheter que des produits de saison, bio, et locaux, autant que faire se peut.

    Vivement la suite !

    critique,culinaire,recette,editionTrois petits regrets, cependant. Aucune suggestion de vins, bio bien sûr, n'accompagne ces délices. Pas plus que de bière, cidre ou sirop... L'auteure habitant dans la Drôme, les lecteurs du Sud Ouest manquent aussi de suggestions d'approvisionnement réellement locales. Enfin,  "Le goût du bio" souffre d'une trop grande "générosité", qui le rend un peu touffu. Le livre condense ce qui pourrait (ou devrait) être décliné en plusieurs collections bio-culinaires... Les desserts, les entrées, les plats, les soupes, les recettes familiales, les recettes de fêtes, les recettes de pains, les ingrédients et produits : autant d'entrées différentes et de plaisirs bios et gourmets qu'on a envie d'approfondir.  Comme si profitant de l'occasion offerte à la cuisine bio, l'auteure avait voulu tout donner dans le même livre... Mais les gastronomes verts ne resteront pas sur leur faim et leur soif. Maplanete.fr vous donne l'info en avant-première : les éditions "Sud Ouest" s'apprètent à donner plein de petits frères à ce premier livre publié chez elles, par Marie Chioca...

    PLUS D'INFO

    • Le blog : retrouvez Marie Chioca et ses recettes sur son blog "Saines gourmandises" en cliquant ICI.

    Cathy Lafon

  • Journée mondiale de l'eau. Eau et pesticides : amis pour la vie ?

    eau.jpgLe 22 mars est la Journée mondiale de l'eau. Il ne nous échappe pas qu'elle tombe en pleine Semaine d'alternatives aux pesticides...

    Le hasard ferait bien les choses, si nous n'étions avertis de la délicate question de la présence dans nos nappes phréatiques de résidus phythosanitaires... Il ne s'agit nullement de joindre l'utile à l'agréable, mais de constater que de l'eau aux pesticides, il n'y a vraiment qu'un pas.

    Et là, pas de bonne nouvelle pour nous remonter le moral ... Ou si bonne nouvelle il y a, elle n'est qu'apparente. En 2010, le nombre de Français contraints de subir des coupures d'eau en raison d'un taux de pesticides trop élevé s'est effondré. De 34 300 personnes en 2009, on serait passé à 8 939 en 2010. Cela ne saurait mieux tomber, au moment où la France est sérieusement épinglée par Bruxelles, pour la qualité de ses eaux, surchargées en nitrates... 

    Des doses en pesticides en quantité cinq fois supérieures

    veillerettte.jpgLa France serait-elle plus vertueuse, quand il s'agit de réduire la présence des pesticides dans ses eaux, et donc dans son agriculture ? Raté. Il s'agit juste d'un jeu d'écriture, légal au demeurant, de la Direction générale de la santé. C'est ce qu'a découvert François Veillerette, de l'ONG Générations  futures. Grâce à une discrète directive du ministère de la Santé, en date du 9 décembre 2010, désormais l'eau du robinet peut contenir des doses de pesticides en quantité cinq fois supérieures ! "Pour répondre aux exigences dans la lutte contre la pollution de l’eau, soit on met tout en œuvre pour réduire la présence des substances nocives, soit on préfère remonter les taux et prétendre à une amélioration de la situation. C’est un peu comme si on changeait les degrés sur un thermomètre pour faire croire qu’il fait moins chaud.", commente François Veillerette, sur le site internet OWNI.

    eau potable.jpgUn drôle de cocktail

    "Mais c'est pas bon, tout ça !" Pas de panique, internautes de peu de foi  : il faut "relativiser". Ce sont des résidus chimiques qui restent très faibles, selon les experts du ministère de l'Agriculture. Ouf, on a eu chaud. Sauf qu'on ne peut s'empêcher de penser qu'ils se cumulent avec ceux, nettement plus importants, admis dans les fruits et légumes. Dont l'addition des doses admissibles n'a jamais non plus véritablement été prise en compte. Cette remarque frappée au coin du bon sens, constitue d'ailleurs un des thèmes privilégiés de Veillerette et de bon nombre de scientifiques spécialisés dans la question des résidus chimiques présents dans notre alimentation. Comme nous suivons les consignes des "cinq fruits et légumes par jour" : pesticides au petit-déj, pesticides aux repas, bien arrosés d'eau pour faire descendre le tout... Sacré cocktail final pour la santé !

    Pollueurs-pas payeurs

    Une telle "prescription" ne va pas non plus dans le sens du principe "pollueur-payeur", auquel échappe largement déjà l'agriculture française sur l'eau, comme le souligne un rapport du Conseil d'Etat de juin 2010 : "L'eau et son droit". "L'agriculture bénéficie d'une situation historiquement dérogatoire ; elle occasionne des pollutions très importantes, qui contrarient les efforts nationaux d'amélioration de la qualité de l'eau et valent à la France des poursuites et des condamnations répétées par les autorités communautaires", souligne la vénérable institution. Toujours selon le Conseil d'Etat, "les agriculteurs ont en outre été dispensés, de fait, du paiement des redevances de dépollution normalement dues aux agences de l'eau, tout en bénéficiant de leurs aides". Pourtant, et c'est toujours le Conseil d'Etat qui parle, l'agriculture est à l'origine de de 60 % de la pollution par les phosphates, de 70 % de celle par les pesticides et de 75% de celle par les nitrates. Les Français eux paient la double facture : avec leur porte-monnaie, pour les coûts liés à la dépollution, et éventuellement, avec leur santé.

    Je sais pas vous, mais moi, je vais me remettre un petit coup de ce délicieux vin bio, comment s'appelle-t-il déjà... ?

    Cathy Lafon

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  • Coup de coeur. Histoires d'eau

    bertrand.jpg

    "La soif du monde" :  Yann Arthus-Bertrand s'attaque aux problèmes de l'eau (France 2)

    journée mondiale de l'eau,protection,préservation,plage,nettoyageSemaine bien remplie pour l'écologie. Durant la Semaine pour les alternatives aux pesticides, on célèbre aussi la Journée mondiale de l'eau, le 22 mars. Après le Forum mondial de l'eau, qui vient d'avoir lieu à Marseille, pas question de mollir sur les les problématiques liées à la ressource en eau : préservation, partage, accessibilité, gouvernance... Ma planete.fr vous propose de retenir deux dates, parmi les multiples événements, colloques, actions, organisés partout dans le monde à cette occasion.

    Mardi 20 juin, 20H35 sur France 2 :  "La soif du monde", un film-documentaire événement. Après "Home", sorti en 2009 à grande échelle, le photographe Yann-Arthus Bertrand diffuse "La soif du monde", présentée lors du Forum de l'eau à Marseille, juste avant la Journée de l'eau du 22 mars. Réalisé par Baptiste Rouget-Luchaire et Thierry Piantanida - "les co-auteurs du film", dit Arthus-Bertrand -, il sera présenté dans une soizantaine de pays par l'Agence française de développement. Il est libre de droits pour les écoles, les associations.

    Au-delà des images, le film s'appuie sur des chiffres :il faut 330 litres d'eau pour faire une baguette, 15.000 litres d'eau pour un kilo de viande - 15 fois plus que pour un kilo de céréales -, si l'on considère l'ensemble le la chaîne de production. 85% des eaux ne sont pas retraitées, 60% des villes n'ont pas de station d'épuration : "l'exode rural fait que les gens arrivent plus vite que les stations ne se construisent", dit Arthus-Bertrand. Ce qui entre en résonnance avec les conclusions du rapport WWF sur l'empreinte eau de la France, qui a comptabilisé l'eau nécessaire à la fabrication de tous les produits consommés par les Français. Comme le rappelle le site internet Terra Eco, chaque année, à lui tout seul, un seul de nos compatriotes absorbe 1 786 m3 du précieux liquide. Soit l'équivalent du volume de deux Boeing 747 ! 

    Samedi 24 mars : dans le cadre de  "Initiatives Océanes" 2012, à l'initiative de la Surfrider Foundation, tous à Biscarrosse (Landes), pour une grande opération "Plages propres"!

    bisca.jpg-10 h 30 : conférence au Cinéma Atlantic de Biscarrosse-Plage : "Le Fonctionnement dunaire et la problématique des déchets"

    -14 h : Rendez-vous plage du Vivier pour le nettoyage des plages  : "Soyez fiers participez au nettoyage desp lages, des lacs et des rivières", dans le cadre des Initiatives océanes, du 22 au 25 mars.  Opération organisée par Sylvain REVEZ,  avec le soutien de la mairie de Biscarrosse, l'association "Le littoral à cheval" et le Comité de Vigilance de Biscarrosse. 

    Contact : s_revez@hotmail.com  06 10 48 90 48.

    -16 h45 : A l'issue du nettoyage, flash mob, et danse  ! 

    Le Bureau de Chercheurs de Coincoins participera au nettoyage de la plage du vivier à Biscarrosse-Plage organisé par la Surfrider foundation Europe. A l’issue de la journée, l'association invite tous les participants pour un flash mob géant, avec Pouky, à  16 H 45. D'ci là, Biscamoove organise encore deux répétitions avec un de ses professeurs de danse :  vendredi 23 mars : de 19 à 21h  salle de la Maison de la Foire ; samedi 24 mars : de 16h à 16h45 (plage du vivier).

    Plus d’info : Bureau Chercheurs de Coincoins, 06 68 06 11 78, bureau.coincoin@gmail.com

    Pour retrouver toutes les Initiatives Océanes sur le site de Surfrider foundation : cliquer ICI.

    Cathy Lafon

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