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Mis au point par des chercheurs grenoblois, Métapapier est un papier peint qui filtre les ondes électromagnétiques d'un réseau WiFi ou d'un téléphone mobile, sans pour autant parasiter les ondes radio ou les fréquences de secours.
De prime abord, rien ne le différencie d'un papier peint standard. Signe particulier : il intègre des motifs tracé sà l'encre conductrice, contenant des particules d'argent et permettant de "filtrer jusqu'à trois fréquence à la fois". Outre une sécurité informatique améliorée, il apporte également une précieuse réponse aux personnes souffrant d'électro-sensibilité. Mais pas seulement. Selon Pierre Lemaitre-Auger, enseignant et chercheur à Grenoble INP, ce papier peint donnera « aux gens qui le souhaitent la possibilité de se prémunir et d'avoir un très faible niveau d'ondes dans leur appartement.» Cette innovation devrait donc permettre aussi à tous ceux qui le désirent, de pratiquer à domicile une prévention sanitaire limitant leur exposition aux ondes élecromagnétiques.
Selon Environnement Magazine Cleantech, le papetier Ahlstrom sera le détenteur exclusif de la licence de fabrication du papier-peint anti-wifi de Metapapier (voir EMC n° 102). La commercialisation débutera d'ici à la fin de l'année : « Une étude est en cours pour déterminer l'intérêt des marchés domestiques, commerciaux et industriels », précise à EMC Philippe Lacazale, chef de projets chez Ahlstrom. Ces papiers inventés au CTP pourraient ainsi être proposés dans le commerce à partir de début 2013, à un prix qualifié de "raisonnable" , "équivalent à celui d'un papier peint classique de moyenne gamme". Décliné dans de multiples versions de motifs et de couleurs, déco oblige.
Le distributeur automatique de légumes bio des Jardins de Mesples
Pour les écolos, le bonheur est bien dans le Gers, décidément très fertile en iniatives durables ! Ce département éco-modèle ne se contente pas d'héberger le premier collège de France dont la cantine sera 100 % bio à la rentrée 2012 (le collège Carnot, à Auch), ni d'être devenu le premier de France à expérimenter le tri et le recyclage de tous les plastiques : c'est également en terre gersoise qu'est né le premier distributeur automatique de légumes bio du Sud-Ouest.
Sébastien Lasportes et Sonia Coron, agriculteurs de la ferme biologique de Mesples (Castéra-Verduzan, Gers)
Plus local, ça n'existe pas
Reportage en 2008, sur un distributeur automatique de légumes
L'idée de génie a germé à Castéra-Verduzan, dans le cerveau fertile de Sonia Coron et Sébastien Lasportes, deux agriculteurs associés de la ferme biologique de Mesples, à la suite d'un reportage à la télévision sur des distributeurs automatiques de légumes frais. Il en existe en France depuis plusieurs années : deux ont été installés en 2010, dans la région lyonnaise, puis un en février 2011, dans le Loir-et-Cher... Puis, l'idée a pris forme dans le garage du domicile de Sonia où a été installé, en juillet dernier, le tout premier distributeur automatique de légumes bio de la région, les Jardins de Mesples. Cultivés par les deux agriculteurs à 3 km de là, les légumes du jour ou de la veille, tout frais ramassés, lavés et soigneusement préparés, sont installés dans le distributeur, pour les Castérois mais aussi pour la clientèle de passage.
Le top du circuit court
Si ce système existe déjà dans la région pour les yaourts et le lait (il existe ainsi des distributeurs de lait cru à Bordeaux, mais aussi à Marmande, Tonneins, Villeneuve-sur-Lot, Toulouse...), c'est la première fois qu'il est mis en place dans la région par un agriculteur pour des légumes. Bio, ça va de soi. L'intérêt pour le consommateur est évident. L'intérêt, pour Sonia Coron et Sébastien Lasportes, est qu'ils peuvent vendre une partie de leur production directement au consommateur, sans rester rivés à leur comptoir. Quant au reste de leur production, il part dans les paniers de deux Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) en région toulousaine et alimente les assiettes du lycée de Condom, dont les Jardins approvisionnent aussi l'Intermarché.
Comment ça marche ?
La machine en inox fonctionne sans chichi, exactement comme un distributeur de boissons. Avec un contenu nettement plus sain... Elle accepte pièces et billets et rend la monnaie. Après avoir glissé l'argent dans une fente, on tape le numéro de la case contenant les légumes que l'on souhaite. Et hop, deux salades bio bien croquantes pour 2 € ! Réapprovisionné plusieurs fois par jour, le distributeur est ouvert du mardi au vendredi , de 8 h à 21 h, et le samedi de 8 h à 14 h .
Juste une question : jusqu'où le Gers ira-t-il dans sa transformation écologique ?
C'est une information du Journal de l'environnement du 2 mai et une grande première en France pour une victime de produits phytosanitaires : l'Etat français a été condamné par la justice à indemniser un agriculteur lorrain ayant développé un cancer après avoir été exposé à des pesticides et des herbicides. Après quatre années de combat, le céréalier Dominique Marchal a finalement obtenu gain de cause.
Dominique Marchal, 54 ans, est l’un des premiers agriculteurs dont la maladie ait été reconnue comme maladie professionnelle en 2006 par le tribunal des affaires de sécurité sociale d'Epinal. Il a développé en 2002 un syndrome myéloprolifératif. «Dès que j’ai appris que j’avais un problème de sang, j’ai su que c’était à cause des produits que j’avais manipulés. Depuis 1976, j’étais chargé au sein du GAEC du traitement de 400 à 500 hectares de céréales. Et nous procédions jusqu’à 5 traitements par an!». Pour sa femme et lui, un long et difficile combat commence : l’agriculteur doit prouver par lui-même que les matières actives utilisées pour le traitement contenaient du benzène, un cancérigène avéré...
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