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Pollution - Page 344

  • Semaine du développement durable. "Tara", le navire d'exploration polaire, fait escale à Bordeaux

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    Tara lors d'une expédition polaire Photo DR

    C'est une grande première pour le port de la Lune : du 1er au 7 avril, le voilier "Tara" est amarré pour la première fois au coeur de Bordeaux, au Ponton d'honneur - Quai Richelieu, devant la Maison Eco-Citoyenne.

    rencontre,auteur,livre,arctique,banquise,tara,expédition,bateau,bordeaux,escaleObjectif du navire d'exploration polaire à Bordeaux : sensibiliser le public au dérèglement climatique et à la crise écologique qui menace la planète et nos océans, en partageant l'aventure de l'expédition "Tara Oceans".  Pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas déjà, "Tara" est une goélette unique en son genre qui sillonne depuis plusieurs années les océans pour des recherches scientifiques et qui véhicule un message écologiste que l'humanité aurait tout intérêt à prendre urgemment en compte... Autant dire que, dans le cadre de la Semaine du développement durable, ça tombe pile-poil !

     "Nuit polaire, été austral"  : rencontre avec Vincent Hilaire, membre de l'expédition Tara


    Vincent Hilaire - D'un Pôle à l'autre par TernogDesign

    Plusieurs événements ponctuent cette étape bordelaise, l'une des dernières escales de la légendaire goélette Tara qui fait rêver bon nombre d'écolos, avant un nouveau grand départ pour l'Arctique. Et, notamment, une rencontre avec Vincent Hilaire auteur du livre "Nuit polaire, été austral", au café-restaurant-librairie Les Mots Bleus, à l'initiative de l’association BIBLIO qui publie son quarante-quatrième numéro : "Livres des pôles". 

    rencontre,auteur,livre,arctique,banquise,tara,expédition,bateau,bordeaux,escaleNavigateur, écrivain, photographe, cameraman, journaliste, Vincent Hilaire (photo ci-contre) a été le correspondant de bord du navire d'expédition polaire "Tara", d’abord en Arctique pendant la nuit polaire du 23 septembre 2007 au 23 février 2008 lors de l’expédition scientifique Tara Arctic, puis en Antarctique en janvier 2011 lors de l’expédition scientifique Tara Oceans.  Le passage de la goélette à Bordeaux était donc l'occasion ou jamais de permettre aux Bordelais de rencontrer Vincent Hilaire afin de partager avec lui les expériences arctiques de Tara. Avec une pensée pour l'équipage du voilier bordelais Coriolis 14, parti le 21 juin 2012 faire le tour de la Terre par les deux pôles, pour sensibiliser également l'opinion au réchauffement climatique et à la fonte de la banquise.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • La rencontre avec Vincent Hilaire, c'est où, c'est quand ? Mercredi 3 avril à 18h, Aux Mots Bleus, café – restaurant – librairie, 40, rue Poquelin Molière (Bordeaux centre).
    • Le site de Vincent Hilaire : cliquer ICI 
    • Le site de Tara expéditions : cliquer ICI
    • Le programme de l’escale bordelaise de Tara : cliquer ICI 
    • Attention : on peut visiter le bateau, le samedi 6 avril de 10h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche 7 avril de 10h à 12h.  Mais il faut réserver en cliquant  ICI

    A LIRE

  • Nucléaire : la centrale de Blaye (Gironde) sur la liste noire de Greenpeace

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    La fermeture de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) jugée prioritaire par Greenpeace Photo DR

    Une étude de Greenpeace, publiée le 28 mars, estime que quatre centrales françaises sont au moins aussi dangereuses que  Fessenheim, la doyenne des centrales du pays, promise à la fermeture d'ici à la fin 2016 par François Hollande.

    En plein débat national sur la transition énergétique lancé par le gouvernement en novembre 2012,  dont elle boycotte le processus officiel, et à la veille de l'ouverture des premières Journées nationales de l'énergie, l'ONG en rajoute une couche pour inciter la France à sortir du nucléaire. Dans son rapport intitulé : "50 % de nucléaire : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité", sur les dix-neuf sites français, Greenpeace inscrit sur sa liste noire quatre autres  sites à "fermer en priorité" : le Blayais (Gironde),  Bugey (Ain), Gravelines (Nord) et le Tricastin (Drôme), en évaluant leur vulnérabilité et les conséquences économiques potentielles d'un accident.

    risque nucléaire,liste noire,greenpeace,sécurité,rapport,fermeture,centrale nucléaire,blayais,fessenheim,tricastin,bugey,gravelines"Pourquoi seulement moi ?"

    Jeudi matin, à l'aube, une dizaine de militants de Greenpeace ont déjoué la surveillance pour projeter, pendant une dizaine de minutes sur la centrale de Fessenheim (photo ci-contre) le texte : "Pourquoi seulement moi ?". "Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d'au moins vingt réacteurs à horizon 2020", souligne Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, en référence à l'engagement du président de la République de baisser la part du nucléaire de 75 à 50 % d'ici à 2025 dans la production d'électricité. "Fermer uniquement Fessenheim est une manœuvre politique. Cela ne nous permet pas d'atteindre l'objectif présidentiel mais surtout d'autres centrales sont aussi dangereuses", ajoute-t-elle.

    "Trois séries de critères"

    Pour définir les quatre autres centrales à fermer en priorité, Greenpeace a examiné "trois séries de critères" : le niveau de sûreté des centrales (âge, puissance, nature du combustible, dont le MOX...), les risques d'"agressions externes naturelles ou non naturelles" (inondation, séisme, risque industriel, incendie...) et les conséquences sanitaires et économiques d'un accident (proximité d'une frontière ou d'une grande métropole, activités économiques proches...). L'étude de l'ONG insiste notamment sur les conséquences sanitaires et économiques d'un éventuel accident grave qu'elle a mesurées en fonction de la densité de population et des activités dans la région :"Comme à Tchernobyl ou à Fukushima, toute zone d'exclusion deviendrait zone morte pour au moins des décennies" souligne Greenpeace. 

    Le cas de la centrale du Blayais

    Dans la région, c'est le site du Blayais qui est pointé par l'ONG qui relève, entre autres, les possibles impacts d'un accident sur l'activité viticole. Construite de 1981 à 1983, la centrale a 30 ans. Situé à 45 km de Bordeaux et à 50 km de Royan, elle est refroidie par l'estuaire de la Gironde. Selon Greenpeace, son principal risque est sismique et des documents confidentiels échangés entre l'IRSN et EDF en 2003 montreraient que la structure de la centrale aurait été sous-dimensionnée par rapport aux risques réels de tremblements de terre. Le risque d'inondation, depuis la tempête de 1999, inquiète également l'ONG, malgré les travaux effectués sur le site pour renforcer sa sécurité sur ce point. Après Fukushima, l'argument interpelle, même si le risque sismique de la zone de la centrale du Blayais est très faible, ce qui n'est pas le cas de l'archipel japonais. Environ 1,5 millions de personnes vivent à moins de 70 km du site, dont l’agglomération Bordelaise avec son million d’habitants.

    Des défaillances déjà pointées par l'Europe

    Les défaillances relevées par Greenpeace pour les cinq sites listés confortent les conclusions de la Commission européenne qui, en octobre dernier, les avaient pointées dans son rapport post-Fukuhsima sur la sécurité du parc électronucléaire français. Ces carences avaient auparavant été relevées cinq mois auparavant par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française, dans son propre rapport.  De son côté, EDF met en avant les 10 milliards d'euros d'investissement programmés après Fukushima afin de mettre les sites nucléaires aux normes de sécurité exigées.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Pour consulter le rapport de Greenpeace sur les 5 centrales nucléaires à fermer en priorité en France : cliquer ICI
    • Le site de la centrale du Blayais : cliquer ICI

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  • La pollution de la plage de Lacanau, dimanche 24 mars, n'en était pas une

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    Lundi matin, le plancton laissé par la marée sur la plage de Lacanau était visible Photo Sud Ouest / Juline Lestage

    C'est une excellente  nouvelle : "la pollution mystérieuse", dimanche, sur la plage centrale de Lacanau-Océan (Médoc), n'en était pas une. Il s'agissait bien de nappes de planctons, un phénomène classique et naturel sur nos côtes.

    Un tweet et une photo déclenchent le buzz sur internet

    Les promeneurs avaient été alertés par une bande noirâtre flottant dans l'eau et des boulettes sur la plage ressemblant à des résidus d'hydrocarbure. En pleines journées "Initiatives Océans", où Surfrider appelait à nettoyer les plages du littoral de leurs déchets, l'information d'une éventuelle pollution tweetée par Antoine Estève, journaliste d'I-Télé et de Canal +,  fait aussitôt le buzz sur les réseaux sociaux : les défenseurs de l'environnement sont chatouilleux et prompts à réagir. 

    Sud Ouest.fr et le blog Ma Planète reprennent l'info, vers 17 h. Un peu vite, peut-être. Mais les exemples de pollutions et d'accidents environnementaux, plus ou moins graves, pour lesquels on a tardé à informer le public sont tellement nombreux dans l'histoire de l'écologie (du nuage de Tchernobyl à la récente pollution de l'usine Smurfit l'été dernier sur le Bassin d'Arcachon, en passant par la catastrophe de la plate-forme pétrolière du golfe du Mexique) qu'on se dit qu'il vaut peut-être mieux courir le risque de crier au loup pour rien, quitte à se réjouir d'avoir eu tort : les dégazages sauvages de bateaux dans l'océan ne sont, hélas, pas rarissimes, et occasionnent régulièrement des pollutions aux hydrocarbures dont on a du mal à identifier les origines... Avant de finir en justice, car c'est un délit environnemental grave. 

    Des analyses identifient une "source d'origine végétale"

    Quoiqu'il en soit, concernant l'épisode de dimanche dernier, la préfecture maritime de l'Atlantique a  indiqué que les analyses réalisées avaient identifié « une source d’origine végétale ». Dans les prochaines semaines, une analyse supplémentaire demandée par la municipalité devrait confirmer ce qui a été identifié par le laboratoire de la préfecture maritime. À l’Ifremer d’Arcachon (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), on évoque plus scientifiquement « des productions de dégradation de détritus végétaux ». C’est-à-dire des organismes planctoniques qui remontent à la surface par nappes, un phénomène courant avec la luminosité et l’eau qui commence à se réchauffer. Toutefois, l’Ifremer, qui n’a pas procédé aux analyses, se veut prudent.

    "Les eaux rousses"

    Chez les gens du coin, des surfers, pêcheurs et habitants l'ont amère : on aurait dû nous demander ! On connaît bien ce phénomène "d'eaux rousses" ! L'un d'eux a d'ailleurs laissé sur le blog Planète un commentaire fumasse, au bas de l'article de dimanche, consacré à cette pollution qualifiée de "mystérieuse". Certes. Mais la mer est notre patrimoine naturel à tous, surfers, riverains, mais aussi promeneurs venus d'ailleurs... Une alerte avait été lancée dimanche : elle aurait hélas pu être justifiée. Heureusement, elle semble bien s'avérer fausse. Et elle a finalement le mérite de faire de la pédagogie sur un phénomène naturel méconnu au-delà de la région.

    Ma Planète, pour sa part, ne peut que se réjouir de voir que le nombre de "Sentinelles" de l'environnement sur notre littoral ne cesse de croître... L'océan n'en sera que mieux préservé et ses eaux plus propres.

    Cathy Lafon

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