Vidéo. 7 ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les voix de Mme Kanno et de Naoto Kan

Le premier ministre japonais, Naoto Kan, le 10 avril 2011, en visite sur le port d'Ishinomaki, dans la région de Fukushima, après le séisme suivi du tsunami qui a ravagé le nord-est du Japon et la centrale de Fukushima-Daiichi. Photo archives AFP
Vente de réacteurs EPR à l’Inde, soutien à celui voulu par la Grande-Bretagne à Hinkley Point, recul sur l’objectif de réduction à 50 % de la part d’électricité d’origine nucléaire prévu dans la loi de Transition énergétique : en France, le pays le plus nucléarisé au monde avec 58 réacteurs, le soutien de l’État à l’atome ne semble pas faiblir. Dans ce contexte, à l'occasion du septième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011, deux voix venues du Japon veulent alerter sur le risque de l'atome : celle d'une riveraine de la centrale détruite, Mme Kanno, et celle de l'ancien-premier ministre japonais, Naoto Kan, qui a dû gérer en 2011 une crise nucléaire majeure qu'il estimait jusqu'alors impensable.


"Sous l'autorité de la préfète de la Meuse, une opération menée par 500 gendarmes a débuté ce matin à 6h15", a déclaré ce jeudi sur son compte Twitter Gérard Collomb, mettant ainsi à exécution une décision de justice prise en avril par le Tribunal de Grande Instance de Bar-le-Duc. "Nous ne voulons plus qu'il y ait en France des zones de non droit", a commenté le ministre de l'Intérieur. Vent debout contre cette évacuation (photo AFP ci-contre),