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Nature - Page 442

  • L'élection de Hollande est-elle une bonne nouvelle pour l'écologie ? Donnez votre avis.

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    "Le ciel de l'écologie, plutôt nuageux jusquà présent, va-t-il enfin s'éclaircir et virer au bleu ?"  Après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, pour les écolos,  c'est bien sûr  "la" question" du moment.

    C'est une évidence : l’écologie, au sens strict du terme, n'est pas la tasse de thé de François Hollande. Dans ses 60 engagements pour la France en effet, la priorité n’a pas été donnée à ces questions. Pas plus d'ailleurs que dans les programmes des autres candidats, à l'exception notoire mais pas vraiment surprenante de celui d'Europe-Ecologie les Verts, dont la candidate, Eva Joly, a récolté en outre un score particulièrement faible au soir du premier tour de l'élection présidentielle. De là à en déduire que, pour les Français, l'écologie ne serait plus une préoccupation importante, il y a un grand pas qu'il convient de ne surtout pas franchir, comme en témoignent les enquêtes d'opinion les plus récentes... dont le sondage BVA, publié par "Sud Ouest" le 11 mai, qui montre que 53 % des Français souhaitent la présence de ministres écolos au gouvernement.

    "L'écologie et l'environnement sont des leviers pour sortir de la crise."

    Concernant François Hollande, il est tout aussi évident qu'il partage avec les écologistes (ou que les écologistes partagent avec lui) un certain nombre de valeurs républicaines et démocratiques (sur la justice, la lutte contre la corruption, le "vivre ensemble"...). Et qu'il soutient également fermement l’idée d’une transition écologique et énergétique, nécessaire, pour les écologistes comme pour lui, à la revitalisation de  l'industrie française et à la création (ou re-création) d'emplois.  « L’écologie et l’environnement sont des leviers pour sortir de la crise. (…) C’est de notre responsabilité de permettre de passer d’une économie à une autre », déclarait-il lors du congrès de France Nature environnement et a-t-il réaffirmé lors de son premier discours de président fraichement élu, au soir du 6 mai.

    Une transition qui devrait être financée par une taxe sur les transactions financières, par la nouvelle Banque publique d’investissement que le candidat espère voir créer et par l’épargne des Français (à travers le doublement du plafond du livret développement durable) notamment.

    Cette victoire est-elle « une chance pour l’écologie » ?

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    Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe-Ecologie les Verts Photo AFP

    Pour Cécile Duflot, la réponse est : "Oui". La patronne d'Europe-Ecologie les Verts, ministrable dans le futur gouvernement de François Hollande, pense, elle, que l'élection de Hollande « contribuera à relancer la mobilisation pour la transition écologique, la lutte contre le changement climatique, la réduction de la part du nucléaire, la préservation de la biodiversité et de nos espaces naturels, l’action contre les pollutions de l’air, du sol et des eaux, une agriculture paysanne et une alimentation de qualité. »

    Le nouveau Président a en effet promis qu’il tiendrait de grandes assises sur l’énergie devant déboucher sur « une loi de programmation énergétique », qu'il amorcerait la sortie du nucléaire en fermant la centrale de Fessenheim et qu’il favoriserait l’agriculture biologique - mais sans fixer d’objectifs - , les circuits courts et la protection de la biodiversité.

    Mais tous les écologistes ne se reconnaissent pas dans Europe-Ecologie les Verts.

    Certains émettent de sérieuses réserves devant la volonté du parti écolo de participer au premier gouvernement du nouveau président de la République. C'est le cas de l'association environnementale Robin des bois, qui  reproche aux Verts de se comporter en "capitalistes de l'écologie" et assimile leur empressement à entrer dans un gouvernement de gauche à leur propension à avaler des couleuvres. L'association souhaite avant tout que "Le Ministère d’Etat en charge de l’Ecologie, quels que soient son nom et son périmètre, soit attentif à la diversité des revendications, des réflexions et des solutions susceptibles de préserver la biodiversité, le bien-être des populations et les fonctions vitales de la Planète."

    Quid des divergences majeures "écolos-PS" ?

    Socialistes et écologistes resteront-ils prisonniers de leurs oppositions "écologiques" ou sauront-ils les dépasser en recourant au dénominateur commun de leurs convergences? Les optimistes interprètent les évolutions récentes du conflit de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes comme l'expression d'un désir commun d'avancer vers une société plus écologique.

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    Nantes, le 3 mai 2012. Manifestation à  Nantes contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Photo AFP

    Il existe en effet plusieurs points de discorde environnementaux entre socialistes et écologistes, dont un certain nombre de contentieux locaux, souvent liés à des projets d'infrastructures, comme la LGV Atlantique, ou encore le conflit autour de la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes (Loire-Atlantique). Projet soutenu par le maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault, dont le nom figure en bonne place sur les listes officieuses des futurs premiers ministrables de Hollande, l'aéroport du gand-ouest (AGO) est un combat emblématique pour les écologistes, qui s'y opposent fermement depuis des décennies. Signe d'une volonté mutuelle d'apaisement des tensions "écologiques" dans le contexte politique actuel, les paysans qui s'opposent aux expropriations et aux expulsions ont signé le 8 mai un accord avec une délégation du PS de Loire-Atlantique. Ils interrompaient ainsi la grève de la faim par laquelle ils avaient choisi de relancer leur action, en limitant leurs revendications pour demander non plus l'abandon du projet, mais l'arrêt des expulsions, le temps de "laisser parler le droit". C'est-à-dire d'avoir épuisé tous les recours judiciaires en cours. Stratégie gagnant-gagnant : les écolos ont obtenu ainsi un véritable moratoire et François Hollande en retire un certain mérite. Refusant en effet de laisser pourrir un dossier en passe de devenir un nouveau Larzac, le nouveau président a, selon Géraud Guibert, un de ses conseillers, "fait comprendre à Jean-Marc Ayrault qu'un compromis était nécessaire".

    Autre sujet délicat, la sortie du nucléaire, où écolos et socialistes sont bien loin de l'accord parfait, même si François Hollande a pris des engagements fermes sur la fermeture de Fessenheim et la réussite de la transition énergétique...


    François Hollande explique sa position sur le nucléaire, lors du débat télévisé face à Nicolas Sarkozy, le 2 mai 2012

    Le spectre du Grenelle de l'environnement

    Il y a cinq ans, Nicolas Sarkozy, avec les perspectives du Grenelle de l'environnement, avait suscité après son élection bien des espoirs dans les rangs des écolos, conscients que les enjeux de l'écologie dépassent les clivages traditionnels  "gauche-droite".  Avant de les faire sombrer dans le désespoir avec les reculs qui ont suivi, symbolisés par sa phrase assassine au Salon de l'agriculture de Paris, en 2010  : "L'écologie, ça commence à bien faire !".

     Bridget Kyoto analyse le Grenelle de l'environnement

    En sera-t-il de même avec Hollande ? Ou au contraire, l'écologie, avec la protection de l'humain, de la santé, de l'environnement et des ressources de la planète,  la lutte contre le réchauffement climatique et la gestion de l'après-pétrole et de la transition énergétique, auront-elles enfin leur chance en France dans les cinq ans qui viennent ?

    Et vous, qu’en pensez-vous ? Estimez-vous que François Hollande fera avancer les questions d’environnement ?   Ou pas ? Donnez votre avis dans vos commentaires, ou en cliquant ICI.

    Cathy Lafon

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  • Il y a 26 ans : Tchernobyl, la douleur de "La terre outragée"

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    Le réacteur n° 4 de la centrale de Tchernobyl est recouvert par un sarcophage de fortune. Photo AFP

    Dans l'univers très particulier des réacteurs nucléaires, quand on a explosé, le sarcophage c'est très tendance. La centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl va donc s'offrir un nouveau sarcophage pour le 26ème anniversaire de l'explosion de son quatrième réacteur. Et le 26 avril prochain, date anniversaire de ce qui reste la plus grande catastrophe nucléaire qu'ait connue l'humanité à ce jour, débutera l’assemblage de ce nouveau tablier destiné à réduire tout risque de menace radioactive.

    Mais ce cadeau coûteux n'effacera pas d'un coup de baguette magique la tragédie de milliers de vies humaines brisées et torturées par l'ennemi invisible et monstrueux qui a pris possession des lieux, voici 26 ans : "la douleur", aurait dit Marguerite Duras... Cette douleur, un film, "La Terre outragée", parvient à nous la faire éprouver.

    Un cadeau d'anniversaire à 1,5 milliards d'euros


    L'arche de Tchernobyl 

    Le sarcophage doit venir se poser sur la chape de béton qui avait recouvert les restes du quatrième réacteur de la centrale. Posée en urgence peu de temps après l'explosion du réacteur, cette chape  aujourd'hui fissurée ne permet plus d'exclure toute fuite radioactive. Un nouveau sarcophage, une arche gigantesque de 108 mètres de haut et de 20.000 tonnes, parfaitement étanche, va donc être posé autour de la centrale. Réalisé par un consortium formé des sociétés françaises Bouygues et Vinci, il a déjà été assemblé à proximité de la centrale.

    Pharaonique, le projet aurait pu être abandonnée faute de financement, mais la solidarité internationale a permis de mener à bien un chantier incontournable. En effet, tandis que le coût total de l'opération s'élevait à 1,5 milliard d'euros, 750 millions manquaient toujours à l'appel au printemps dernier. 550 millions avaient alors été débloqués par la communauté internationale, les 200 millions restant avaient été fournis par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Berd. La nouvelle enceinte devrait être finie à la mi-2015.

    Un coût pour la santé humaine plus difficile à évaluer, mais tout aussi démesuré

    Le chiffrage des conséquences sur la santé humaine de la catastrophe de Tchernobyl fait naturellement l'objet de polémiques. Selon le rapport Greenpeace de 2006, qui présentait les travaux de 60 scientifiques du Bélarus, d’Ukraine, de Russie et d’autres pays et se basait sur plus de 500 études scientifiques référencées, l’impact sanitaire de la catastrophe de Tchernobyl est largement sous-estimé par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). En contradiction avec les affirmations de l’AIEA et de l’OMS - reconnaissant en tout et pour tout 54 morts, 400 irradiés et 4 000 cancers de la thyroïde - les études épidémiologiques contenues dans ce rapport concluent que, au cours des quinze dernières années, la catastrophe a entraîné 200.000 décès supplémentaires et qu’il faut s’attendre à plus d’un quart de million de cancers à venir, dont environ 100.000 à 400.000 cancers mortels radio-induits en Ukraine, Biélorussie et en Russie. La vérité est au moins entre les deux : l’ambassade d’Ukraine annonçait déjà 25 000 morts en 2004 uniquement parmi les "liquidateurs soviétiques", et en 2006, 85% des enfants du Bélarus étaient malades…

    Tchernobyl : désert "officiel"  pour encore au moins 1.000 ans

     
    Sur ce point, il n'y a pas photo, tout le monde est d'accord : étant donné le degré de radioactivité de la contamination du territoire, l'homme ne pourra pas revivre sur place avant 1.000 ans. Mais Tchernobyl n'est pas vide d'êtres humains pour autant, avec 3.800 professionnels qui s'activent tous les jours sur le site de la catastrophe, sans compter les "illégaux", environ 400 personnes âgées retournées vivre dans leur maison, ou de nombreux bannis d'autres terres qui trouvent là un toît, fut-il dangereusement contaminé. On "vit" donc encore à Tchernobyl,  mais quelle vie vit-on là, dans "la zone" ?

    Tchernobyl, "La Terre outragée"

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    "La Terre outragée", photo production du film

    Un accident nucléaire majeur comme celui de Tchernobyl ou de Fukushima, ne se résume pas qu'à des chiffres, statistiques, grands travaux et autres milliards d'euros. Vue de loin, l'horreur reste souvent abstraite. D'autant plus si le danger est invisible. Pourtant, à Tchernobyl, une déchirante et inédite tragédie humaine s'est bien nouée : celle de l’arrachement brutal à la terre d’origine et d’un impossible choix, rester et mourir, à cause de la terre nourricière, partir et mourir autrement. Tel est le propos de "La Terre outragée", un film bouleversant, sorti fin mars. Tourné par Michale Boganim dans la région de Tchernobyl où, pour la première fois et en dépit de nombreuses difficultés, la cinéaste a reçu l’autorisation de tourner dans la zone évacuée, "La Terre outragée" est un film inattendu.

    Rester et mourir, partir et mourir aussi


    Tchernobyl : La Terre outragée (extrait 1)

    Intimiste il n'a pas pour objet de faire le récit spectaculaire d’une catastrophe. Pourtant, le sacrifice héroïque des «liquidateurs»  et  le danger de l’énergie nucléaire sont bien présents. Le film les évoque en creux, par le destin d'une femme, Anya, veuve d'un pompier mort à Tchernobyl, dont on suit la "vie", dix ans après la castrophe. Un film en mode "avant-après", qui commence le 26 avril 1986 avec les images idyllique d'un bonheur tranquille :  un mariage, un enfant qui plante un pommier avec son père ... Paradis russe que vient soudain ruiner le cauchemar nucléaire, constamment hors-champ. La rumeur d’un incendie se répand : la réalité est bien sûr toute autre... Dix ans plus tard, la « zone » et le village abandonné de Pripiat sont devenus un lieu étrange où la nature a repris sauvagement ses droits. Un lieu sillonné par les cars de touristes du « Tchernobyl tour », dont Anya est guide touristique... Michale Boganim signe là une œuvre forte et surprenante, qui réussit à fait ressentir et se répondre deux maux invisibles: l'outrage de l’atome, poison réel des corps et de la terre nourricière, et la souffrance de l’exil, torture de l’âme.

    Bon anniversaire, Tchernobyl.

    Cathy Lafon

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    La Zone Tchernobyl Un webdoc de G. Herbaut et B...

  • Sécheresse. Après le beau temps, que vienne enfin la pluie !

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    En Dordogne, les pêcheurs évitent les cours d'eau secondaires, où l'eau manque. En période de fraie, la vigilance est accrue. Photo Sud Ouest / Arnaud LOTH

    Les vacances d'avril sont enfin là et la plupart d'entre nous aspirent à pouvoir profiter de quelques jours de repos bien mérité, au soleil et au sec. Cette soif de beau temps bien compréhensible n'est pas sans culpabiliser l'écolo de base... Car près de huit nappes phréatique sur dix affichaient en France au 1er avril un niveau "inférieur à la normale", selon le relevé mensuel du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Ce qui était déjà le cas au 1er mars.

    25 % de précipitations en moins

    Si le mois d'avril nous semble plutôt frais et pluvieux, janvier, février et mars 2012 ont été marqués par une sécheresse hivernale remarquable qui a fait suite à un automne 2011 déjà très sec sur la quasi totalité du territoire, à l'exception de la région Provence-Alpes-Cote d'Azur : de septembre 2011 à mars 2012, les précipitations ont été inférieures de 25 % par rapport à la normale, selon Météo France.

    Pour le BRGM, au  1er avril, l'état de remplissage des nappes souterraines "se maintient très majoritairement sur des valeurs inférieures, voire très inférieures à la normale". Ce remplissage est qualifié de "très inférieur à la normale pour 30 % des points suivis" et "inférieur à la normale pour 59 %". Il est le résultat d'une pluviométrie très inférieure à la normale au cours de la période dite de recharge, c'est à dire de septembre à mars, avant que  la végétation ne repousse. Au-delà du déficit récurrent de précipitations depuis des mois, le BRGM précise aussi que "cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique".

    Une grande partie du Sud-Ouest au régime sec

    "C'est le cas sur la plus grande partie du Bassin Parisien, sur le secteur du Rhône et dans le Sud-Ouest", souligne le BRGM, pour lequel, si elle n'est pas encore "catastrophique", la situation devient franchement "préoccupante". L'expression risque de tourner rapidement au doux euphémisme, car la dite-situation s'est dégradée par rapport au précédent état des lieux, qui indiquait qu'environ 80% des aquifères français affichaient au 1er mars un niveau de remplissage inférieur à la moyenne : au 1er avril, ce sont désormais 89 % des ressources souterraines en eau qui sont dans ce cas, sur le territoire métropolitain. Dans la région, les nappes alluviales de la Garonne aval sont touchée, de même que la Dordogne. Seule exception, le bassin Adour-Garonne, où les eaux de remplissage sont "proches de la normale".

    L'Europe a soif

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    En Espagne, la campagne se désespère. Comme ici en Aragon, où Fernando Regano, agriculteur à Sarinena, un village de la province aragonaise de Huesca, n'a pas vu une goutte de pluie depuis ocobre. Photo AFP

    En Europe, c'est du jamais vu. l'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni, où la situation n'a pas eu d'équivalent dans le dernier demi-siècle écoulé, sont aussi sévèrement touchés par la sécheresse. Londres a même envisagé des mesures de restriction d'eau, afin de pouvoir traverser cet été sans rupture d'alimentation en eau la période à haut risque des Jeux Olympiques, qui se traduit par un afflux massif de population et donc un accroissement des besoins en eau. Sur l'ensemble de la France, il faut remonter à 1989 pour voir un niveau de précipitation plus bas au cours de cette même période, avec un écart de 29 % par rapport à la moyenne.

    Le gouvernement a réuni le jeudi 12 avril un comité de suivi, pour prendre des mesures préventives, notamment pour l'agriculture. La plus grande vigilance est demandée aux Préfets, qui feront un point de situation dans un mois. La situation actuelle n'est pas forcément synonyme d'été catastrophique pour l'agriculture. Tout va dépendre du taux de précipitation des semaines à venir. Mais, même avec des pluies abondantes, les réserves d'eau ne se referont pas à hauteur des besoins : la végétation qui pousse absorbe la plus grande partie du précieux liquide qui tombe du ciel. On s'achemine à coup presque sûr vers une pénurie d'eau cet été. Ce qui reposera une fois de plus la question des méthodes d'irrigation de l'agriculture, en France et en Europe.

    Dans un contexte global de réchauffement climatique, parvenir à mieux gérer la ressource en eau en l'économisant et en la partageant, est un objectif d'une actualité toujours plus brûlante.

    Cathy Lafon

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