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La pollution par le CO3 à New York, matérialisée par la vidéo documentaire de Carbon Visuals Photo DR
Le saviez-vous ? En 2010, New York City a balancé la bagatelle de 54 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Hé hop ! Cadeau empoisonné pour la planète : elle n'avait pas vraiment besoin des émissions new yorkaises pour accroître la masse exponentielle des gaz à effet de serre qui encombrent l'air que nous respirons. Et contribuent au réchauffement climatique.
Heu... 54 millions de tonnes de CO2, ça fait beaucoup, non ? Oui. Mais, au fait, ça représente quoi dans l'air ?
Bonne question. Si on peut sentir les effets de la pollution sur sa santé, ou la mesurer à ses conséquences sur le changement climatique, l'apparence de l'air qu'on respire reste globalement la même, même si des brumes de pollution brouillent à l'occasion l'atmosphère. Alors, comment matérialiser cette colonisation abstraite de l'atmosphère par les émissions de CO2, ce redoutable gaz à effet de serre, responsable à 85 % de l'effet de serre additionnel de la planète ? Pour nous aider à concrétiser le phénomène, il existe une web-vidéo pédagogique très efficace. Signalée à Ma Planète par Sébastien, un internaute bordelais, elle ne fait pas vraiment la pub pour la qualité de l'air au royaume d'Obama et de l'"american dream" : asthmatiques et claustrophobes s'abstenir ! Vous voilà prévenus.
Bon, ça c'est fait. Vous respirez encore ? Si oui, passons au décryptage de la vidéo
Pourquoi et par qui ?
Une société américaine, Carbon Visuals, soutenue par l'Environmental Defense Fund s'est fixé pour objectif de rendre les émissions de CO2 invisibles un peu plus réelles, afin de convaincre leurs concitoyens de l'ampleur de la réalité de la pollution de l'air que génèrent les activités des habitants d'une grande mégalopole comme NYC. D'où l'idée de créer une vidéo à vocation pédagogique sur le sujet : il s'agit aussi, bien sûr, de convaincre les internautes de la nécessité de réduire les émissions de dioxyde de carbone.
Comment ça fonctionne ?
Le contexte : l'empreinte carbone de New York est de 54.349.650 de tonnes de CO2 émises par an, par an, soit 48.903 tonnes par jour, soit 6.204 tonnes à l'heure, soit encore 1,72 tonnes par seconde.
Avec une pression atmosphérique normale et une température moyenne de 15°C, une tonne de dioxyde de carbone permet de combler une sphère d'environ 10 mètres de large (densité du CO2= 1,87 kg / m³). La vidéo prend le parti de représenter ces sphères par des bulles bleues qui apparaissent toutes les 0,58 secondes et montrent la prolifération des émissions de CO2 qui ensevelissent littéralement la ville de NYC... Oppressant, non ? Voilà une vidéo que les participants à la conférence internationale de Doha sur le climat auraient dû regarder...
La Grosse Pomme veut réduire de 30 % ses GES d'ici à 2017
Impressionnantes sur la vidéo, les émissions de CO2 de New York étaient pourtant en 2010 en baisse de 12% par rapport à celles de 2005 : la ville est sur la bonne voie pour réduire ses émissions de 30% d'ici à 2017, conformément à l'objectif ambitieux qu'elle s'est fixé. On peut penser que les dégâts monstres provoqués récemment à NYC par l'ouragan Sandy, dont l'exceptionnalité de la violence est attribuée aux conséquences du réchauffement climatique, vont renforcer la détermination en ce sens du maire de la ville, Michael Bloomberg, et de ses administrés. A défaut d'avoir convaincu Obama de signer pour les Etats-Unisl'acte II du protocole de Kyoto sur le climat, à Doha, le 8 décembre.
La Pomme empoisonnée
Bien loin cependant d'être redevenue verte, la Grosse Pomme ressemble encore à la pomme de Blanche Neige : belle, rouge et rutilante, elle est pourtant viciée, comme toutes les grandes métropoles, du monde par la pollution. Existe-t-il un antidote au poison de la pollution ? Le monde réel n'est pas un conte de fée. Pas de contre-poison caché quelque part donc, à part l'action des hommes quand ils se décident à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, comme à NYC, par exemple.
Ah si ! On peut quand même tenter un antidote musical. Vidéo pour vidéo, Ma Planète vous popose de croquer la Grosse Pomme un bon coup, en écoutant "Respire !", la chanson culte écolo de Mickey 3 D. Pour commencer la semaine, ça fait du bien...
Vous aussi, vous avez une vidéo à suggérer à Ma Planète, pour la partager sur le blog écolo de Sud Ouest ? N'hésitez pas et cliquez ICI pour l'envoyer.
Cette photo des oursons avec leur mère a été prise par un randonneur le 9 octobre 2011 en Ariège. C'est seulement la deuxième fois que l'on arrive à photographier une ourse avec trois oursons dans les Pyrénées... DR paysdel'ours.com
Trois oursons sont nés début 2011 dans les Pyrénées. C'est la tradition, il faut les baptiser et, comme chaque année, le public est invité à participer au choix de leurs noms. Voilà pourquoi, depuis le 8 novembre dernier, le site paysdel'ours.com, de l'association Pays de l'ours-Adet, propose aux internautes de tous les pays de leur trouver un prénom. Et l'ours a fait le buzz : en une dizaine de jours, l'association avait déjà reçu plus de 12.000 propositions...
"Aidez nous à baptiser trois oursons !"
« C'est un bon départ qui nous réjouit car ces appels au public sont l'occasion de faire de la sensibilisation sur la réintroduction de l'ours et la biodiversité", a confié au "Parisien" Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'ours-Adet, qui a le succès modeste. Sur les trois oursons à baptiser, deux sont des femelles mais le sexe du troisième n'a pas encore été déterminé. Comme tous les oursons, ils sont nés en plein hiver, au tout début de l'année, dans la tanière de leur mère. Ils ont été observées pour la première foisfin juillet 2011, en Couserans (Ariège) Les internautes devront donc proposer un nom qui convienne à un mâle comme à une femelle. Jusque là, ça va, vous suivez ?
Nés de père connu : Pyros. Et de mère non moins connue : Hvala
Mâle, femelle, oui, mais de quelle famille sont-ils ? Dans la famille ours des Pyrénées, je demande.... le père. Facile : leur père est l'ours Pyros, le mâle dominant des Pyrénées centrales, le plus grand, mais aussi le plus âgé. Il a environ 24 ans. Il a été lâché à Melles (31) en provenance de Slovénie le 2 mai 1997. Je demande maintenant...la mère. Encore plus simple : la mère, Hvala, est une ourse d'environ 13 ans. Elle a été lâchée à Arbas (31) le 17 mai 2006, au milieu d'un grand tapage médiatique. Elle déjà eu des oursons, Pollen et Bambou, deux femelles nées en 2007, puis Nheu et Noisette, nées en 2009. Voilà pour les soeurs. Enfin, s'il vous faut voir les oursons pour y croire, le site paysdel'ours.com a mis ligne des vidéos qui filment les bébés ours. Trop craquant ! Voilà qui ne peut que donner de l'inspiration aux internautes dans leur chasse aux prénoms...
"La famille" : d'abord le père, Pyros, puis Hvala, la mère, et enfin un des oursons
Baptême officiel : le 30 novembre
Il ne reste plus que deux jours pour participer au choix des prénoms des oursons de l'année 2011. "Prénommer les ours fait partie de la tradition dans les Pyrénées dès qu'un plantigrade a été identifié, préciseAlain Reyne. Toutes les proposition sont permises, du petit nom sympa au nom faisant référence à la culture ou à un lieu pyrénéen". L'an dernier, l'association a compté 33.000 propositions de noms pour les oursons nés en 2010, venues du monde entier. Défi à battre en 2012 ! L'opération de baptême des oursons a lieu jusqu'au 30 novembre, date à laquelle les prénoms définitifs seront choisis.
Nounours reste le roi indétrônable des cadeaux pour les nouveaux nés et les tout-petits... Qui n'a pas câliné son nounours, qui a séché bien des larmes et aidé à grandir plus d'un enfant ? C'est bientôt Noël, alors maintenant que vous êtes grand, à votre tour de faire le joli cadeau d'un prénom à nos nounours pyrénéens ! N'oubliez pas : un prénom, c'est pour la vie.... A vos souris !
Un petit sourire pour détendre l'atmosphère de l'actualité de l'écologie, plutôt pesante par les temps qui courent, avec cette "Une" du mensuel "L'Avenir de la Bretagne", datée de novembre 1974, déjà consacrée à l'opposition au projet d''un futur aéroport Ouest-Atlantique sur le site de Notre-Dame-des-Landes. Envoyée par Isabelle, une internaute bordelaise, cette "Une" qui date de 38 ans n'a rien perdu de son actualité...