Chanson culte. "La dernière vache" non OGM, de Marie-Lilith

Marie-Lilith, fan de Ricet Barrier. Photo Marie-Lilith
Marie-Lilith, c’est le nom d'une chanteuse, mélange étonnant d'ange (Marie) et de démon (Lilith). Par extension, c'est celui d'un groupe entier avec, à la guitare et composition, Pascal Obé, aux percussions, Jérémy Fournet, et Chloé Fournet en "guest super star" bassiste. Marie-Lilith c'est encore la douceur et le grain d'une chanteuse rayonnante, libre et décomplexée, dans la lignée de Georges Brassens et de Ricet Barrier. Joli pedigree. Signe particulier: les textes, inattendus et légèrement décalés, ont ce brin d'humour qui, l'air de rien, finit toujours par vous faire sourire ou carrément rire.
"L'écologie fait partie de mon quotidien"
Alors écolo, Marie-Lilith ? "L'écologie est au coeur de mes préoccupation, mais jusqu'à présent, je n'avais fait qu'effleurer ce sujet dans mes chansons", confie la jeune chanteuse. Quand elle s'y intéresse sérieusement, ça donne "La dernière vache"... non OGM, une chanson acidulée et incisive écrite à la première personne. Joli coup d'essai. Pourquoi avoir choisi ce thème ? "Pour moi, cette chanson a un double sens, c'est la dernière vache génétiquement non modifiée, mais c'est aussi un peu comme le dernier humain qui se sentirait concerné par l'avenir de la planète". Ca sent bon la terre, c'est chaud comme la paille d'une étable, c'est drôle et mélancolique. Bref, un vrai petit bonheur du jour que cette chanson-là, bien partie pour entrer dans le club des chansons cultes écolo...
Tout sur Marie-Lilith
En 2005, Lilith commence à écrire ses propres chansons, mises en musique par Pascal, tout en continuant les reprises dans les cafés et petites salles du Vaucluse, bien loin des terres du grand Sud-Ouest. Deux ans plus tard, en 2007, c'est la sortie d'un premier disque : "L'Amoural". Du couture, du sur mesure, piano et voix épurée. L'année suivante, Lilith s'installe dans la région, aux confins de la Dordogne, de la Haute-Vienne et de la Charente. Fan de Ricet Barrier, elle monte avec la complicité du chanteur, décédé depuis en 2011, un spectacle intitulé "Putain de métier", dans lequel on retrouve une majorité de reprises, mais aussi les premières compositions à la guitare de Marie-Lilith, toujours réalisées par Pascal Obé. "Putain de métier" tourne dans la région, dans la rue et sur les marchés d’abord, puis sur scène : Festival Chant devant, (Saint André de Cubzac), Ren’conte a Ciel Ouvert, (Saint-Estèphe,) Le Chat Gourmand (Bordeaux)... Le groupe a auto-produit ses deux albums, mais cherche un label pour le troisième : pour l'instant, "La Dernière vache" ne s'écoute donc que sur le web, ou en concert. La date du prochain ? C'est le 5 janvier 2014 à Felletin dans la Creuse, pour l'ouverture du Festival Pays Sage. Un peu loin de la région bordelaise donc... Mais pas non plus le bout du monde.
Avec "La dernière vache", l'écologie vient de gagner à sa cause une chanteuse jolie comme un coeur, et un groupe à part, qui tracent leur propre sillon musical dans l'univers de la chanson française, sans prétention, avec finesse, légèreté et talent. A suivre.
Quant à celles et ceux qui ne connaîtraient pas le chanteur et fantaisiste Ricet Barrier (en 2013, c'est pardonnable), cliquez donc voir un peu sur la vidéo ci-dessous...
►PLUS D'INFO
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Certains sont bien connus, comme Néré, né en 1997 dans les Pyrénées, ou Cannelito, son fils, qui s'est retrouvé orphelin à sa naissance, en 2004, après que sa mère, Cannelle a été abattue par un chasseur. Depuis, il a bien grandi. On peut le croiser dans les vallées de Cauterets, Gavarnie et Barèges (Hautes-Pyrénées). La dépouille de sa mère a été naturalisée à Toulouse, où l'on peut la découvrir dans une magnifique exposition
Dans la famille ours des Pyrénées, il y a aussi ceux qui viennent d'ailleurs, de Slovénie, comme Pyros (ci-contre), né en 1988 et lâché à Melles (31), le 2 mai 1997, au grand mécontentement des anti-ours, Hvala née en 1999 et Balou, né en 2003.
« Le Futur, six logiciels pour changer le monde ». C’est le titre de l’énorme essai en forme de pavé du dernier livre d’Al Gore, coup de coeur de Ma Planète. L’ancien vice-président démocrate des Etats-Unis y traite des grands défis de la planète. Dont le changement climatique, thème pour lequel il a obtenu en 2007 le prix Nobel de la Paix, avec le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Mais pas seulement.
ur l’humanité ? Bien au contraire. Pour Al Gore, l’être humain peut et doit avoir une influence sur le cours des choses. Comment ? C’est tout l’objet de son dernier livre, qui décrit les six moteurs de changement les plus importants que connaît aujourd’hui, selon lui, la planète, et comment nous, ses habitants, pouvons, en tant qu’être humains et civilisation planétaire, avoir une influence sur le cours des choses en "reprogrammant" notre avenir. Al Gore formule l’hypothèse originale selon laquelle le monde fonctionnerait comme un gigantesque ordinateur : tel un cerveau mondial géant notre planète serait reprogrammable à volonté et nous avons le pouvoir d’en écrire le nouveau système d’exploitation. Les logiciels qui vont avec ? Pas de problème, il nous en fournit six nouveaux. C’est là qu’il faut s’accrocher.
Les six logiciels pour changer le monde