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Koursavélo: un service de prêt de chariot gratuit, proposé par Intermarché
Aller bosser à vélo, oui, ça on sait faire. Faire les boutiques et les soldes en vélo, aussi. Mais ce n'est pas facile de faire les courses de la semaine à vélo quand le sac accroché au guidon ou le panier déborde de paquets. Pour faciliter la vie des cyclistes et faire des émules, les magasins Intermarché et Bricomarché ont peut-être enfin trouvé la solution. Une quarantaine de supermarchés en France testent en ce moment un service baptisé "Koursavélo". Sur simple demande à l'accueil du magasin, moyennant une caution de 100 € (non encaissée) et une signature, les clients disposent d'un chariot équipé de deux sacs isothermes pour faire leurs courses. Après le passage en caisse, le chariot se transforme en remorque, que l'on peut accrocher facilement à son vélo et garder pendant quarante-huit heures. ALille, le système fait un tabac auprès des clients...
Une idée de génie ! Le chariot peut contenir jusqu'à 30 kg de provisions et le vélo peut devenir une vraie alternative à la voiture, même quand on fait les "grosses courses" de la semaine ou du mois en grande surface. Les clients testeurs sont invités à laisser leurs impressions sur le site Koursavelo.fr. Dans la région, pour l'instant, on ne trouve Koursavélo qu'en Charente-Maritime, dans trois supermarchés de l'Ile-de-Ré. Si ces tests sont couronnés de succès, le dispositif sera généralisé à tous les Intermarché et Bricomarché de France et de Navarre.
Et le suremballage ?
Koursavélo est une offre intelligente qui répond aux besoins des urbains et fait preuve de cohérence avec la gamme des nombreux bio déjà déclinée par la marque Intermarché, présentes dans ses grandes surfaces. Pour devenir définitivement éco-exemplaire, il reste à la célèbre marque des Mousquetaires "tous en lutte contre la vie chère" d'innover pour lutter aussi contre le suremballage, qui coûte très cher aux consommateurs et à la planète, quand il s'agit de gérer les déchets... Chiche !
"Koursavélo" : pour accéder au site internet, cliquer ICI.Les trois sites testeurs dans la région: le Bricomarché La Flotte-en-Ré (17) ZAC de la Croix Michaud, tél. 05 46 09 36 66 ; l'Intermarché La Flotte-en-Ré (17),ZAC de la Croix Michaud, Tél. 05 46 09 52 56 et l'Intermarché Saint-Martin-de-Ré (17), Avenue des Corsaires – Les Pierrochoux, Tél. 05 46 09 42 02.
Pierre Pujos, agriculteur bio dans le Gers, premier prix des Trophées de l'agriculture durable 2013. Photo Philippe Bataille/Sud Ouest
Pierre Pujos, céréalier bio à Saint-Puy (Gers), a décroché le premier prix des Trophées de l’agriculture durable. Il est récompensé aujourd'hui par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
Au-delà du bio
Agé de 47 ans, le beau gosse du bio est aussi un pro de l'agroécologie depuis 1998. Père de trois enfants (ne rêvez pas du retour à la terre dans le Gers, Mesdames, on n'est pas là pour l'épisode ultime de "L'amour est dans le pré"!), Pierre Pujos manie à la perfection toutes les techniques agronomiques pour cultiver naturellement ses céréales et ses légumes. De la rotation de huit ans avec une couverture permanente du sol, à la restitution à la terre des pailles des céréales ainsi que d’autres cultures pour l’enrichir, en passant par le travail superficiel des sols et le semis direct pour ne pas « déranger » la vie et la structure des sols... Plantes auxiliaires des cultures, variétés anciennes adaptées à des conditions de culture à bas intrants : il sème et fait pousser "agroécologiquement", avec le soutien technique d’Arbres et Paysages 32. Sans pesticides et autres produits chimiques dangereux pour la santé et dévastateurs pour les sols. L'agriculteur va même au-delà du cahier des charges biologiques en se passant même des intrants autorisés en bio sur son exploitation de 87 hectares.
Et ça marche !
Stratégie respectueuse de l'environnement et rentable. Pierre Pujos produit pour vivre, paie un salarié et nourrit sa famille tout en faisant attention à économiser les énergies fossiles. Comme le professe Pierre Rabhi, le chantre de l'agroécologie et comme le montre Marie-Monique Robin dans son documentaire : "Les Moissons du futur", oui, on peut nourrir la planète sans phytosanitaires, naturellement. Pierre Pujos a réussi à améliorer ses sols sans recours à l’élevage et sans apport extérieur de fertilisants tout en améliorant même considérablement l’autonomie de son exploitation et sa résistance face aux aléas économiques et climatiques.
Déjà couronné par la région Midi-Pyrénées, pour sa démarche "Supprimer l’érosion et limiter la dépendance aux énergies fossiles, vers l’autofertilité, la conservation des sols et la couverture permanente en agriculture biologique, sans aucun intrant ni travail du sol" (ouf !), le Gersois avait donc tout pour remporter le premier prix de la 5ème édition des Trophées de l'agriculture durable, un concours national qui distingue les démarches agricoles éco-exemplaires, respectueuses de l'environnement et productives. C'est chose faite.
Quand on vous dit que pour l'écologie, le bonheur est dans le Gers !
Citiz, le nouveau logo du réseau français d'autopartage. Photo DR
La réseau France AutoPartage, né il y a 10 ans, premier réseau national de voitures partagées, adopte une nouvelle marque nationale: Citiz. Avec 15.000 utilisateurs dans plus de cinquante villes, dont Bordeaux avec AutoCool, France AutoPartage fait du réseau et crée Citiz pour améliorer sa visibilité nationale et renforcer sa stratégie de développement.
Un nouveau logo, de nouvelles couleurs et une appli smartphone nationale
A l’occasion de la semaine de la mobilité, quatre coopératives d’autopartage sur les quinze que compte le réseau, présentes dans les régions d’Alsace, PACA, Midi Pyrénées et Ile-de-France, ont lancé en avant première la nouvelle marque et ont adopté les nouvelles couleurs et les nouveaux outils informatiques conçus pour l’occasion, dont une appli smartphone nationale. L'objectif : faciliter l'accès à l’autopartage à leurs abonnés dans toutes les villes du réseau Citiz dont les membres restent des coopératives indépendantes, au capital détenu par leurs sociétaires. Pour les abonnés, c'est transparent : leur contrat et les modalités d'accès au service restent inchangés. Marseille, Toulouse doivent migrer ces jours-ci. A Strasbourg, la coopérative alsacienne Auto’trement (3.300 abonnés à l’année, 135 véhicules et 68 stations dans dix villes d’Alsace) vient de franchir le pas, le mardi 17 septembre.
A Bordeaux, c'est fin novembre, lors du prochain salon du GART, que la société coopérative d'autopartage AutoCool fera le grand saut pour devenir Citiz. Elle en profitera pour lancer des voitures hybrides sur l'agglo bordelaise. Une façon pour AutoCool de se préparer à accueillir la concurrence, les nouvelles voitures électriques de Bolloré en libre service ? Peut-être, mais pas seulement. Les BlueCub d'Autolib sont attendues cet automne à Bordeaux. Leur emprise dans l'espace public va se traduire dans un premier temps par l'arrivée de 90 voitures supplémentaires, réparties sur 49 emplacements équipées de bornes électriques. Leur objectif est toutefois différent de celui des véhicules proposés par AutoCool, comme le rappelle le patron de la société coopérative bordelaise, Nicolas Guenro : "l'autopartage vise à réduire la part de la voiture en ville, pour parvenir à 9 voitures en moins sur la chaussée par véhicule autopartagé, à 41% de baisse de km effectués en voiture et à un report modal sur les transports en commun et les modes de déplacement doux (vélo, marche à pied...)". AutoCool est en outre un système qui fonctionne en boucle : le véhicule est rendu dans la station de départ, à la différence d'Autolib, qui fonctionne en trace directe : les BlueCub pourront être rendues dans une autre station que la station de départ (comme un VCub).
Préserver la planète en réduisant la place et les nuisances de la voiture en ville
En attendant d'accomplir sa mutation en Citiz, AutoCool se consacre entièrement à décliner localement la semaine europénne de la mobilité, en lançant l'opération intitulée: "L'auto-partagée remplace l'auto-possédée".Jusqu'au 31 décembre 2013, AutoCool offrira une inscription et un abonnement gratuit à son système d'autopartage, à toute personne qui présentera un certificat de cession de son véhicule.