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Initiative - Page 211

  • Initiative : "Sud Ouest" s'engage dans le Challenge de la mobilité

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    Moins de stress, moins de pollution : et si on allait travailler en vélo ? Photo archives Sud Ouest / Fabien Cottereau

    Et c'est parti pour une nouvelle "semaine de la mobilité" ! Chaque année, cette semaine d'action européenne nous incite à favoriser les modes de déplacements alternatifs à la voiture. Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, lutter contre le changement climatique, économiser l'énergie, alléger nos factures et, cerise sur le gâteau : rester en bonne santé ! 73% des salariés viennent au travail en voiture... Cette année, du 16 au 22 septembre 2013, ce sont les "déplacements domicile-travail" que nous sommes invités à "repenser". 

    Le "Challenge de la mobilité"  à Bordeaux

    Dans ce cadre, l'agglomération bordelaise reconduit pour la troisième année consécutive l'opération régionale "Challenge de la mobilité", qui s'adresse aux entreprises et les incite à sensibiliser leurs salariés à adopter un autre mode de déplacement que la voiture. Relayé localement par la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux), co-organisatrice, et TBC (l'opérateur du réseau de transport en commun bordelais), ce concours ludique compte cette année 113 entreprises inscrites. Pas mal...

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursLe journal "Sud Ouest", dont le siège est à  Bordeaux, y participe cette année pour la première fois. Pourquoi et comment ? Explications, avec  Stéphane Guillebaud, directeur Qualité, à l'initiative de la participation de l'entreprise de presse quotidienne régionale à ce Challenge.

    Le Challenge, késaco ?

    Stéphane Guillebaud : Le concept du concours est simple. L'entreprise incite ses salariés à s'inscrire le plus nombreux possible pour s'engager le 19 septembre, à venir travailler autrement qu'en voiture. A "Sud Ouest", les 60 premiers inscrits gagnent une Tickarte, une carte de transport gratuite 7 jours sur le réseau de transport en commun de l'agglo. Tram, bus, mais aussi VCub ou navette fluviale : c'est comme on veut et quand on veut.

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursPourquoi inscrire "Sud Ouest" au Challenge de la mobilité  ?

    SG : Mon idée est tout aussi simple. A Bordeaux, "Sud Ouest" occupe deux sites sur la rive droite : l'imprimerie, située quai de Brazza (photo ci-contre), près du nouveau pont Chaban, et la rédaction et l'administration, implantées un peu plus loin, dans le quartier de la Bastide, quai de Queyries. Le site de Bastide n'offre que peu de places de stationnement gratuites pour les salariés qui, s'ils ne peinent pas pour l'instant à trouver des places pour se garer dans les rues, se plaignent de ce que le stationnement leur coûte cher : avec le stationnement payant en ville, se garer, c'est payer ou l'amende... A Brazza, c'est l'inverse : l'entreprise dispose d'un grand parking surveillé et sécurisé, où une soixantaine de places libres sont disponibles pour accueillir d'éventuels véhicules. D'où l'idée d'inciter, grâce au Challenge, les salariés de Bastide qui viennent travailler en voiture à se garer à Brazza, pour rejoindre ensuite leur lieu de travail par l'une des trois lignes de bus qui desservent la Bastide en 3 minutes.

    Et l'opération: "Simplifiez vous la vie!", c'est quoi?

    SG : Une fois "Sud Ouest" inscrit au Challenge, la Cub et TBC ont réalisé pour l'entreprise une opération "Mobilité et parking : simplifiez-vous la vie!" clé en main. Avec des dépliants TBC personnalisés qui indiquent aux salariés l'emplacement du parking "Sud Ouest" de Brazza et les trois lignes de bus TBC qui le relient au site de "Sud Ouest"-Bastide, avec les différents horaires. Efficace.

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursEt ça marche ?

    SG : Le 18 septembre, une quarantaine de personnes s'est déjà inscrite au Challenge. Sur environ 400 salariés concernés à Bastide (photo ci-contre), avec un objectif de 60 inscrits, puisqu'il y a 60 places de parking disponibles à Brazza, ce n'est pas si mal.... Mais il en faudrait plus, si l'on veut par exemple peser pour que la Cub installe une station de VCub au niveau du site de Brazza, afin de permettre à ceux qui le souhaitent de faire l'aller et retour Brazza-Bastide en vélo. Ou pour que "Sud Ouest" agrandisse sa flotte de vélo électriques d'entreprise...

    Vive  l'écologie "récompensante" !

    Le Challenge de la mobilité à "Sud Ouest" :  en voilà une bonne idée ! A terme, c'est autant d'émissions de gaz à effet de serre économisées grâce aux salariés qui utiliseront un peu moins leur voiture et réaliseront, peut-être, qu'ils peuvent s'en passer définitivement pour aller bosser.  Et c'est aussi, chose rare, un excellent exemple d'écologie "récompensante"... Le Challenge est en outre l'occasion pour les salariés de "Sud Ouest" de découvrir (ou redécouvrir) que, grâce au partenariat que TBC a déjà signé avec leur entreprise, comme avec d'autres entreprises de l'agglomération bordelaise, ils bénéficient d'un abonnement annuel à tarif réduit qui donne droit à de nombreux avantages  : le Cité Pass groupé, à 26,40 € par mois, au lieu de 33 €. TBC s'est même rendu dans les locaux de "Sud Ouest",  le jeudi 12 septembre, pour présenter le concours... Si c'est pas être chouchouté ça ! Moi la voiture, si j'en avais une, je la revendrai direct.  Pas vous ?

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • "Au travail, j’y vais autrement !" Le 3ème Challenge de la mobilité en Aquitaine a lieu le 19 septembre, dans le cadre de la Semaine Européenne de la Mobilité qui se déroule du 16 au 22 Septembre. Il est organisé par le Club de la Mobilité co-animé par l’ADEME, la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux) et la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) de Bordeaux, en association avec les agglomérations de Bayonne et Pau. Pour accéder au site : Cliquer ICI
    • Contact Challenge de  mobilité à "Sud Ouest" : Stéphane Guillebaud, directeur Qualité. E-mail: s.guillebaud@sudouest.fr - Tél : 05 35 31 22 30.
    • Contact Journal "Sud Ouest" : 23 quai de Queyries, 33100 Bordeaux - Tél : 05.35.31.31.31 - Service Abonnements : 05.57.29.09.33
  • Semaine de la mobilité : et si on allait bosser à vélo ?

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    A Bordeaux, l'association Vélo-Cité organise des cours de vélo, pour apprendre ou ré-apprendre, à faire du vélo. Photo archives Sud Ouest

    Et c'est parti pour une nouvelle "semaine de la mobilité" ! Chaque année, cette semaine d'action européenne nous incite à favoriser les modes de déplacements alternatifs à la voiture. Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, lutter contre le changement climatique, économiser l'énergie et, cerise sur le gâteau : rester en bonne santé !

    Cette année, du 16 au 22 septembre 2013, ce sont les "déplacements domicile-travail" que nous sommes invités à "repenser". La France, le pays du maillot jaune et de la Grande boucle estivale, met tout particulièrement à l'honneur le vélo. 


    En ville, en vélo, on dépasse les autos !

    80 % des salariés prennent leur voiture pour aller travailler. "Chaque jour, environ trois salariés sur quatre réalisent plusieurs kilomètres pour aller travailler, le plus souvent en empruntant une voiture individuelle", rappelle le ministère de l’Ecologie, en charge des Transports. Pourtant, "Pour les salariés habitant à proximité de leur lieu de travail, le vélo est le mode de transport le plus adapté aux trajets de courte distance", relève-t-il, en estimant que la petite reine "n’a rien à envier aux voitures: un cycliste roule à 15 km/h en moyenne contre 14 km/h pour les véhicules". "Jusqu’à cinq kilomètres, le vélo est même plus rapide que la voiture", assure le ministère, qui invite aussi à utiliser le covoiturage et les transports en commun pendant cette semaine. "Ma Planète" qui ne circule qu'à vélo, confirme : à Bordeaux, comme à Paris, en vélo, on dépasse les autos : rien de nouveau sous le soleil depuis le tube de Joe Dassin, qui date de... 1972 !

     
    "Boulot, vélo, biscotos !"
     
    Mais dans les initiatives qui encouragent la pratique du deux roues, du nouveau, il y a en a. Et de l'originalité aussi. Ma Planète a sélectionné pour vous trois initiatives tricolores qui déclinent le slogan gouvernemental, pour donner un bon coup de pédale à la petite reine et à l'aider à décoller dans nos rues.

    citegreen vélo.jpg1. Un concours sur internet pour promouvoir le vélo

    Sur internet, les cyclistes connectés peuvent se mesurer dans une "course virtuelle", dans le cadre d’un concours pour promouvoir le vélo, lancé par le site internet Citegreen.com Citegreen, c'est le champion de l'écologie "récompensante". Le site s'est spécialisé dans la récompense des "éco-gestes" via des cadeaux. Il invite les amateurs de vélo à engranger des points à coups de pédales. Pour participer, les cyclistes doivent être connectés via une application disponible sur smartphone ou être des abonnés longue durée au Vélib, le service parisien de vélos en libre service. Chaque trajet rapporte des points et les participants peuvent ainsi se comparer entre eux. A la fin de la semaine, un tirage au sort déterminera les gagnants du concours parrainé par le WWF, sachant que la probabilité d’être désigné vainqueur augmentera avec le nombre de points engrangés, explique le site, qui offre en lots un voyage en Croatie et deux vélos hollandais. Hélas pour les Bordelais, le VCub (vélo en libre service) n'est pas concerné... L'an prochain peut-être ? La Cub a préféré organiser le 18 septembre la journée du transport public, durant laquelle le tickarte est à 1€ avec validations illimitées. Y compris sur le VCub. Pas mal non plus.

    2. Le 17 septembre, une journée nationale pour les vélos-écoles

    L'association bordelaise Vélo-Cité le confirme, l'utilisation du vélo a augmenté dans les villes ces dernières années. Le vélo a tout bon pour les trajets quotidiens, parce que circuler à vélo c'est "écologique, bon pour la santé, économique, efficace, rapide… !" Mais circuler à vélo en ville, cela doit s’apprendre ! 
    Depuis 2008, Vélo-Cité propose des cours de vélo pour adultes grands débutants et ce avec un succès renouvelé chaque année. Les stagiaires reconnaissent unanimement les avantages procurés par le vélo et l'impact que son apprentissage a pu avoir sur leur vie quotidienne pour le travail, la vie de famille, les loisirs, les passages obligés dans les grandes et moyennes surfaces, au marché, les enfants à conduire à l'école... A l'occasion de la journée nationale des Vélos-écoles, qui a lieu aujourd'hui,  la dynamique association invite les Bordelais à rencontrer ces stagiaires, afin d'échanger avec eux sur leur expérience, à 10 h, au local de Vélo-Cité, 16 rue Ausone (Bordeaux). Et donne rendez-vous l'après-midi même aux nouveaux stagiaires qui commencent leur apprentissage, à partir de 14h30, toujours à Bordeaux, quai Richelieu, près de la Maison-Ecocitoyenne.


    Film Vélo-école Bordeaux par Mubilites.
     
    deux roues,vélo,semaine européenne de la mobilité,vélo-cité,citegreen,écologie récompensante3. Tweetez avec le hashtag #bougezautrement

    Pour cette édition 2013, le site du ministère de l'Ecologie et du développement durable se la joue à fond réseaux sociaux. Il invite les internautes à tweeter avec le hashtag (ou mot dièse, c'est bien plus joli) : #bougezautrement, afin de montrer leur engagement pour une mobilité plus durable. A chaque tweet publié avec #bougezautrement, le nuage de pollution qui obscurcit l'image affichée sur le site gouvernemental (ci-contre) disparaît peu à peu. A l'issue de la semaine, deux tweetos dépollueurs seront tirés au sort pour gagner un vélo Fixie (à pignon fixe). La dernière mode des vélos urbains ! A vos souris !

    Cathy Lafon

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  • Initiative. Pour les poissons exotiques, le bonheur est dans le Gers

    poissons rouges.jpg

    Le poisson rouge exotique a trouvé son bonheur dans le Gers, à Nogaro Photo DR

    Dans la région, les écolos aquariophiles peuvent avoir le sourire. Pour assouvir leur passion, plus besoin de recourir à une pratique écologiquement incorrecte en allant sous les tropiques vider les bleus lagons de leurs poissons exotiques : dans le Gers, au pays du canard et du foie gras,  une pisciculture unique en France s’est spécialisée depuis 28 ans dans l’élevage écologique de poissons chatoyants à destination des aquariums français, suisse et belges.

    3.000 aquariums

    Et ça nage, dans l’exploitation piscicole d’Estalens, à Nogaro. Poissons-clowns du Pacifique, voiles de Chine et autres néons bleus d’Amérique du Sud virevoltent dans 3.000 aquariums empilés les uns sur les autres, dans un concert de bulles formant un ballet aussi bigarré qu’incessant. C'est tout aussi beau qu'un troupeau d'oies en liberté dans un pré de la campagne gersoise, mais attention, ça ne se mange pas. Sous d’immenses hangars, 1.600 espèces et variétés sont élevées puis acclimatées après avoir été importées d’Asie du Sud-Est, du Brésil ou encore d’Israël.

    françoise montac.jpgUne réussite locale et durable

    L’entreprise gersoise nage à contre-courant du marché de l’aquariophilie, en favorisant la reproduction de 400 spécimens sur son site. « La reproduction nous permet de proposer une large gamme de variétés, dont de nombreux poissons rares, à l’inverse des grossistes, qui, eux, stockent en plus petites quantités », affirme Françoise Montac,  passionnée d'aquariophilie, qui a fondé en 1985 la pisciculture avec son ex-mari. Elle a choisi Nogaro pour son son puits géothermique permettant de chauffer l’eau de ces poissons des régions chaudes. "A l’époque, on nous a pris pour des illuminés. On était les premiers. Il a fallu tout inventer", se rappelle cette chef d’entreprise, à la tête aujourd’hui de 19 salariés dans la seule pisciculture de ce type en France. S'il existe une dizaine de grossistes en France qui vendent comme elle des poissons exotiques, c'est la seule à en faire l'élevage.

    Un mode d'élevage extensif et écologique

    Depuis sa création, l’entreprise fonctionne sur un mode d’élevage extensif et écologique. "Outre l’eau de pluie que l’on récupère, on utilise en permanence la même eau, qui est recyclée par lagunage", explique Michaël Négrini, commercial au sein de l’exploitation piscicole d’Estalens. Par ailleurs, les installations sont peu gourmandes en énergie, l’entreprise ayant recours à l’un des nombreux atouts de la campagne gersoise: la géothermie. L’eau des bassins et autres cuves en verre est en effet chauffée « grâce aux calories d’une source souterraine », sous la commune de Nogaro, « récupérées à l’aide d’un échangeur thermique », précise ce passionné d’aquariophilie.

    Le poisson rouge, top des ventes

    Trois fois par semaine, entre 5.000 et 20.000 spécimens (selon les saisons) sont expédiés vers les animaleries et jardineries françaises, suisses et belges, emballés dans des sacs en plastique gonflés d’oxygène. La pisciculture alimente également plusieurs aquariums publics prestigieux, comme ceux de Brest, Biarritz et Monaco. Les espèces les plus courantes représentent 80% du chiffre d’affaires de l'entreprise. Si l’indétrônable poisson rouge caracole toujours largement en tête du hit-parade, d’autres espèces sont également très demandées, comme le " guppy" ou le "combattant du Siam", dotés de grandes nageoires caudales en forme d’éventail.

    Avec la pisciculture de Nogaro, le Gers abrite une vraie réussite d'un mode d'élevage écolo : au total, ce sont environ deux millions de spécimens qui sont vendus chaque année par la pisciculture de Nogaro, même si l’année 2013 s’annonce plutôt morose, avec une baisse de 10% enregistrée sur le dernier exercice.

    Cathy Lafon

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