Sécurité nucléaire : l'ASN tire la sonnette d'alarme
Fessenheim, la plus vieille des centrales françaises, devrait être arrêtée en 2018. Mais ensuite il faudra la démanteler, en toute sécurité : un chantier extrêmement long et coûteux. Photo AFP
A l'occasion des traditionnels voeux de nouvelle année, le 20 janvier, Pierre-Franck Chevet, le patron de l'Agence sûreté nucléaire française (ASN), a exprimé son inquiétude sur le manque de moyens financiers et humains pour assurer la sécurité des 58 réacteurs des 19 centrales nucléaires de l'Hexagone. Et celle des installations nucléaires en projet et en construction.
"Le contexte en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection est préoccupant", a-t-il en effet souligné, en faisant le point sur les enjeux auxquels la haute autorité du nucléaire est confrontée et aux priorités stratégiques en matière de sécurité nucléaire.
Voici les 5 points clés de son intervention.