Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Equipement - Page 47

  • Journées du patrimoine : redécouvrez le patrimoine marin en Gironde

    beach day,surfrider,journées du patrimoine,la teste de buch,aquitaine,gironde,patrimoine naturel

    Le Beach Day permet de s’initier aux sports de glisse à La Salie (Gironde). Photo archives Sud Ouest

    L'édition 2014 des Journées européenne du patrimoine fait la part belle à la nature, en appelant à découvrir le patrimoine culturel mais aussi naturel. Ca tombe bien, car le 20 septembre pour la troisième année consécutive, Surfrider Foundation Europe organise le Beach Day, un événement qui allie activités sportives et sensibilisation à l’environnement.  

    beach day,surfrider,journées du patrimoine,la teste de buch,aquitaine,gironde,patrimoine naturelEt ce qui tombe encore mieux pour la région, c'est que, cette année encore, l'ONG a choisi de mettre l'Aquitaine et la Gironde à l'honneur : le Beach Day se déroulera sur deux sites retenus pour leur patrimoine marin exceptionnel : l’Île de Batz pour la Bretagne et... la Teste de Buch pour l’Aquitaine.

    Pourquoi un "Beach Day" ?

    Surfrider Foundation Europe a imaginé le Beach Day pour faire découvrir ou redécouvrir le patrimoine culturel et naturel du patrimoine marin. Pour l'ONG, contrairement à celle des monument historiques, la richesse des lieux naturels n’est pas vraiment palpable mais constitue un « patrimoine immatériel »  qui n’en a pas moins une valeur certaine. De plus en plus mis en danger par une artificialisation croissante du littoral, ces sites patrimoniaux doivent être protégés, mis à l’honneur et en valeur tout autant que les églises, châteaux, musées et autres constructions des hommes. Le Beach Day veut  sensibiliser le grand public et lui montrer qu’il est possible de profiter de son terrain de jeu habituel, tout en le préservant et en le protégeant. En lui rappelant par la même occasion la valeur d'un environnement que les activités humaines mettent si souvent en danger...

    beach day,surfrider,journées du patrimoine,la teste de buch,aquitaine,gironde,patrimoine naturelJoyau du patrimoine marin

    Dans la région, le Beach Day se déroulera sur le site de la Salie nord, au pied du site classé de la Dune du Pilat et en embouchure du bassin d’Arcachon, en collaboration avec la Commune de la Teste-de-Buch et  plusieurs partenaires privés. Divers ateliers seront proposés pour découvrir, connaître et protéger le littoral, les vagues et la dune dans un site exceptionnel, véritable joyau du patrimoine testerin, qui offre un panorama magnifique et des qualités naturelles et environnementales exceptionnelles.

    Alors, pour fêter le Beach Day de La Teste, rendez-vous ce samedi à partir de 10h sur la plage de la Salie Nord. Au programme de la journée : séance de réveil musculaire, animations de sensibilisation à l’environnement, mais aussi une partie artistique avec des visites dunaires accompagnées par une troupe de théâtre d’improvisation et atelier de création de bijoux à base de déchets. Et encore,  une chasse aux trésor, des  initiations au surf,  kite-surf et char à voile encadrées par des moniteurs diplômés d’Etat...

    Le tout, gratuit et ouvert à tout le monde, de 7 à 77 ans. Voire avant et au-delà, si affinités.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

  • Sciences : le ver plat aquatique, ce "ver immortel" qui combat la tuberculose

    planaier.jpeg

    "Dugesia japonica", le petit ver planaire sur lequel ont travaillé les chercheurs pour cette étude. Photo CNRS

    On ne cesse de crier haro sur les espèces animales invasives, comme encore tout récemment pour le plathelminthe terrestre, ce ver plat sans prédateur qui tueur de lombrics et désormais présent en Gironde. Sachez pourtant que dans sa famille, l'un de ses cousins, le petit ver plat aquatique "Dugesia japonica", le planaire, permis d'identifier une nouvelle voie de défense contre les bactéries du type tuberculose ou staphylocoque doré.

    ghigo.jpgUne découverte française

    Cette découverte a été réalisée par des chercheurs français de l'Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (CNRS/IRD/Inserm/Aix-Marseille Université), en collaboration avec le Centre méditerranéen de médecine moléculaire (Inserm/Université Nice Sophia Antipolis), et d'autres laboratoires français et étrangers. "Nous sommes les premiers en France et au monde à avoir utilisé ce ver plat, le planaire Dugesia japonica, pour rechercher une réponse immunitaire", a déclaré dans un communiqué le chercheur Eric Ghigo, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), à la tête de l'équipe "Infection, Genre et Grossesse", dont les travaux, publiés dans la revue "Cell Host and Microbe" le 10 septembre dernier, soulignent l'importance qu'il y a à étudier des organismes modèles alternatifs, et ouvrent la voie vers de nouveaux traitements contre les infections bactériennes.

    Le ver à 9 vies

    En étudiant pour la première fois au monde cet organisme modèle original, les scientifiques français ont en effet réussi à identifier une nouvelle voie de défense contre des bactéries comme l'agent de la tuberculose, Mycobacterium tuberculosis. Jusque là, ce ver plat était surtout connu pour ses extraordinaires capacités de régénération qui en font un être potentiellement immortel  :  il ne peut pas mourir de vieillesse. Si on le coupe en 9, il donne naissance à 9 nouveaux vers...

    Dévoreur de bactéries

    recherche,découverte,maladie,lutte,ver,tuberculoseIl est aussi capable de résister à des bactéries très pathogènes voire mortelles pour l'homme. Pour comprendre les raisons d'une défense immunitaire si efficace, les chercheurs ont étudié les gènes exprimés par le planaire suite à l'infection par des bactéries pathogènes chez l'homme, telles que M. tuberculosis, responsable de la tuberculose, le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) et l'agent de la légionellose (Legionella pneumophila). Ils ont ainsi identifié 18 gènes qui lui confèrent une résistance à ces agents pathogènes.  L'un de ces gènes - MORN2 – essentiel à l'élimination de tous les types de bactéries testées, est aussi présent dans le génome humain. Les scientifiques ont alors surexprimé ce gène dans les globules blancs humains macrophages, chargés d'éliminer les agents pathogènes en les digérant. Ainsi stimulés, ils sont devenus capables d'éliminer les bactéries S. aureus, L. pneumophila, M. tuberculosis et bien d'autres agents pathogènes...

    Des essais cliniques sur l'homme

    Cette découverte ouvre une nouvelle piste d'action contre la tuberculose, maladie qui revient en force et dont les souches résistantes aux antibiotiques sont de plus en plus répandues. Selon Eric Ghigo, cette avancée pourrait conduire à des essais cliniques sur l'homme d'ici "10 à 15 ans". Mais ces travaux montrent aussi l'intérêt des organismes modèles « exotiques », comme le planaire...

    Alors, avant de "condamner" le ver plathelminthe terrestre,  peut-être convient-il de réfléchir à deux fois... A l’heure où les espèces exotiques envahissantes sont considérées par certains scientifiques comme l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité, Jacques Tassin, chercheur à Montpellier, estime lui que "invasif" n'est pas synonyme de nuisible et que "les envahisseurs finissent par devenir indigènes". Selon lui, le monde comptera même demain "davantage d’espèces invasives mais ne méritera pas pour autant d’être tenu pour mauvais"."Invasif" ou pas, chaque être vivant sur Terre a sa raison d'exister et la nature, pleine de ressources, n'a pas fini de nous étonner. 

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

  • Ces bonnes nouvelles de 2014. A Bordeaux, des chercheurs aident à anticiper l'érosion du littoral

    GEOTRANSFERT ESPAGNE-1200.jpg

    Les scientifiques bordelais de GEO-Transfert en mission sur la plage basque de Mundaka (Espagne). Photo GEO-Transfert

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui : ces chercheurs bordelais qui surveillent l'érosion de notre littoral.

    Erosion du littoral. Depuis Bordeaux, des chercheurs veillent au grain... de sable

    10 janvier 2014. Grâce aux images fournies par les satellites, GEO-Transfert, une structure scientifique bordelaise, produit depuis 2002 des cartes des rivages et des fonds marins, pour une meilleure gestion du littoral atlantique.

    Mais où est donc passé tout le sable ?

    Réchauffement climatique, hausse du niveau des mers... Les scientifiques s'agitent beaucoup sur un sujet qui inquiète décideurs politiques et économiques du littoral atlantique, notamment dans la région, en Aquitaine et en Charente-Maritime : le recul du trait de côte. Avec à la clé, une économie locale et des zones d'habitat menacées par l'effondrement de terres littorales ou les inondations. Et une question lancinante : comment gérer les zones côtières ?

    La solution GEO-Transfert

    Pas de panique. A Bordeaux, GEO-Transfert, une Cellule de Transfert de Technologie de l'ADERA, créée en 2002 par Eric Maneux, docteur en géochimie, tient le littoral à l'oeil, images satellites à l'appui, afin d'aider les collectivités locales à mieux comprendre le phénomène naturel pour l'anticiper et s'y préparer. Financée par la Région Aquitaine, elle participe à la valorisation des recherches menées par  le laboratoire OASU-UMR EPOC 5805 de l'Université Bordeaux 1, qui se consacre avec ses réseaux de surveillance, à la recherche et au développement d'études environnementales. En clair, GEO-Transfert, c'est la petite cellule qui bosse sur le terrain pour la tête chercheuse EPOC, en proposant des services et une expertise scientifique et technique dans les domaines de la gestion des zones côtières. Vaste sujet. Comment ne pas s'y noyer ?

    Virginie.pngLe point avec Virginie Lafon, 42 ans, titulaire d'un doctorat en océanographie et responsable au sein de GEO-Transfert des méthodes de surveillance du littoral basées sur l’exploitation d’images satellites.

    Géochimie, hydrodynamique, télédétection

    Pour parvenir à ses fins, indique la scientifique bordelaise, GEO-Transfert, dispose de trois armes fatales, issues de la large palette des sciences liées à l'océanographie et de leurs applications : la géochimie, l'hydrodynamique (ou morphodynamique), et la télédétection. Soit. Mais encore ?

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafonClair comme de l'eau de roche

    Quand Virginie Lafon explique, tout devient limpide. "La géochimie, étudie "la répartition et le comportement des éléments chimiques dans la nature. Par exemple, les flux de sédiments et les métaux lourds transportés par les eaux alluviales jusqu'à l'océan depuis les bassins versants." Quant à l'hydrodynamique, "elle s'intéresse aux courants et à la dynamique côtière. Autrement dit, l'impact des vagues  sur la morphologie des plages." Là, on est en plein dans le sujet qui préoccupe les élus du littoral atlantique, comme en Vendée, ravagée par la tempête Xynthia (ci-dessus), à Biscarrosse, dans les Landes, ou encore à Lacanau et Soulac, en Gironde, où les plages sont victimes de l'érosion.

    Championne de la télédétection

    Et la télédétection ? Vous n'êtes pas dans un épisode de votre série préférée "The Mentalist" et il ne s'agit pas d'une science occulte, mais, selon la définition de Virginie Lafon, de "l'observation de l'environnement des écosystèmes du trait de côte où de la turbidité (qualité) de l'eau, via l'exploitation d'images satellites, qui permettent de dresser des indicateurs écologiques, géochimique ou sédimentaires de la côte". Ouf, c'est dit. Le nerf de la guerre de l'observation du littoral, en quelque sorte, sans lequel rien ne s'étudie, rien ne s'observe et rien ne se décide. Et pour l'Aquitaine, ça tombe bien: en télédétection satellitaire appliquée à la science de la mesure des profondeurs de l'océan, la bathymétrie,  GEO-transfert est championne toutes catégories.

    geo transfert mimizan-1200.jpgUn projet nommé "Balist"

    Pour transformer ses approches très scientifiques en véritable service opérationnel, GEO-Transfert a conçu en 2012 un projet de bathymétrie par satellite, afin de cartographier les petits fonds du littoral, entre 0 et 30 m, à 2 ou 3 km de la côte. Son nom : Balist. Financé à 50% par la Région Aquitaine, où la chargée de mission Marlène Kiersnowski le suit de près, et à 50% par la petite cellule bordelaise sur fonds propres, il concerne un ensemble de régions françaises, Aquitaine, Vendée et Languedoc-Roussillon en Méditerranée, mais aussi portugaises et espagnoles. Son objectif : établir des cartes saisonnières régulières (printemps, été, automne, hiver) pour pouvoir en produire rapidement en cas d'urgence météorologique et de catastrophe naturelle.

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafon"Donner les clés aux décideurs"

    Quels enjeux pour les décideurs, quelles stratégies adopter face à l'érosion du trait de côte ? Les cartes fournies par Balist leur permettent d'évaluer les stocks sableux à disposition, en prévision des tempêtes hivernales, afin de faciliter la gestion du littoral et de ses plages et de protéger le milieu dunaire. Et surtout, précise Virginie Lafon, de "donner les clés pour anticiper sur le recul du trait de côte, qui est inéluctable". Comme à Soulac, victime d'une érosion majeure, où l'immeuble Le  Signal (ci-dessus) est directement menacé d'effondrement et où se pose la question du camping situé au bord de l'eau : faut-il le déplacer et/ ou le protéger ? "GEO-Transfert apporte son expertise pour y répondre mais ne préconise pas", précise Virginie Lafon. "Nous faisons des études pour montrer les aléas, les enjeux, les risques. En Aquitaine, les collectivités locales sont en cours d'analyse de solutions: parfois repli, parfois repli moyen terme avec défense court terme ... C'est toujours très, très compliqué", conclut la scientifique.

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafonLe prix européen "Astrium Radar Challenge"

    Quant à Balist , son intérêt a été reconnu au plus haut niveau : en 2012, l'application a remporté le titre de vainqueur de l'"Astrium Radar Challenge", dans le cadre du deuxième concours d'idées du programme satellitaire européen (l'European Space Agency), les GMES Masters (Global Monitoring for Environment and Security Masters). Le prix obtenu ne fait pas vraiment fantasmer le citoyen lambda, mais il met carrément en transe les chercheurs. Virginie Lafon et ses collègues ont rapporté de Munich (Allemagne) un chèque de 25.000 €,à dépenser uniquement en achat d'images en provenance du satellite TerraSAR-X, fournies par Astrium.  Pas vraiment des bons d'achat à la Redoute, mais la possibilité pour les chercheurs bordelais de travailler mieux et davantage. Avec ces images et celles subventionnées par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) - les images SPOT et Pléiades- de multiples cartes ont été produites et comparées. Elles sont consultables en ligne sur le portail régional PIGMA (Plateforme d'information mutualisée en Aquitaine).

    Un fort potentiel commercial dans un secteur en manque de donnée

    Pourquoi une telle reconnaissance ? "En distinguant Balist parmi douze projets européens concurrents, analyse Virginie Lafon, l'Europe a voulu récompenser le potentiel commercial à venir dans un secteur qui manque furieusement de données, ainsi qu'une structure bien implantée localement". En Aquitaine, GEO-Transfert a désormais de nombreux partenariats et clients locaux, comme l’Observatoire de la Côte Aquitaine, le Département de la Gironde, le Siba d'Arcachon, la mairie de Biscarrosse, Camping Contrôle. La structure bordelaise  commence également à s’implanter en Méditerranée, "où l’érosion et la submersion sont aussi très préoccupantes", souligne Virginie Lafon.

    geo-transfert,recherche,télédection,satellite,bordeaux,virginie lafonAu secours, Hercules a rétréci la plage !

    Depuis sa création, Balist ne chôme pas. Dernier épisode en date: le déferlement des vagues monstrueuses qui viennent de frapper tout le littoral début janvier, résultat du "vortex polaire" hors norme Hercules qui congèle le Canada et les Etats-Unis de l'autre côté de l'Atlantique. Dans la région, en Charente-Maritime où les travaux de réparation vont s'élever à 4 millions d'euros, le trait de côte a reculé jusqu’à 10 mètres dans certains endroits de l’Ile d’Oléron. En Gironde, les plages de Lacanau (ci-dessus), de Soulac-sur-Mer et de Montalivet ont été littéralement passées à tabac. A Soulac, la plus touchée, la côte a reculé de près de 7 mètres sur la plage sud. A Lacanau, les ouvrages anti-érosion ont été laminés par les vagues. Au Pays-Basque, à Biarritz, où le maire Didier Borotra estime les dégâts de la houle à 500 000 euros, une déferlante a atteint un parking souterrain situé à 200 mètres du rivage. Du jamais vu et beaucoup de pain sur la planche pour GEO-Transfert qui s'apprête à analyser les dégâts d'Hercules sur le trait de côte grâce aux images satellitaires d'Astrium.

    Le business du réchauffement climatique

    On s'en doute, le réchauffement climatique ne réjouit pas GEO-Transfert. Mais il faut reconnaître qu'il lui procure du boulot à l'infini, car il aggrave le phénomène d’érosion naturelle qui menace le littoral en accélérant l’élévation du niveau de la mer, au rythme actuel de 3,2 mm par an. Le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) publié à l’automne 2013, estime que le niveau des océans pourrait s’élever de près d’un mètre d’ici à la fin du siècle… Le rapport piloté par le scientifique Hervé Le Treut, "Prévoir pour agir, la région Aquitaine anticipe le changement climatique" (2013) l'a confirmé : le littoral aquitain est directement menacé.

    Du sable à la pelle

    Dans ce contexte d'érosion galopante, GEO-Transfert a du sable à surveiller à la pelle. Aussi la cellule bordelaise a-t-elle accueilli avec intérêt l'arrivée en Aquitaine, en octobre dernier, du centre de Surveillance de l’Environnement EarthLab de Telespazio, à l'Aérocampus de Latresne (Gironde). Ses satellites et ses drones vont permettre aux chercheurs qui travaillent sur la forêt, mais aussi sur l'érosion de la côte aquitaine, d'avoir des données plus précises que jamais. Grâce à la présence de l'EarthLab, Virginie Lafon espère "une belle opportunité de démonstration de services vers les collectivités" pour la gestion du littoral.

    Cathy Lafon

    Crédit photos : Sud Ouest (Xynthia, Soulac, Lacanau) et GEO-Transfert.

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les bonnes nouvelles et les initiatives vertes: cliquer ICI 

    PLUS D'INFO

    • Le site de GEO-Transfert : cliquer ICI. La structure emploie 7 personnes, dont 4 ingénieurs, 2 assistants-ingénieurs et 1 technicien et a réalisé un chiffre d'affaire de 350 000 € en 2012.
    • Le site du concours "Astrium Radar Challenge", remporté par Balist : cliquer ICI

    CONTACTS

    •  Virginie Lafon. Titulaire d'une thèse en Océanographie (1999, Bordeaux), spécialiste du traitement et analyse d’images visibles et radars en domaine littoral,  elle est,  depuis 2006, chargée de mission télédétection à Géo-Transfert. Contact : tél 05-40-00-83-28. E-mail  v.lafon@epoc.u-bordeaux1.fr GEO-Transfert : UMR 5805 EPOC, Université Bordeaux 1, Av. des facultés, 33405 Talence, France.
    • Marlène Kiersnowski. A la Région Aquitaine, pour GEO-Transfert,  c'est "Madame Cocooning". Chargée de mission Europe et International, elle promeut très activement les activités de GEO-Transfert. Contact : +33 (0)5 56 56 38 34. E-mail :  marlene.kiersnowski@aquitaine.fr - Conseil régional d'Aquitaine : 14, rue François de Sourdis, 33077 Bordeaux Cedex.