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Equipement - Page 35

  • Projet de LGV Bordeaux-Dax et Toulouse : ça chauffe dans les rangs de vigne du Bordelais

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    Laurent Gapenne, président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, dénonce l'impact du tracé de la LGV sur les Sauternes et les Graves. Photo archives Claude Petit / Sud Ouest

    Et si les grands projets d'infrastructures comme les lignes de train à grandes vitesse étaient vraiment dépassés, car trop coûteux, inadaptés aux besoins des habitants en terme de mobilité et trop impactants sur notre environnement et nos économies locales ? Le débat qui ne vient pas de s'ouvrir, est loin d'être clos.

    La LGV fait causer dans les vignes

    A l'heure où le consortium qui finance Lisea s'interroge sur la rentabilité de son investissement dans la LGV Tours-Bordeaux, le risque de non-paiement de la fin des travaux, pour un chantier à plus de 7 milliards d'euros qui touche à sa fin, étant même évoqué, le projet de la liaison ferroviaire à grande vitesse Bordeaux- Dax et Toulouse, validé par l'Etat fin septembre en passant outre l’avis défavorable de l’enquête publique rendu le 30 mars, n'en finit pas de hérisser les acteurs locaux.

    Sonnette d'alarme

    Le monde des vins de Bordeaux, pas vraiment connu jusqu'à présent pour brandir comme un seul homme les étendards de l'écologie, s'inquiète notamment d'une infrastructure qui pourrait mettre en danger des appellations comme les Sauternes et les Graves, si elle traversait, comme prévu, leurs terroirs. Les questions environnementales rattrapent les viticulteurs, qui bousculés sur l'usage des pesticides, vont devoir aussi s'adapter leurs activités aux effets du réchauffement climatique. Pour eux, le tracé du prolongement de la LGV au sud de la Gironde, c'est la goutte de vin en trop : ils tirent la sonnette d'alarme.

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  • Une espèce de reptiles et d'amphibiens sur 5 est menacée de disparition en France

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    La  tortue d'Hermann est classée "Vulnérable" en France et carrément "En danger" dans le Var.  Photo AFP

    Sale temps pour les serpents, tortues, crapauds et autres grenouilles ! Selon le Comité français de l’UICN, qui établit la Liste rouge des espèces menacées, et le Muséum national d’Histoire naturelle, une espèce sur cinq de ces animaux est aujourd'hui menacée de disparition.

    C'est pas qu'on en raffole de ces bébêtes, pas toutes sympathiques quand on tombe sur elles au hasard du chemin, mais chacune d'entre elle a sa place dans la grande chaine de la vie. Aussi, l'absence d’embellie pour les reptiles et les amphibiens de France métropolitaine constitue-t-elle une très mauvaise nouvelle pour la biodiversité à l'échelle de l'Hexagone et de la planète...  En cause, sans surprise, la dégradation de leur habitat naturel, la pollution, notamment par les pesticides et bien sûr, le réchauffement climatique.

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  • Il est urgent de ralentir. Pourquoi ? Pour le savoir, rendez-vous ce soir sur Arte

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    "L'urgence de ralentir", film de Philippe Borrel. Photo Société 84

    Si vous avez raté le documentaire "L'Urgence de Ralentir", diffusé par Arte le 2 septembre 2014, pas de souci ! La chaine franco-allemande vous offre ce soir une session de rattrapage pour voir le film qui remet en question la frénésie du monde moderne et dresse une série de portraits de personnes qui refusent le diktat de la vitesse et de la croissance.

    Redonner du sens au temps

    arte,documentaire,tempsPour Philippe Borrel (photo ci-contre),  le réalisateur de "L'urgence de ralentir" et Noël Mamère, le député écolo de la Gironde, qui partage avec lui la paternité du documentaire, l'injonction est à prendre très au sérieux, y compris au niveau de la société toute entière, car elle peut nous préserver des catastrophes écologiques, économiques et sociales, annoncées. Bonne nouvelle, il existe des propositions alternatives qui s’emploient à redonner du  sens au temps. Le film montre comment, face à l’accélération de nos modes de vie, désormais érigée en norme globalisée, ces derniers remparts se multiplient pour façonner le monde de demain.

    Le tour du monde des initiatives qui redonnent du sens au temps

    arte,documentaire,tempsPartout dans le monde, en Europe, en Amérique Latine, aux Etats-Unis et en Inde, des initiatives individuelles et collectives émergent, soucieuses de privilégier un rapport attentif, patient et fertile au temps. Le Barefoot College (Inde, photo ci-contre) recrute des femmes dans les milieux ruraux pour les former à l’ingénierie solaire, les villes de Romans-sur-Isère (France) et de Bristol (Royaume-Uni) mettent en place une monnaie locale complémentaire, à Ithaca (Etats-Unis), coopératives alimentaires et financières ont fait leur preuve pour relocaliser l’économie...

    A rebours du modèle dominant

    Encore à rebours du modèle dominant qui prône un rythme toujours plus rapide et plus rentable, pour l'auteur du film, ces initiatives pourraient bien être précurseurs du monde de demain. A travers elles,  "L'Urgence de ralentir" fait l’éloge d’une reprise de contrôle de nos vies grâce à une "simplicité volontaire" qui rejoint, en acte, les analyses critiques de philosophes, sociologues et économistes comme Hartmut Rosa, Pierre Dardot, Jeremy Rifkin, Geneviève Azam, Hervé Kempf ou Douglas Rushfoff...

    Et si on prenait le temps de regarder ce documentaire ?

    Cathy Lafon

    A VOIR

    • "L'urgence de ralentir", documentaire de Philippe Borrel, sur une idée de Philippe Borrel et Noël Mamère, coproduction ARTE France, CINETEVE (France, 2014, 1h24 mn). Arte,  mardi 6 octobre 2015 à 23h20.

    A LIRE

    • "Du bon usage de la lenteur", Pierre  Sansot, collection Rivages Poche, 7,65 €.