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Environnement - Page 838

  • Fil vert. Japon : parlementaires et société civile contre le redémarrage des centrales nucléaires

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    Yoshihiko Noda, Premier ministre japonais DR

    En prévision du pic de demande d’électricité pour cet été, cela fait plusieurs semaines que le Premier ministre japonais envisage le redémarrage des réacteurs du Japon, arrêtés pour vérifications post-Fukushima. Mais le gouvernement japonais continue à se heurter à la franche opposition  des élus et de la population.

    La pétition des parlementaires japonais

    Près d’un tiers de parlementaires japonais de la majorité ont signé une pétition pour demander au Premier ministre Yoshihiko Noda la plus grande prudence quant au redémarrage de réacteurs nucléaires à l'ouest du pays (site d'Oi)  selon le site d'information TVNZ.  "Les sondages montrent clairement que la majorité de la population pense que nous pourrons survivre cet été en économisant de l’énergie et en la distribuant mieux au sein des régions", indique la pétition. " Nous vous conseillons vivement de prendre en considération les divergences existantes au sein du parti, les désaccords de la population ainsi que les sentiments des 160.000 victimes de la catastrophe, et de faire preuve de plus de prudence quant à la décision de redémarrer ces réacteurs". Un ancien ministre chargé de la stratégie, Datoshi Aria, qui soutient aussi la pétition parlementaire affirme de son côté que les deux réacteurs d'Oi évoqués par le gouvernement pour être remis en fonctionnement,  ne réunissaient pas les conditions pour leur redémarrage.

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    Et pendant ce temps-là, Fukushima continue de menacer l'environnement et la santé de la population.

    L'état d'urgence du réacteur 4

    Selon le Monde du 8 juin, les bâtiments des réacteurs numéros 2 et 3 de Fukushima Daichi restent difficilement accessibles, l'état du combustible dans les réacteurs incertains et les dégagements radioactifs se poursuivent. Mais ce qui inquiète le plus les experts, c'est la piscine du réacteur 4, remplie de 1.535 barres de combustible, usagé ou non. Elle repose aujourdhui sur une structure gravement endommagée et fragilisée par l'explosion d'hydrogène survenue le 15 mars 2011. Beaucoup redoutent désormais l'effondrement de ce qui reste du bâtiment en cas d'un nouveau séisme important ou de l'interruption de son système de refroidissement. Or, le 6 juin, l'exploitant Tepco a annoncé un problème au niveau d'une des deux pompes de son système de refroidissement du combustible, heureusement résolu. Mais, pour un ancien haut responsable du département américain de l'énergie, Robert Alvarez, une exposition à l'air de ces barres serait catastrophique et provoquerait une réaction "impliquant une quantité de césium 137 dix fois supérieures à celle de Tchernobyl". Toutes les substances radioactives se répandant dans l'atmosphère, le scénario du pire entrainerait l'évacuation de Tokyo... Selon Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), libérer la piscine du réacteur 4 est un "sujet majeur".

    70 % des Japonais veulent réduire leur dépendance au nucléaire

    Ce dernier événement ne peut que conforter les Japonais dans leur hostilité au redémarrage de leurs centrales nucléaires : 3.000 d'entre eux ont défilé à Tokyo le 6 juin contre la relance des réacteurs, avec le Prix nobel de littérature, Kenzaburo Oé, et le même jour, les victimes des bombardements d'Hiroshima et Nagazaki ont demandé au gouvernement de renoncer au nucléaire. Un sondage récent réalisé par le Pew Research Center (Washington) montre que 70 % des Japonais souahitent voir le Japon réduire sa dépendance au nucléaire.

    Cathy Lafon

    A CONSULTER

  • Fil vert. Qualité de l'air en Aquitaine : le bilan d'Airaq du mois de mai

    nuages.jpgUn mois de mai plutôt bon pour l'air en Aquitaine, avec en moyenne 61,8 % d'indices très bons à bons sur le mois.  Les conditions météorologiques ont favorisé l’augmentation des niveaux en ozone, augmentant ainsi le nombre d’indices moyens à médiocres. Néanmoins, les concentrations en particules en suspension restent soutenues et ont été à l’origine du déclenchement d’une procédure d’information et de recommandations sur Périgueux. A noter que pour des raisons techniques, l’indice d’Arcachon n’a pu être validé.

     Indice Atmo
    et IQA

     

    Bordeaux

    Pau

    BAB

    Lacq

    Périgueux

    Agen

    Dax

    Arcachon

    1 à 4

    Très bon à Bon

    16

    20

    27

    23

    15

    9

    24

    -

    5 à 7

    Moyen à Médiocre

    15

    11

    4

    8

    15

    22

    7

    -

    8 à 10

    Mauvais à Très mauvais

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    -

    En nombre de jours avec l'indice correspondant dans le mois

     
     
    • Une alertes Urbaine

    AIRAQ a déclenché une procédure d’Information et de Recommandations à la population aux particules en suspension sur l’agglomération périgourdine le 19 mai.

    • Pas de dépassements de seuil industriel 

    Selon l'arrêté du 11 janvier 2010, AIRAQ n’a pas déclenché de procédure d'Information et de Recommandations au dioxyde de soufre au mois de mai sur la zone industrielle de Lacq. Il n’y a pas eu de dépassements de la valeur horaire 350 µg/m3 ce mois-ci.

    Cathy Lafon

    Plus d'info : Airaq, l'Agence de surveillance de la qualité de l'air en Aquitaine
    Pour contacter Airaq : cliquer ICI

     

  • Initiative. Biodiversité : à Moncrabeau, tous les goûts sont dans la nature

    fête,biodiversité,lot-et-garonne,aquitaineLa "famille SO-planétaire" s'agrandit : Ma Planete n'est pas peu fière de publier aujourd'hui le premier (mais pas le dernier) billet que Franck Meslin, journaliste de "Sud Ouest" à Condom (Gers) a rédigé rien que pour elle !

    Alors, voilà, je plante le décor :  Moncrabeau (47), 800 habitants, jolie bourgade située à la frontière du Gers et du Lot-et-Garonne, les pieds bien au frais dans la Baïse, a surtout la sulfureuse réputation d'être la capitale des menteurs.... Et pourtant, Franck l'écolo nous raconte comment, grâce aux quatre garçons de la ferme de Cauberotte, Moncrabeau  va devenir pour un jour, samedi 16 juin, la capitale régionale de la biodiversité. Sans mentir.

    Tous les goûts sont dans la nature

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    La ferme de Cauberotte, à Moncrabeau (47): trois garçons dans le champ. 11 juin 2012. Photo "Sud Ouest" / Franck Meslin

    La ferme de Cauberotte, à Moncrabeau (47), accueille samedi prochain la 7e fête de la biodiversité. Une journée intitulée « Cultivons les goûts et les couleurs » pour promouvoir la sauvegarde de la biodiversité agricole.

    Redonner vie à la biodiversité

    Pas moins de 80% des légumes cultivés il y a 50 ans ont aujourd’hui disparus. Depuis 2007, Maxime Grémont et Paul Bosshard s’emploient à redonner vie à cette biodiversité cultivée sur les 3,5 ha de la ferme de Cauberotte, entre Nérac et Condom. Les deux jeunes ingénieurs agronomes y pas moins de 300 variétés de 70 légumes différents en agriculture biologique. « L’intérêt de ces variétés locales anciennes, c’est qu’elles s’adaptent naturellement à la terre et au climat d’ici sans traitement », explique Maxime Grémont.

    A leur côté, Charles Poilli, président du CETAB (centre d’étude et terre d’accueil des blés) cultive 150 variétés de blés anciens qu’il transforme lui-même en farine à Lasserre (47) et en pain. « Chaque année, il conserve une partie de sa récolte pour semer l’année suivante comme les paysans d’autrefois », souligne Maxime Grémont.

    La biodiversité agricole : un enjeu planétaire

    Samedi, la ferme de Cauberotte accueillera agriculteurs et grand public à l’occasion de la 7e fête régionale de la biodiversité, organisée par la fédération bio d’Aquitaine, les associations CETAB et Agro bio 47 et les saisons musicales. L’occasion de découvrir l’importance de l’enjeu de la biodiversité agricole. « Les semences de pays permettent une autonomie technique et économique des paysans, répondent aux enjeux environnementaux en réduisant l’irrigation et les fertilisants et s’adaptent aux différents terroirs », défendent les organisateurs de l’événement.

    Du jardin bio à l'assiette gourmande

    Toute la journée, les visiteurs pourront découvrir le travail de ces jeunes paysans ainsi que la richesse de leur jardin. Un atelier cuisine permettra d’apprendre à composer avec ses trésors légumiers du goût tandis qu’un autre vous mettra la main à la pâte pour réaliser du pain ou des spaghetti et ravioli frais. Conférences et échanges permettront en outre aux agriculteurs de tout savoir sur la culture de ces semences anciennes. Une bourse d’échange de semences est également organisées.

    Cauberotte, ferme "agri-culturelle"

    L’aspect festif de la manifestation est loin d’être anodin grâce à l’association les "Saisons musicales". Depuis le début de l’aventure de la ferme de Cauberotte, son président Colas Duvauchelle y développe en parallèle une programmation culturelle. « C’est une exploitation agri-culturelle », aiment à dire les partenaires soucieux d’apporter l’art dans cette zone rurale et d’attirer le public, par ce biais, pour promouvoir leur vision agricole. La journée sera ainsi agrémentée d’un marché de producteurs bio, d’une restauration à base de leurs produits et d’un concert de musique antillaise.

    Franck Meslin

    PLUS D'INFO

    • La Ferme de Cauberotte Une ferme qui vit vraiment « Au rythme des saisons », initiée en 2006 par  4 jeunes ingénieurs agronomes, autour du maraîchage biologique. Musiciens à leurs heures, et rejoints par d’autres passionnés, ils ont aussi créé en 2007 une association pour mener les activités culturelles qui leur tiennent à coeur : les « Saisons Musicales ». Cliquer ICI
    • Le site de la Fête de la biodiversité  : cliquer ICI
    • Le site du CETAB (centre d’étude et terre d’accueil des blés) : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

    Cauberotte : aussi "agri" que culture Sud Ouest 11 août 2011