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Environnement - Page 748

  • Fukushima: une nouvelle fuite d'eau hautement radioactive

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    Des employés de TEPCO à la centrale de Fukushima  Photo AFP

    Après l'annonce samedi d'une fuite de 120 tonnes d'eau hautement radioactive d'un réservoir de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, qui ont contaminé les sols environnants, l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco) la compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima fait état ce dimanche d'un nouvel écoulement  d'eau contaminée dans le sol, depuis un réservoir de stockage souterrain.

    Des éléments radioactifs décelés autour des réservoirs

    Pour la première fuite, des éléments radioactifs ont été décelés dans de l'eau accumulée entre le sol autour de la cuve et la couche externe d'un revêtement imperméable au fond du réservoir. Tepco, qui n'a pas précisé pas depuis quand le réservoir fuyait, a dit prévoir de transvaser les 13.000 mètres cubes d'eau restants dans d'autres cuves au cours des deux prochaines semaines.  Selon l'opérateur, des éléments radioactifs ont également été détectés autour d'une seconde cuve. Cette eau va-t-elle s'écouler dans la mer, située à 800 mètres du réservoir, et déjà fortement radioactive par l'accident de la centrale en mars 2011 ? Non, selon l'agence de presse japonaise Kyodo. Ces réservoirs, des trous creusés dans le sol après la catastrophe de mars 2011, sont entourés de panneaux étanches censés empêcher l'eau de s'écouler dans la terre.

    Les problèmes s'accumulent sur le site de Fukushima

    Deux ans après le séisme et le tsunami qui ont provoqué la plus grande catastrophe nuncléaire de l'histoire de l'humanité, les incidents se multiplient sur le système de refroidissement mis en place dans l'urgence pour tenter de maîtriser les réacteurs, dont le coeur est entré en fusion.

    Vendredi 5 avril, c'est le système de refroidissement de la piscine d'entreposage de barres de combustible qui s'est arrêté pendant environ trois heures sur le réacteur n°3. Il s'agissait de la deuxième panne en trois semaines dans le système de circulation de l'eau de mer utilisée pour refroidir le combustible usagé, qui serait survenue  à la suite d'une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher la récidive de la grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars.

    pollution,nucléaire,fukushima,incident,fuite d'eau,réservoir,tepcoUne panne de courant survenue lundi 18 mars peu avant 19h00 heure locale (10h00 heure française), avait en effet contraint Tepco, l'opérateur Fukushima Daiichi à suspendre le refroidissement de trois piscines de stockage de combustible usagé. La piscine du réacteur 4  qui contient le plus de barres de combustibles (1.330 barres de combustible usagé, et 200 barres de combustible non utilisé), n'a pu à nouveau être refroidie que le mercredi 21 mars, alors que la température montait d'heure en heure. A l'origine, une panne d'électricité provoquée par un rat, qui  avait fait jonction entre deux connecteurs électriques et causé un court circuit dans les distributeurs de courant qui alimentent plusieurs systèmes de refroidissement des piscines de désactivation des assemblages de combustible usé.

    Un travail de Sisyphe

    Cette semaine, plusieurs autres incidents se sont produits, à cause notamment d'erreurs de manipulation d'équipements, les travailleurs oeuvrant à l'extérieur dans des conditions très difficiles, en combinaisons de protection et masques intégraux. Les pannes et incidents à répétition montrent que leur travail s'apparente à celui de Sisyphe... La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami.

    Cathy Lafon

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  • Insolite. La tortue disparue n’avait jamais existé

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    C'est une bonne nouvelle pour la biodiversité et ce n'est en rien un poisson d'avril : la tortue "Pelusios seychellensis" native des Seychelles et déclarée éteinte au début du siècle n’a en réalité jamais existé. Et n'a donc jamais disparu.
     
    tortue pelosios.jpgOriginaire des Seychelles ?
     
    Cela ne doit pas faire oublier que les 320 espèces de tortues connues sont les vertébrés les plus menacés sur Terre et que parmi elles, les tortues marines sont les plus fragiles. Trois d'entre elles, appartenant à l'espèce "Pelusios seychellensis", dont on pensait qu’elle était native des Seychelles, avaient été décrites par des chercheurs au début du XXème siècle, en 1906, note le Science Daily. Depuis, plus une seule trace de cette espèce n'avait été observée. « Logiquement », l’espèce a donc été ajoutée à la liste des espèces disparues en 2003.
     
    Une seule et même espèce
     
     tortues.pngC’était sans compter sur cette étude génétique réalisée par des chercheurs du Muséum Zoologique de Dresde, sur les spécimens  de ces tortues qui ont été conservés au Muséum de Vienne. Notant l’étrange ressemblance entre cette espèce et une autre espèce native de l’Afrique de l’Ouest, la "Plusios Carstaneus", les chercheurs ont voulu en savoir plus. L’étude, parue dans la reuve scientifique en ligne Plos One, a révélé que les deux espèces de tortue n’en était en fait qu'une seule. Les spécimens retrouvés au Seychelles y auraient donc probablement été introduits par l’Homme.
     
    Un cas précédent : un singe porté disparu réapparu en 2012

    La nature fait parfois ce genre de cadeau. Une espèce de singe que les scientifiques pensaient disparue ou sur le point de disparaître a été observée à Bornéo, en Indonésie en 2012. L’endroit n’était cependant pas connu pour avoir auparavant abrité l’espèce : les "langurs de Miller" sont toujours présents sur Terre.

     
    15 à 37 % de la biodiversité menacés de disparition
     
    15 à 37% de la biodiversité disparaitraient d'ici à 2050 : aujourd'hui un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont en danger. Réchauffement climatique, déforestation... les causes anthropiques de l'érosion de la biodiversité sont multiples. Le rythme actuel d'extinction est de 100 à 1.000 fois supérieur à ce qu'il a été en moyenne sur des centaines de millions d'années. Les données archéopaléontologiques montrent que les taux d'extinction, avant la propagation de l'homme sur toute la planète, étaient invariablement faibles, et que les extinctions de masse étaient des événements relativement rares. Démarrant approximativement il y a 100.000 ans et coïncidant avec la croissance du nombre et de la répartition des hommes, l'extinction des espèces a augmenté à un taux sans précédent depuis la grande extinction du Crétacé
     
    La liste des espèces disparues en compte donc une de moins, mais la tortue "Pelusios seychellensis" a également été retirée de la faune endémique des Sychelles par les scientifiques : pour la biodiversité, c'est match nul
     
     
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    • Les statistiques de la biodiversité et de la planète en danger en temps réel sur le site Planetoscope : cliquer ICI
  • Loisirs. Les cinq meilleures sorties écolos du week-end dans la région

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    Le voilier scientifique "Tara" en escale à Bordeaux, pour la Semaine du développement durable Photo DR Tara

    La Semaine du développement durable 2013 s'achève demain dimanche 7 avril. Placée cette année sous le signe de la transition énergétique, elle propose un abondant programme de sorties, animations, expositions, projections de films, débat, rencontre littéraires... dans chaque commune de France. Ou presque.

    Vous êtes tendance développement durable, mais vous n'avez pas eu le temps de participer à ce temps fort annuel de la vie écologique ?  Pas de panique, dans la région, vous avez  encore tout le week-end pour vous rattraper et en profiter à fond !

    semaine dévelopement durable,programme,animation,salon,visite,débatLa sélection des coups de coeur "durables" de Ma Planète

    Fnac-Bordeaux, rue Sainte-Catherine, 17  h 30.  Entrée libre.

    • "Tara". A Bordeaux,  la goélette d'exploration scientifique polaire "Tara "se visite tout le week-end  : sentinelles de l'océan et chasseurs de l'évolution du climat, les scientifiques de "Tara" font escale pour la première fois à Bordeaux dans le port de la Lune, près de la Maison écocitoyenne, avant sa prochaine expédition dans le Grand Nord, Tara Oceans Polar Circle. De mai à novembre 2013, "Tara" réalisera une navigation autour de l'Océan Arctique par les passages du Nord Est et du Nord Ouest... Quatorze personnes peuvent vivre à bord du bateau  pendant les expéditions qui durent plusieurs mois.

    On peut rencontrer des membres de l'équipage et visiter la goélette : le samedi 6 avril de 10h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche 7 avril de 10h à 12h.  C'est gratuit, mais il faut réserver en cliquant  ICI. .

    Le conseil. Même si l'on n'a pas pu réserver de place pour une visite, on ira faire un tour sur le quai. On peut voir le bateau de l'extérieur et il y a quantité d'animations autour, y compris pour les tout-petits.

    • Terre & Océan. Toujours à Bordeaux et toujours à côté de la Maison écocitoyenne, dimanche, l'association Terre & Océan tient un stand de découverte et d'observation de la Garonne, de 14 h à 17 h. On y apprend quelle est la température du fleuve, comment fonctionnent les marées et quels sont les écosystèmes de l'estuaire de la Gironde. La même association, qui va s'installer prochainement dans l'Aquaforum de Bègles, en construction, organise aussi dimanche après-midi une balade à vélo de trois heures pour observer la nature en ville. Une visite guidée à deux roues placée sous le signe de l'eau, pour découvrir comment cet élément a structuré l'histoire et le développement de la ville.

    Départ dimanche 7 avril, devant la Maison écocitoyenne (quais de Bordeaux) à 14 h, retour à 17 h. Gratuit et sans inscription.

    • Eco'vie. Ce sont les derniers jours du salon Eco'Vie qui se tient au Parc des expositions de Bordeaux-Lac. Un rendez-vous incontournable pour les accros du bio, avec des conférences et des ateliers. Alimentation bio, beauté, bien-être, relaxation, confort de la maison, loisirs verts, protection de la nature, mode éthique, solidarité... tout pour vivre la vie en vert, de 7 à 77 ans ! Et plus ou moins si affinité.

    Un salon solidaire : "Trop d’habits ? Faites le tri !" . En venant au salon Eco-vie , on peut rapportre ses  textiles usagés !  On fait ainsi  un geste éco-citoyen en déposant un vêtement ou un textile dont on ne se sert plus dans la borne à textile "Le Relais" à l'entrée du salon. Il sera recyclé, notamment en isolat thermique et acoustique. Le Relais emploie aujourd’hui 24 personnes dont 18 en insertion et a collecté en 2012 plus de 3.000 tonnes de vêtements sur 6 départements.

    On y retrouvera aussi le film "Pollen", de Disney Nature, pour les petits, et les grands.

    Salon Eco'Vie : samedi et dimanche, de 10 h à 19 h, Parc des expositions de Bordeaux-Lac. Entrée 5 €, 3 tarif réduit.  Cliquer ICI

     

    • Journée "HelpWay Oléron 2013". En Charente-Maritime, c'est le grand nettoyage annuel des dunes et des rochers de l'île d'Oléron. Avec un seul mot d'ordre : "Tous ensemble, soyons eco volontaires et citoyens et preservons nos côtes !"

    Informations : cliquer sur Onglet HelpWay. Le soir, l'association organise un concert sur  le port de la Cotinière, offert par tous les artistes qui soutiennent l'action Help Way 2013. Sur Facebook : cliquer ICI

     

     

    semaine dévelopement durable,programme,animation,salon,visite,débatEnfin, si vous préférez rester chez vous bien au chaud devant votre ordi, vous pourrez tester vos connaissance sur l'énergie en participant au "jeu Quiz énergie" organisé par le Ministère du développement durable : c'est amusant, et plein de surprises ! A vos souris :  cliquez ICI

    Bon week-end durable !

    Cathy Lafon


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