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animal marin

  • Insolite. La tortue disparue n’avait jamais existé

    tortue largeur pelosios.jpg

    C'est une bonne nouvelle pour la biodiversité et ce n'est en rien un poisson d'avril : la tortue "Pelusios seychellensis" native des Seychelles et déclarée éteinte au début du siècle n’a en réalité jamais existé. Et n'a donc jamais disparu.
     
    tortue pelosios.jpgOriginaire des Seychelles ?
     
    Cela ne doit pas faire oublier que les 320 espèces de tortues connues sont les vertébrés les plus menacés sur Terre et que parmi elles, les tortues marines sont les plus fragiles. Trois d'entre elles, appartenant à l'espèce "Pelusios seychellensis", dont on pensait qu’elle était native des Seychelles, avaient été décrites par des chercheurs au début du XXème siècle, en 1906, note le Science Daily. Depuis, plus une seule trace de cette espèce n'avait été observée. « Logiquement », l’espèce a donc été ajoutée à la liste des espèces disparues en 2003.
     
    Une seule et même espèce
     
     tortues.pngC’était sans compter sur cette étude génétique réalisée par des chercheurs du Muséum Zoologique de Dresde, sur les spécimens  de ces tortues qui ont été conservés au Muséum de Vienne. Notant l’étrange ressemblance entre cette espèce et une autre espèce native de l’Afrique de l’Ouest, la "Plusios Carstaneus", les chercheurs ont voulu en savoir plus. L’étude, parue dans la reuve scientifique en ligne Plos One, a révélé que les deux espèces de tortue n’en était en fait qu'une seule. Les spécimens retrouvés au Seychelles y auraient donc probablement été introduits par l’Homme.
     
    Un cas précédent : un singe porté disparu réapparu en 2012

    La nature fait parfois ce genre de cadeau. Une espèce de singe que les scientifiques pensaient disparue ou sur le point de disparaître a été observée à Bornéo, en Indonésie en 2012. L’endroit n’était cependant pas connu pour avoir auparavant abrité l’espèce : les "langurs de Miller" sont toujours présents sur Terre.

     
    15 à 37 % de la biodiversité menacés de disparition
     
    15 à 37% de la biodiversité disparaitraient d'ici à 2050 : aujourd'hui un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont en danger. Réchauffement climatique, déforestation... les causes anthropiques de l'érosion de la biodiversité sont multiples. Le rythme actuel d'extinction est de 100 à 1.000 fois supérieur à ce qu'il a été en moyenne sur des centaines de millions d'années. Les données archéopaléontologiques montrent que les taux d'extinction, avant la propagation de l'homme sur toute la planète, étaient invariablement faibles, et que les extinctions de masse étaient des événements relativement rares. Démarrant approximativement il y a 100.000 ans et coïncidant avec la croissance du nombre et de la répartition des hommes, l'extinction des espèces a augmenté à un taux sans précédent depuis la grande extinction du Crétacé
     
    La liste des espèces disparues en compte donc une de moins, mais la tortue "Pelusios seychellensis" a également été retirée de la faune endémique des Sychelles par les scientifiques : pour la biodiversité, c'est match nul
     
     
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  • Pollution des océans : un cachalot tué par le plastique des serres d'Andalousie

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    Photo DR

    pollution,océan,plastique,animal marin,cétacéPour la 18e année consécutive, Surfrider Foundation invite les citoyens à participer aux "initiatives océanes" qui ont lieu ce week-end (affiche ci-contre). L'année dernière, les 55.000 bénévoles qui s'étaient mobilisés pour nettoyer les plages, lacs et rivières à travers 44 pays, avaient collecté l'équivalent de 28 bus remplis de déchets. Autant de détritus  qui n'ont pas fini dans l'estomac des animaux marins.

    Mais il en reste encore trop, qui polluent l'océan et tuent parfois les cétacés, comme ce cachalot de 4,5 tonnes que les scientifiques ont retrouvé échoué sur une plage d'Andalousie,  dans le sud de l'Espagne. Mort après avoir avalé de grandes quantités de plastique provenant des serres qui protègent les cultures intensives de la région.

    "Une véritable serre dans l'estomac"

    "Nous nous sommes vite rendus compte qu'il avait une véritable serre dans l'estomac : on ne s'y attendait pas, mais ça ne nous a pas étonné", se souvient Renaud de Stephanis, membre de la station biologique de Doñana, qui dépend du Conseil supérieur d'enquêtes scientifiques (CSIC) espagnol. Français installé en Espagne depuis des années, il n'a pas eu de mal à reconnaître les bâches qui recouvrent les milliers d'hectares de cultures intensives dans la région d'Almeria. "Il y avait une dizaine de mètres de cordes en plastique, des bâches servant à couvrir l'extérieur et du plastique utilisé à l'intérieur et même deux pots de fleurs", témoigne-t-il.

    17 kg de déchets plastiques dans l'estomac

    En tout, plus de 17 kilos de déchets provenant principalement de serres, d'après l'enquête menée par son équipe, dont près de 30 mètres carrés de bâche, remplissaient l'estomac du mammifère. Pouvant chasser les calamars jusqu'à 1.500 mètres de profondeur, le cachalot évolue dans toute la Méditerranée. Long de près de 10 mètres, le spécimen étudié s'était échoué en mars 2012 sur une plage au sud de Grenade, non loin d'Almeria, dans un "état d'amaigrissement avancé". "C'est comme s'il avait une pierre dans l'intestin : plus rien ne passait. Il y avait tellement de plastique que ça a fini par exploser", explique Renaud de Stephanis.

    Plus de 250 espèces marines sont victimes de la pollution du plastique

    Le plastique est une véritable menace pour les océans et leurs habitants. Tortues, dauphins et autres animaux, "plus de 250 espèces marines ont des problèmes" à cause de ces déchets, qui risque surtout de les étouffer. Mais on n'a recensé jusqu'à présent qu très peu de cas de grands mammifères, dont seulement quatre de cachalots, morts parce qu'ils avaient avalé du plastique.

    Une découverte inquiétante

    La découverte a de quoi inquiéter, selon le scientifique, car elle démontre encore une fois que "la mer est pleine de déchets" et que les "systèmes de gestion des déchets du plastique, pas seulement en Espagne" ne sont pas toujours performants. Enfin, "ces grands plastiques s'émiettent et les petits bouts passent aussi chez les poissons", explique-t-il. "Et c'est nous qui finissons par les manger."

    pollution,océan,plastique,animal marin,cétacéVoilà qui ne peut que nous motiver à participer au nettoyage de la plage la plus proche de notre domicile.  Moi, je fonce illico à la Jenny, au Porge, ma plage préférée en Gironde...

    Cathy Lafon avec l'AFP

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  • News fil vert

    dauphins.jpgOcéan : onze échouages de dauphins rejetés sur les plages landaises depuis le 9 janvier. (Photo SO)


    Pourquoi une telle série ? Quelques éléments, pour mieux comprendre ce phénomène loin d'être exceptionnel mais qui peut aussi être mis en relation avec les activités humaines.

     

    Selon les chercheurs du CRMM (Centre de recherches sur les mammifères marins de la Rochelle), les échouages massifs de dauphins sont un phénomène récent, apparu dans les années 1990, et qui ne concerne pas que la France. Outre-atlantique, les plages de Cape Cod (Massachusetts) sont aussi actuellement le théâtre d’une hécatombe de dauphins particulièrement troublante : depuis le 12 janvier dernier, plus de 80 dauphins ont été retrouvés sur quarante kilomètres de côte... 

    Lire la suite de l'article sur le site de Sudouest.fr : cliquer ICI

    Cathy Lafon