Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Environnement - Page 175

  • Transport : une nouvelle autoroute ferroviaire en France a vu le jour cette semaine

    autoroute ferroviaire,train,transport de marchandises

    A Calais, le 6 novembre 2018, Elisabeth Borne, la ministre des transports, a affirmé la volonté du gouvernement de "relancer" les autoroutes ferroviaires et le ferroutage, un mode de transport plus respectueux de l'environnement. Photo François Lo Presti / AFP 

    Elisabeth Borne, la ministre des transports, a inauguré ce mardi 6 novembre 2018, la quatrième ligne d'autoroute ferroviaire en France, une liaison entre Calais et Turin. Une nouvelle étape dans la nécessaire décarbonation de l'Hexagone,  étrangement franchie, semble-t-il, dans la plus grande indifférence, alors qu'on polémique à n'en plus finir sur la hausse des prix des carburants et la pertinence de la fiscalité verte mise en oeuvre par le gouvernement pour la transition écologique. Et c'est quand même bien dommage : véritable alternative verte aux transports routiers, ce mode de transport reste encore très (trop) marginal, mais cette nouvelle liaison est un pas en avant pour aider le pays à réduire la consommation des énergies fossiles et ses émissions de gaz à effet de serre, en améliorant la qualité de l'air et en en luttant contre le réchauffement climatique. A l'heure de la transition écologique, c'est aussi une option intéressante pour les transporteurs routiers qui s'inquiètent de la hausse du gazole, car elles devrait leur permettre justement de réduire leur facture de carburant. 

    Lire la suite

  • Nouvelle-Aquitaine: à Chizé, un demi-siècle de « vigie » scientifique de la biodiversité

    chizé,cnrs,deux-sèvres,nouvelle-aquitaine,histoire

    Dans la Réserve biologique intégrale de Chizé (Deux-Sèvres). Photo archives Sud Ouest /Laurent Theillet

    chizé,cnrs,deux-sèvres,nouvelle-aquitaine,histoireCréer une forêt « sous cloche » pour voir ce que serait la nature sans l’homme, étudier le stress et l’embonpoint des moineaux des villes ou l’hécatombe des tétards décimés par le glyphosate ? Autant de projets et d'études scientifiques conduits par le centre du CNRS de Chizé, dans les Deux-Sèvres, qui tient depuis 50 ans le rôle de « vigie » de la biodiversité.

    Véritable lanceur d'alerte pour l'environnement et l'état du vivant sur la planète, le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC) est à notamment à l'origine de l’étude qui a alerté en mars dernier sur l’effondrement « vertigineux » des populations d’oiseaux dans les campagnes, ou encore des travaux sur la désorientation des abeilles qui ont alimenté le débat parlementaire sur les fameux pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles.  A leur actif aussi, le « déclin massif » (et encore mystérieux) de la plus grande colonie de manchots royaux au monde, sur les îles Crozet, dans l'Antarctique, diagnostiqué en juillet 2018 et les premières balises Argos miniaturisées posées sur des albatros dans les années 80, à présent perfectionnées au point de traquer les bateaux de pêche illégale dans l’Océan austral.

    Lire la suite

  • Beauté verte : des Landes à la Gironde, c'est le boom des cosmétiques bio dans le Sud-Ouest

    cosmétiques,bio,naturels,région,nouvelle-aquitaine

    Marina Berger, cofondatrice de la marque bio Océopin qui produit des huiles de pin maritime en Gironde, en août 2016, dans la forêt du Truc Vert, au Cap-Ferret où se situent son entreprise et son site principal de récolte. Photo archives Fabien Cottereau / Sud Ouest

    Le bio, qui allie éthique, protection de l'environnement et de la santé, part à l'assaut des rayons hygiène-beauté des grandes surfaces. Face à l'engouement des Françaises pour les produits cosmétiques bio ou naturels, confirmé par un sondage Ifop publié le 2 octobre dernier sur le site spécialisé Nuoobox.comL'Oréal a notamment lancé, le 8 octobre, sa gamme de produits bio, "La Provençale", à base d'huile d'olivier, qui joue à fond la carte de l'ancrage local, et Garnier prépare le lancement de "Garnier bio" en 2019. 

    A côté des poids lourds historiques (Weleda, Melvita, Cattier, Dr. Hauschka…) d'un marché qui reste naissant - il pèse seulement 1% du secteur, estimé à 6,6 milliards d'euros par le cabinet Iri, loin du poids du bio dans l'alimentation (4,5%) ou les produits d'entretien (6%)-, la région Sud-Ouest tire son épingle du jeu.

    Inventaire de cinq marques régionales qui font fleurir une beauté plus verte et plus engagées en valorisant des ingrédients locaux.

    Lire la suite