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Les deux présentateurs de la météo, sur France 2 et France Inter, nous expliquent pourquoi certaines régions de France subissent parfois des épisodes de pollution de l’air, et en quoi ces phénomènes sont liés à la météo, c'est à dire au temps qu’il fait.
Se chauffer et rouler à l'eau... et si c'était possible ? Informer et convaincre les décideurs de cette opportunité, c'est le combat d'Olivier Lahemar, un Girondin co-fondateur de la société HKM énergie qui fabrique des générateurs HHO produisant un gaz qui résulte de l'électrolyse de l'eau. Attention : il ne s'agit pas d'une nouvelle source d'énergie, car pour exister ce gaz a besoin d'eau et d'électricité, mais, pour faire simple, d'un économiseur ou d'un décupleur d'énergie.
Une piste inexplorée
A l'heure du débat sur la transition énergétique, c'est aussi une piste qui reste largement inexplorée, tant au niveau national qu'au niveau européen. On connaît les qualités de l'eau comme source d'énergie mécanique, avec les barrages hydroélectriques. On peut aussi produire de l'énergie par électrolyse de l'eau et réduire ainsi ses consommations de carburant. Et plus, si affinités, selon HKM énergie. C'est bon pour les économies d'énergies fossiles, bon pour notre porte-monnaie et bon pour la planète : sur les véhicules, les générateurs HHO permettent de réduire considérablement les émissions de CO2.
HHO : kesaco ?
Installé à Castelnau-en-Médoc, propriétaire d'une société spécialisée dans la vente de pièces détachées pour automobileq (Castelnau Pèces auto), Olivier Lahemar a fondé la société HKM énergie (Troyes), avec Marc Lacroix, ancien coureur automobile et Pascal Serventie. Les trois associés utilisent la technologie de l'électrolyse de l'eau pour fabriquer du gaz de Brown. Par l'effet de l'électrolyse, l'eau est décomposée en deux atomes d’hydrogène (H2) et un atome d’oxygène (O), d'où le terme : HHO. Sa production nécessite de l'eau, en petite quantité, et très peu de puissance électrique. Voilà pour la partie théorique.
Rouler à l'eau : mettez HHO dans votre moteur !
Passons aux applications pratiques. Pour Olivier Lahemar, intarissable sur le sujet, elles sont multiples et on commence à peine à en discerner l'importance. Première application, la plus connue : la conception de "systèmes embarqués" HHO pour voitures, tracteurs, poids lourds, bateaux, autocars... destinés à augmenter le rendement de la combustion du carburant. HKM Energie propose ainsi des kits HHO, qui présentent en outre l'avantage d'être à 95 % "made in France". Avec ces générateurs, l'eau est électrolysée entre des plaques qui offrent une très grande surface de contact avec elle. D’où l'efficacité du système. Le gaz produit est collecté dans un tuyau relié à l’admission d’air du moteur. Aspiré il vient s’ajouter au mélange air/carburant habituel et il explose (en toute sécurité...) dans les chambres de combustion avec l’essence ou le gasoil.
30 % d'énergie et 75 % d'émissions de CO2 en moins
La conséquence est directe : on augmente considérablement le rendement de la combustion, d’où moins de gaspillage de carburant et moins d'émission de CO2. Vous voulez une image : "Le carburant va brûler plus complètement et donc dégager plus d’énergie avec une même quantité… " explique Olivier Lahemar. Vous en voulez une autre : "On faitplus de kilomètres avec la même quantité de carburant", conclut-il, jamais à court d'images. Clair comme de l'eau HHO... HKM Energie garantit jusqu'à 30% d'énergie et 75% d'émissions de CO2 en moins... Avec ce système, les odeur de gaz d'échappement disparaissent et on obtient une réduction des émissions des polluants HC, CO et NO2 quasi totale pour les moteurs essence. Pour les moteurs Diesel, dont on connaît la dangerosité des émissions polluantes (particules fines) une diminution des opacités de 7 points est constatée, selon Olivier Lahemar, chez qui ce carburant n'est pas vraiment en odeur de sainteté... La simple évocation du mot "Diesel" suffit à le faire exploser pour dénoncer le scandale du mensonge des filtres à particules, censés "dépolluer", qui créent selon lui "des microparticules de carbone qui n'existaient pas jusque là dans l'atmosphère, encore plus dangereuses pour la santé humaine..."
Est-ce vraiment rentable ?
"Les plus sceptiques opposeront le fait que l’électrolyse de l’eau n’est pas “rentable”, l’énergie dépensée pour créer le HHO est plus importante que celle qu’il restitue en brûlant… C’est vrai….. Mais ce n’est pas gênant, on n'utilise pas ce gaz comme carburant mais comme “comburant” ou catalyseur si vous préferez", argumente Olivier Lahemar. Le HHO provoque simplement à une combustion plus complète du mélange air/carburant habituel. C’est le gasoil ou l’essence dont on optimise la rentabilité et non le HHO qui se substitue à eux. "Toute la finesse est là", s'enthousiasme-t-il. "Ce système produit du gaz à la demande. Si le moteur ne tourne pas, il n’y a pas de production. Pas besoin de stockage non plus, juste un “bocal” avec de l’eau et deux bornes électriques." Le "truc " est en effet si simple qu’on se demande pourquoi il n’existe pas depuis plus longtemps...
Faire du feu avec de l'eau
Deuxième application possible du gaz de Brown, beaucoup moins connue et plus controversée : le chauffage domestique ou industriel. "Avec 1.200 watt de puissance, on produit par électrolyse de l'eau de la chaleur à 6.500° C, indique Olivier Lahemar. L'idée, c'est de fabriquer des chaudières-générateurs HHO bien plus grandes (on s'en doute) que les kits HHo pour voitures qui fonctionnent eux avec un faible courant : entre 4 et 9 Ampères, selon les cas. Une chaudière HHO, selon Olivier Lahemar, "c'est 436% de rendement". Fabriquer des chaudières-générateurs HHO, permettrait aussi de développer de nouvelles technologies et de créer de l'emploi : pas négligeable. Des exemples d'applications concrètes dans ce domaine ? Pas vraiment encore. Dans la région, un pruniculteur dont les tracteurs et la voiture personnelles roulent déjà au HHO, a ainsi fait appel à HKM Energie pour la fabrication d'un système lui permettant de chauffer son four à prunes, à moindre coût.
Fusion, vaporisation des métaux : HHO, l'arme fatale
Selon ses partisans, le gaz de Brown pourrait produire une chaleur suffisamment intense pour fondre le verre et vaporiser des matériaux comme le tungstene. Il présenterait des propriétés exceptionnelles pour le soudage, le brasage, la fusion et la découpe, pour la vitrification ponctuelle sur la céramique, la réparation des matériaux exotiques, l’amélioration de la combustion de carburants fossiles... Une véritable "arme fatale"donc, avec laquelle on pourrait éliminer tous les déchets toxiques. Enfin, il pourrait être utilisé pour obtenir de l’eau parfaitement pure (littéralement formée d’atomes).
Monsieur Lahemar en a marre
Tout cela paraît bien séduisant. Mais la réalité l'est moins. HKM n'a pas vraiment les moyens de se lancer dans la fabrication industrielle de fours ou de chaudières HKM HHO. Ni de faire tester la diminution des émissions polluantes des véhicules obtenue grâce à son système : les tests sont payants. Et chers. Alors, Monsieur Lahemar en a marre. Marre de batailler auprès de l'Europe et de la France pour leur faire connaître l'intérêt énergétique et environnemental du système HHO et obtenir au moins que l'on fasse des études d'opportunité... Le combattant du HHO a toqué à toutes les portes : le gaz hydrogène produit par électrolyse de l'eau n'entre dans aucune catégorie prédéfinie des énergies renouvelables ou fossiles.
"Une énergie qui pourrait se substituer au nucléaire"
"Est-ce la raison du désintérêt manifeste des autorités, ou bien le poids des lobbies du nucléaire, du gaz et du pétrole ?" se demande Olivier Lahemar. Car HHO est aussi une énergie libre... Pas plus que le Diesel, le nucléaire ne trouve grâce à ses yeux. "Depuis Fukushima, je ne fais plus confiance à l'atome, comme j'ai pu y croire un jour" confie-t-il. En rigolant au passage de ceux qui veulent freiner une énergie liée au gaz hydrogène, car "porteuse des dangers de la bombe H".... "Heu, et le nucléaire alors...?" sourit-il avec amertume, en rêvant de centrales HHO se substituant aux centrales nucléaires.... Car, affirme-t-il : "On peut créer avec le gaz de Brown énormément de vapeur d'eau avec très peu de puissance. Sans avoir à se coltiner pour des millénaires l'épineux problème des déchets radioactifs". Entre autres.
Energie : l'heure H comme "hydrogène" ?
N'en déplaise au co-fondateur de HKM, le gaz de Brown fait polémique sur le Web, où bien des sites le taxent d'arnaque. Pourtant, pour nombre de scientifiques, l'hydrogène serait bien, non pas une nouvelle source (on a vu pourquoi) mais un nouveau vecteur d'énergie renouvelable, propre et non émetteur de CO2 : la "pierre philosophale" de l'énergie... Mais tous les discours sur la future "économie de l'hydrogène" tenus entre autres par Jeremy Rifkin(photo ci-contre) se heurtent à la même objection : d'où tirer cet hydrogène censé remplacer gaz, pétrole et charbon ? Sur tous les continents existent dessources naturelles d'hydrogène qui, si elles pouvaient être exploitées industriellement, fourniraient à l'humanité une nouvelle énergie, durable et respectueuse de l'environnement. Les géologues comme le Russe Nikolay Larin et l'Institut de physique du globe de Moscou, qui observent d'importants flux d'hydrogène sortant de terre dans la plaine russe, explorent la piste avec une équipe de l'IFP Energies nouvelles (Ifpen) : ils sont les seuls au monde à le faire. L'industrie extrait du méthane en produisant du gaz carbonique. Enfin, l'eau présente une réserve d'hydrogène quasi infinie : c'est justement le credo des partisans du gaz de Brown. Mais séparer oxygène et hydrogène suppose de l'électricité...
Les écolos, au HHO !
Alors, HHO, arnaque, ou pas ? Solution énergétique durable ? Ou pas ? La seule des organisations écologistes sollicitées par Gérard Lahemar à lui avoir répondu, c'est la Fondation Hulot : "Pas le temps, et pas compétent", a fait savoir en substance Nicolas Hulot, l'honnête. "Daccord, mais pourquoi dans le débat sur la transition énergétique, ce sujet n'est-il pas abordé ?" s'énerve le Girondin. "On dérange, ou quoi ?" On peut regretter en effet avec lui que l'on n'étudie pas sérieusement l'intérêt écologique qu'il y aurait à envisager, ou pas, l'exploitation du gaz de Brown à l'échelle industrielle. Pose-t-il la question de la ressource eau, comme celle des bio-carburants pose celle de l'alimentation humaine ? Est-il trop dépendant de la production d'électricité en amont ? Tant qu'on n'aura pas répondu à ces questions, on ne saura pas. Alors Monsieur Lahemar lance un cri d'alarme : "Intéressez-vous à nous ! C'est dans notre intérêt à tous..."
Faut-il homologuer son kit HHO ? Pas besoin d'homologation particulièrère, car ce kit Hydrogène est considéré comme "unéconomiseur de carburant (arrêté du 26/02/1976 modifié le 26/12/1997), qui ne change pas lescaractéristiques du véhicule".
Un jour, des éoliennes nouvelle génération à Naujac-sur-Mer ? Image de synthèse DR Valorem
Chez les accros à l'actu des énergies renouvelables qui se désespèrent de la situation de l'éolien en Aquitaine où pas une seule pale ne tourne encore, la nouvelle va buzzer : la première éolienne de la région devrait enfin voir le jour le vendredi 7 juin, à 16 h30, au jardin public de Bordeaux !
Oups. Quoi ? Non ! Pas possible ! J'y crois pas... Anti et pro-éoliens : pas de panique ! Personne n'a zappé l'épisode crucial de l'interminable feuilleton : "Y aura-t-il un jour une éolienne en Aquitaine ?" L'éolienne en question est une chaîne humaine qui sera formée d'un coup de baguette magique par la bonne fée française de l'éolien, l'association France Energie Eolienne (FEE), à l’occasion de la journée mondiale de l’éolien (WIND DAY). Ouf ! Ou hélas ?
Record en décembre 2012 de production du parc éolien français
Dans plus de 75 pays du monde, il y a des parcs éoliens en activité. En France, le déploiement de l’éolien a permis en dix ans de créer plus de 11.000 emplois et d’installer plus de 7.500 mégawatts (MW) d’énergie éolienne, soit l’équivalent de 3 % de la consommation électrique française. D’après les données du Réseau de transport d’électricité (RTE), le parc éolien français a battu un nouveau record le 14 décembre 2012. Ce jour là, à 15h30, la production d’électricité était de 5.758 MW, loin devant les 1.122 MW le précédent record hivernal des éoliennes françaises, selon Enerzine. L’association France Energie Eolienne (FEE) estime à 8% la part de la consommation nationale d’électricité assurée par cette production.
25 % de notre électricité pourrait être fournie par le vent en 2030
Pour France Energie Eolienne, « l’éolien joue aujourd’hui une place centrale dans la transition énergétique». En effet, selon ses calculs, l’éolien pourrait couvrir 25% de la demande en électricité à l’horizon 2030, moyennant 40 GW onshore et 15GW offshore. Avec 8 % en 2012, inutile de préciser qu'on est encore loin du compte... D'autant que l'éolien comme le solaire français a connu un premier trimestre 2013 difficile. Les nouvelles capacités de production éolienne raccordées au premier trimestre 2013 en France représentent seulement 73 MW (mégawatts) et accusent une baisse de 31% par rapport à la mêmepériode en 2012, selon le bilan du Commissariat général au développement durable (CGDD) publié le 3 juin. Un "net ralentissement" avait déjà été constaté sur la période allant du dernier trimestre 2011 au milieu de l'année 2012, "mais une reprise était intervenue ensuite au deuxième semestre 2012", rappelle le CGDD. Le parc éolien tricolore atteint désormais une puissance installée de 7.667 MW au 31 mars 2013. "En cas de poursuite de la tendance, 2013 pourrait être la troisième année de baisse consécutive du niveau des raccordements confirmant ainsi la rupture par rapport à la montée en puissance initiale observée jusqu'à 2010", conclut le CGDD. Plutôt paradoxal, au moment où le débat national sur la transition énergétique touche à sa fin...
Un jour, en Gironde, 25 éoliennes "nouvelle génération" à grand mât ?
Le préfet de région, Michel Delpuech, a signé le 21 décembre dernier « les arrêtés autorisant la création de deux zones de développement de l'éolien (ZDE) présentées par la Communauté de communes (CdC) Pointe du Médoc . Vingt-cinq éoliennes "nouvelles génération", à grand mâts, pourraient y être construites. La région franchissait enfin un premier pas pour l'implantation de l'éolien au Verdon et à Naujac-sur-Mer (Gironde), le jour même de l'apocalypse prévue par le calendrier maya... Mais ce n'est pas encore demain la veille que des éoliennes girondines fourniront de l'électricité ! A Naujac, s'il n'est pas mort, le dossier d’implantation d’éoliennes dans l’Entre-deux-Mers vient de subir, fin mai, un coup d’arrêt. Après une nouvelle réunion publique sur le sujet, la population de Blasimon consultée a rejeté le projet porté sur la commune par la société Abo Wind (53 contre, 29 pour, trois blancs et un nul).
Une "éolienne humaine" à Bordeaux pour la journée mondiale de l'éolien
À l’initiative de l’EWEA (European Wind Energy Association) et du GWEC (Global Wind Energy Council), de nombreux événements sont organisés dans le monde chaque année, afin de célébrer l’énergie éolienne. Un soutien dont cette dernière a bien besoin en Aquitaine et en Gironde... A Bordeaux, c'est une « éolienne humaine » qui doit se former au jardin public, dans l’esprit des rassemblements FlashMob, comme à Paris en 2011, à l'iniative de Greenpeace (photo ci-dessus). L’objectif de cette manifestation organisée par la FEE (France Energie Eolienne), est de sensibiliser le grand public à la nécessité d’opérer une transition énergétique en faveur des énergies renouvelables.
La FlashMob ouverte à tous permettra également de répondre aux questions des citoyens et d’expliquer les raisons pour lesquelles l’énergie éolienne est une solution propre, durable et naturellement renouvelable. C'est bon à savoir.
L'éolienne humaine en Aquitaine, c'est où, c'est quand ? Le 7 Juin 2013, à 16h30, au jardin public de Bordeaux.
A propos de France Energie Eolienne
Fondée en 1996, l'association France Energie Eolienne (FEE) rassemble aujourd'hui plus de 250 acteurs de la filière éolienne et représente les intérêts de cette filière industrielle qui pèse déjà plus de 11 000 emplois. Elle vise à un développement harmonieux de ce nouveau secteur, afin de faire de la filière éolienne une industrie créatrice d’emplois non délocalisables et porteuse de développement en région.
Contacts : GR FEE Sud-Ouest – chez Valorem - 213 Cours Victor Hugo 33323 BEGLES CEDEX. Sébastien TROUVE - 06 81 72 82 09 et Camille GIRARD - 06 46 30 71 85?
Le Groupe Régional Sud-Ouest de France Energie Eolienne mobilise 40 entreprises actives dans le développement, la construction et l’exploitation de parcs éoliens et assure la promotion de l’énergie éolienne en régions Aquitaine, Poitou–Charentes et Limousin. www.http://fee.asso.fr/
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