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Energie - Page 139

  • Aquitaine : c'est parti pour la première maison-pavillon à énergie positive!

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    Avec leur maison à énergie positive "Horizon", présentée en exclusivité le 8 novembre dernier au salon "Vivons Maison" à Bordeaux, les Maisons de la Côte Atlantique introduisent l'écologie dans l'accession à la propriété pavillonnaire.

    Economiser 500 à 1.000 € par an sur sa facture d'électricité

    L'inauguration par MCA de la première maison pavillon témoin à énergie positive associée à son véhicule électrique (ZOE de Renault) répond à un pari ambitieux : sensibiliser les consommateurs au développement durable et leur permettre d'acquérir une maison d'un coût similaire à celui d'un logement du même type classique en réalisant une économie sur sa consommation énergétique de 500 à 1.000 € par an.

    Comment ça marche ?

    Baptisée "Horizon", la maison produit sa propre énergie électrique grâce au photovoltaïque. Son propriétaire la vend au fournisseur d'électricité de son choix (EDF, Enercoop...) et rachète ensuite sa propre consommation.  A condition de disposer d'une voiture électrique, on économise donc aussi sur le coût de ses déplacements en voiture : le modèle énergétique de la maison Horizon équipée d' un chargeur pour batterie électrique, inclut en outre cette option.

    mca,maisonsMade in Aquitaine

    "Made in France" et "in Aquitaine", le pavillon de MCA est construit en brique classique. Il ne se revendique pas 100% écolo et n'utilise pas des méthodes ou de matériaux de construction éco-révolutionnaires. En revanche, il répond à la norme RT 2012, et avec son équipement de 40 panneaux photovoltaïques, sa pompe à chaleur et son excellente isolation, il offre la possibilité d'acquérir une maison "verte" qui produit suffisamment d'électricité pour elle-même et pour un véhicule secondaire électrique. Les panneaux solaires sont orientés plein sud, et les ouvertures sud-ouest.

    Le pavillon "vert" idéal

    D'une surface de 122 m2, pour un investissement inférieur à 200.000 €, ses pièces, que de grandes baies vitrées rendent très lumineuses, fort bien distribuées et ventilées, jouissent d'un grand confort acoustique. De plain-pied, avec un salon/séjour de 52 m2, une cuisine ouverte, trois chambres dont une suite parentale, un bureau, deux salles de bains (sans baignoire, c'est plus écolo) et une véranda fermée qui peut faire office de cuisine d'été (ou d'hiver), le pavillon est idéal pour une famille de deux ou trois enfants.

    mca,maisonsDeux (petits) bémols

    Deux  bémols toutefois au pavillon "Horizon": la maison, conçue tout électrique, ne propose pas dans sa version initiale de poêle à bois. Les futurs propriétaires peuvent rajouter cette option s'ils le souhaitent, mais cela augmente le prix de l'investissement. Pour profiter pleinement du concept 'Horizon", il semble qu'il faille disposer d'un véhicule électrique. La Zoé, donc. Sans entrer dans le détail, il convient de rappeler qu le débat sur la voiture électrique comme mode de transport 100% durable est toujours ouvert.

    Une maison à énergie positive pour un territoire à énergie positive

    Un "territoire à énergie positive" est un territoire dont les besoins d’énergie ont été réduits au maximum et sont couverts par les énergies renouvelables locales, selon  trois principes : sobriété énergétique, efficacité énergétique et énergies renouvelables. Selon MCA, le concept de ce pavillon modèle en matière de développement durable qui décline ces trois principes, devrait servir de base dans la réglementation thermique française de 2020. La maison à énergie positive devrait devenir la norme pour tous les logements neufs, selon les critères de la future norme RT 2020, qui prévoit que "le bâtiment à énergie positive (BEPOS ou Bpos) est une construction de très basse consommation d’énergie qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme".

    Ca bouge tous azimuts dans la construction durable en Aquitaine

    L'initiative de MCA est bien dans l'air du temps. L'Institut aquitain Innovation et excellence facteur 4 (Inef 4) a reçu récemment l'appui financier et le soutien du programme national des Investissements d'avenir et de la Région Aquitaine. Concrètement, cela lui donne la capacité à investir, dans les cinq ans qui viennent, 28 millions d'euros dans la transition énergétique des bâtiments, afin de répondre à l'objectif de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, l'association Construction Durable et Performance Energétique en Aquitaine (CDPEA) vient de lancer un appel à candidature pour le Palmarès Aquitain de la construction durable, premier du genre en 2013. Pour l'habitat individuel, collectif, tertiaire et les équipements publics en construction neuve ou en rénovation.

    La maison "Horizon", à l'avant-garde de l'horizon vert du logement et de l'immobilier, constitue dores et déjà un habitat idéal pour vivre dans les futurs territoires à énergie positive (TEPOS) que la France veut  déployer, comme en Aquitaine, où le dispositif TEPOS a été lancé en mai 2012.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • MCA. Créée en avril 1986, la société MCA vend 35 maisons la première année. L’évolution est rapide et en 1990, un premier pavillon témoin est installé à la foire de Bordeaux Lac. Après 27 ans d'expérience dans le secteur de la construction individuelle, Groupe, devenu premier constructeur national, a son siège à Artigues-près-Bordeaux en Gironde et dispose de près de 40 agences commerciales et de 4 agences techniques sur les départements de la Charente, de la Charente-Maritime, de la Dordogne, de la Gironde, du Lot-et-Garonne, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques.
    • Liste et adresses des agences MCA : cliquer ICI
    • Le pavillon Horizon est à visiter sur le site de la foire expo de Bordeaux Lac. Site internet : cliquer ICI
    • Tél : 05 56 50 55 05- Fax : 05 56 50 08 73. Prendre contact par e-mail: cliquer ICI
  • Nucléaire "post-Fukushima" : l'Autorité de sûreté nucléaire consulte les Français

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    Le site de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) Photo archives Sud Ouest/Laurent Theillet

    Depuis le 18 novembre et jusqu'au 9 décembre 2013, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) invite le public à consulter "ses projets de décisions relatives aux prescriptions complémentaires applicables à EDF pour le "noyau dur"  des centrales nucléaires", en cas de catastrophe majeure. Et à faire part de ses observations sur leur contenu. Il vous reste cinq jours pour y participer.

    Cette consultation, peu ordinaire pour un sujet aussi complexe, s'inscrit dans la démarche de l'ASN de développement de la transparence et de l'information des citoyens concernant les installations nucléaires. Explications.

    asn,sécurité,prévention,centrales nucléaires,accident,fukushimaA l'origine de la consultation en cours : la catastrophe de Fukushima

    Suite à l'accident nucléaire de Fukushima survenu le 11 mars 2011, le gendarme du nucléaire a demandé à EDF (décision de l'ASN n°2011-DC-0213 du 5 mai 2011), de procéder à des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) de ses centrales nucléaires, afin de prendre en compte le retour d’expérience de la catastrophe japonaise.  Avec, notamment pour objectif de déterminer les marges de sûreté dont disposent les centrales nucléaires française vis-à-vis des risques extrêmes de séisme et d’inondation.

    asn,sécurité,prévention,centrales nucléaires,accident,fukushimaLe rapport de l'ASN

    Les évaluations des centrales nucléaires faites par EDF ont été transmises à l'ASN, qui les a analysées avec l’appui de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) et du Groupe permanent d’experts chargés des réacteurs (GPR). Le 3 janvier 2012, André-Claude Lacoste (photo ci-contre), l'ex-président de l’ASN, remettait son rapport au Premier ministre : les installations examinées présentent un niveau de sûreté suffisant pour qu’elle "ne demande l’arrêt immédiat d’aucune d’entre elles", mais, dans le même temps, l’ASN considère que la"poursuite de leur exploitation nécessite d’augmenter dans les meilleurs délais, au-delà des marges de sûreté dont elles disposent déjà, leur robustesse face à des situations extrêmes". En clair, le gendarme du nucléaire exige des exploitants des centrales nucléaire françaises un investissement massif de plusieurs milliards d'euros, sur plusieurs années de travaux et d'investissements.


    Rapport de l'ASN sur les ECS : Interviews du... par ASN_Publications

    Le plan d'action de l'ASN

    A la demande de l’ASN, le « noyau dur » proposé en réponse par EDF a également fait l'objet d'une analyse de l’IRSN dont les conclusions ont à leur tour été présentées au GPR , les 13 et 20 décembre 2012. A partir des recommandations formulées par le GPR, l’ASN a élaboré un plan d'action qui établit des prescriptions complémentaires précisant certaines exigences relatives au "noyau dur"  proposé par EDF pour ses centrales nucléaires. Celui-ci devra comprendre des dispositions pour prévenir un accident grave ainsi que des dispositions propres à limiter les conséquences d’un tel accident, pour le cas où il n’aurait pu être évité. Les exigences élaborées par l’ASN précisent également les règles de conception à retenir pour les matériels du « noyau dur », notamment les risques extrêmes auxquels ces matériels doivent résister.

    Jusqu'au 9 décembre

    Ce sont les projets de ces décisions, qui devront s'appliquer à l’ensemble des centrales nucléaires en fonctionnement, ainsi qu’au réacteur EPR de Flamanville 3 en cours de construction, que l'ASN soumet à la consultation du public jusqu'au 9 décembre. Pour y participer : cliquer ICI

    asn,sécurité,prévention,centrales nucléaires,accident,fukushimaPendant ce temps là, à Fukushima

    C'est l'occasion rêvée pour prendre des nouvelles de la centrale japonaise accidentée. L'opérateur Fukushima Daiichi a annoncé avoir débuté les opérations pour effectuer un deuxième retrait d'assemblages de combustible nucléaire de la piscine du réacteur 4. La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé qu'elle allait retirer du combustible usé, ce qui rend la tâche encore plus délicate car il est plus radioactif que celui, neuf, extrait la première fois. Tepco avait effectué du 18 au 22 novembre une première extraction de 22 assemblages de combustible neuf, sur les 1.533 (dont 202 neufs) à transférer de la piscine 4 à une bassin dit commun, bien plus sûr (photo ci-dessus, fournie par Tepco à l'AFP).

    Un nouveau chapitre s'ouvre dans le démantèlement de Fukushima, qui doit durer 40 ans

    "Nous allons agir de la même façon que la première fois, mais avec une extrême précaution car le combustible usé est plus sensible", a expliqué Tepco à la presse. Le 26 novembre, la compagnie a plongé dans la piscine 4 un conteneur cylindrique de 5,5 mètres de haut et 2,1 de diamètre avant de commencer à y transférer un à un 22 assemblages de combustible usé, le tout grâce à une grue et des équipements télécommandés qui permettent de réaliser ces manipulations difficiles en laissant les assemblages en permanence immergés. C'est la première fois qu'une telle opération, courante dans l'industrie nucléaire, est réalisée dans un environnement accidenté où les techniciens doivent œuvrer en combinaisons de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité. Il s'agit en outre de la plus délicate opération depuis la stabilisation du site en décembre 2011, six mois après le tsunami qui l'avait ravagé.

    "Ce retrait ouvre un nouveau chapitre important dans notre tâche de démantèlement", qui doit durer 40 ans, a commenté le PDG de Tepco, Naomi Hirose.

    Cathy Lafon 

    PLUS D'INFO

    • La consultation de l'ASN en cours.Retour d'expérience de l'accident de Fukushima : Projets de décisions de l'ASN relatives aux prescriptions complémentaires applicables à EDF pour le "noyau dur" des centrales nucléaires : cliquer ICI
    • Tout sur les évaluations complémentaires de sûreté : cliquer ICI

     LIRE AUSSI

  • Google, le géant "vert" d'internet, investit dans les énergies renouvelables

    google,innovation,photovoltaïque,éolienne volange

    GooglePlex, le siège social de Google,  à Mountain View, aux Etats-Unis.  Photo DR

    Le fonds d’investissement américain KKR et Google avaient annoncé en 2011 leur décision d’investir ensemble dans un projet de quatre parcs solaires en Californie. Deux ans après, le géant "vert" d'internet confirme son engagement dans les énergies renouvelables. Et explore toutes sortes d'idées écolos et futuristes.

    Le soleil de Google électrise Sacramento

    Destiné à alimenter la municipalité de Sacramento, le projet initial affiche une puissance cumulée de 88 MW. « Cet investissement démontre clairement la capacité du solaire à attirer des capitaux de (groupes) réputés comme Google et KKR » expliqué Arno Harris, directeur général de Recurrent Energy, la société qui a piloté la réalisation de ce projet. Trois des quatre parcs photovoltaïques ont été en service début 2012. Le dernier a suivi en 2013.

    Un data center alimenté par le vent

    Selon sa porte-parole, Kate Hurowitz, Google investira 400 millions d'euros dans six nouvelles centrales photovoltaïques qui seront actives en 2014, en Californie et dans l'Arizona. Cette opération porte à 1 milliard de dollars l'investissement de Google dans les renouvelables. En juin dernier afin d'alimenter un « data center »,  le groupe américain s'est également offert son premier champ d'éoliennes, en Laponie suédoise. Grâce à cette opération, Google achète durant dix ans de l'électricité produite par le vent, afin de couvrir  la consommation d'un centre de données situé à quelque 700 km de là, à Hamina, en Finlande. Qui dit mieux ?

    google,innovation,photovoltaïque,éolienne volangeEolienne volante

    Google mérite bien d'être surnommé le "géant vert". Depuis 2010, le groupe explore toutes sortes d'idées futuristes, y compris dans le domaine du développement durable, comme l'éolienne volante. En mai dernier, Google a acheté l'entreprise californienne Makani Power, dont elle avait soutenu en 2006 la création. Makani a inventé une éolienne volante de 600 kW, qui capte l'énergie du vent à une altitude de 250 à 600 m et la transmet au sol par un câble métallique flexible. Les pales et les ailes de cette turbine cerf-volant, qui ressemble à un grand oiseau, lui permettent de rester en l'air même quand le vent tombe. Selon ses inventeurs, elle pourrait fournir de l'électricité à une fraction du coût des éoliennes classiques... 

    google,innovation,photovoltaïque,éolienne volangeConnexion Internet par des ballons qui carburent au solaire

    En juin 2013, Google a également annoncé le lancement expérimental dans la stratosphère de gros ballons gonflables pouvant relayer une connexion Internet vers des zones difficiles d'accès. Baptisé «Loon» - un raccourci de «balloon» (ballon en anglais)-  le système a a permis d'établir avec succès de premières connexions au sol, en provenance d'une trentaine de ballons flottant à une vingtaine de kilomètres d'altitude au-dessus de la Nouvelle-Zélande.  L'électronique embarquée sur les ballons est alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque.

    "Tirs vers la lune"

    Au sein de l'entreprise, pas d'entrave aux rêves et à l'imagination. Bien d'autres initiatives germent, qui portent le joli nom poétique de "moonshots", ou "tirs vers la lune". Des idées à mi-chemin de la science-fiction, élaborées dans les labos ultra secrets de sa division Google[x] situés non loin de son siège social, à Mountain View, en Californie, et destinées à révolutionner un jour notre futur. Ou pas.

    La lune, ou le doigt ?

    Selon le proverbe chinois, "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt." Avec un chiffre d'affaires de plus de 50 milliards de dollars, Google a certes les moyens d'espérer, sinon se payer la lune, du moins pouvoir l'atteindre. Voire, diront les esprits chagrins, s'acheter une bonne conscience verte. Mais l'argent qui ne fait même pas le bonheur, même s'il y contribue, ne fait pas tout... Combien d'autres grands groupes industriels, aussi riches que Google, sinon plus, se contentent aujourd'hui de regarder le doigt qui montre l'astre nocturne?

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO SUR GOOGLE

    • Google Inc. est une société fondée le 4 septembre 1998 dans le garage Google dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergueï Brin, créateurs du moteur de recherche Google.  Cours de l'action : GOOG (NASDAQ)1 059,59 $US-3,52 (-0,33 %) (29 novembre 2013).
      Siège social : Mountain ViewCAÉtats-Unis. PDG : Larry Page.Fondateurs : Larry PageSergueï Brin.