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Energie renouvelable - Page 147

  • Fil vert. Le Japon fait le pari des énergies renouvelables, dont le solaire

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    Le projet de centrale solaire japonaise Photo IHI Corporation

    Le Japon est déjà à fond sur les éoliennes, avec un projet avant-gardiste d'éoliennes flottantes annoncé en mars par les entreprises Hitachi, Mitsubishi Heavy Industries et Nippon Steel. Prévu pour démarrer en 2013 au large de Fukushima, ce site vise à alimenter 100 000 foyers à terme. Mais les Japonais s'intéresse tout aussi fortement aux autres formes d'énergies renouvelables.

    A l'heure de l'après-nucléaire, l'empire du Soleil levant passe au solaire

    Un consortium d'entreprises nippones a annoncé mardi 10 avril, un projet de construction de la plus grande centrale solaire du Japon. Depuis le tsnuami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011, l'archipel ne parvient plus à satisfaire tous ses besoins en électricité, suite à l'arrêt de la quasi intégralité de ses réacteurs nucléaires. Sur un parc de 54 réacteurs, un seul est aujourd'hui encore en activité, mais il devrait être arrêté pour maintenance d'ici la fin mai, date à laquelle le Japon vivra sans énergie nucléaire. La part de l'énergie nucléaire dans la production japonaise d'électricité se situait entre 25% et 30% du total : c'est cette part manquante que le Japon s'efforce de compenser depuis un an dans l'urgence, par des importations d'énergie, mais aussi par des économies d'énergie des entreprises et des particuliers, doublées d'une utilisation accrue des centrales thermiques et  par une politique volontariste de développement des énergies propres et renouvelables. Dans ce domaine, les initiatives se succèdent à un rythme effréné, avec le soutien de la population et des autorités locales, qui refusent toujours le redémarrage des centrales nucléaires et plébiscitent le recours aux énergies propres renouvelable, solaire en tête. Au Japon, cette technologie est reine : depuis plus de quatre décennies les groupes japonais Kyocera, Sharp, Sanyo ou encore Mitsubishi Electric, la maîtrisent à la perfection.

    Le projet de la future méga-centrale solaire japonaise devrait ainsi démarrer dès le mois de juillet dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest) avec l'aide de la firme d'industries lourdes IHI et de la banque Mizuho.

    Cathy Lafon

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    La future centrale solaire en chiffres

    • Le groupe Kyocera fournira les panneaux photovoltaïques pour cette installation de 70 mégawatts.
    • Sa surface (1,27 million de mètres carrés) équivaudra à celle de 27 terrains de baseball, pour un coût de construction estimé à 25 milliards de yens (235 millions d'euros).
    • Une entreprise sera créée par les mêmes acteurs pour exploiter le site dont la production sera revendue à la compagnie d'électricité régionale Kyushu Electric Power et devrait permettre d'alimenter quelque 22.000 foyers.

    ►  LIRE AUSSI


     

  • Fil vert. Eoliennes en mer : Alstom et EDF grands gagnants de l'appel d'offres français

    Les  Echos l'avaient laissé entendre dès le Haliade 150.jpeg2 avril et  le Figaro l'a annoncé jeudi 5 avril, EDF et Alstom seront bien les principaux bénéficiaires de l'appel d'offres géant lancé par la France pour installer des éoliennes au large de ses côtes, dans la Manche.

     

    Le consortium formé par EDF et Alstom remporterait ainsi trois des champs qui étaient en jeu (Saint-Nazaire, Fécamp et Courseulles-sur-Mer), tandis que l'espagnol Iberdrola, associé au français Areva, emporterait lui le champ de Saint-Brieuc, ajoute le quotidien. Le cinquième et dernier champ, au Tréport aurait été de son côté déclaré infructueux. Ainsi, GDF Suez, qui avait aussi formé un consortium avec Areva, n'obtiendrait rien à ce stade. 

    Alors qu'Alstom envisage d'investir 100 millions d'euros et de générer jusqu'à 7.500 emplois avec ses partenaires, le défi pour le groupe sera d'imposer sa turbine de nouvelle génération Haliade, inaugurée le 19 mars au Carnet, en Loire-Atlantique (photo ci-dessus), dont la production en série devrait commencer en 2014.

    L'attribution définitive des contrats est prévue pour 2013.

    Cathy Lafon

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    •  Les chiffres de la première tranche du projet éolien marin français : 

    L'appel d'offres porte au total sur 500 à 600 éoliennes réparties sur cinq zones qui devraient représenter une puissance cumulée de 3.000 mégawatts (MW), l'équivalent de deux réacteurs nucléaires de type EPR, capables d'alimenter en électricité plus de 2 millions de foyers. Avec un investissement de 10 milliards d'euros, soit une taille jugée suffisante par les industriels pour construire une base de développement solide et partir à la conquête d'autres marchés européens.

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    Le point avec Maplanete.fr sur l'éolien : 1. En Aquitaine. 2. En France et dans le monde. 3. L'appel du large de l'éolien.

  • Semaine du développement durable. Le geste éco-responsable que je n'arrive pas à faire...

    semaine dévelopemen durableAvez-vous fait votre éco-examen de conscience ? Moi oui. Dans le genre maniaco-écolo-motivée, vous vous en doutez, y a pas pire que moi : obsédée je suis, par le développement durable, jusqu'au bout des ongles. Ai-je pour autant une empreinte écologique de rêve ?  Voyons un peu...

    Donc, jamais de voiture au quotidien : je sillonne la ville, toujours à pied ou en vélo. Un seul grand voyage à l'étranger aller-retour en avion, au grand maximum une fois par an. J'économise l'électricité en éteignant les lumières dès que je quitte une pièce, même au bureau. Voire je les éteins pour les collègues qui ont oublié de le faire. Je trie mes déchets, à la maison, et au bureau. Et j'y prends un plaisir intense, car à Bordeaux, ma ville, nous avons attendu longtemps avant d'être enfin dotés de poubelles de tri à domicile... Papiers - cartonnés - plastiques (attention, pas tous !) - récipients métalliques : et hop, poubelle verte ! La voir se remplir quand la poubelle noire reste à moité pleine, c'est le nirvana. J'ai même un composteur pour les déchets organiques, au fond du jardin. Quant au verre, je sais parfaitement qu'il doit aller au recyclage, mais ailleurs, dans de grands containers de tri, installés dans ma rue. Et pas vraiment à côté de la maison, si vous voyez ce que je veux dire...

    semaine dévelopemen durableJe bois toujours l'eau du robinet, je n'achète jamais une seule bouteille en plastique, sauf au bureau, où je ne peux pas faire autrement. Je veille à ce que les robinets ne coulent pas indûment, et il m'arrive de fermer ceux que d'autres ont oubliés... ou de signaler une fuite d'eau. J'ai dit adieu aux poches en plastiques dans les magasins de puis belle lurette et je les refuse poliment (et fièrement) quand on m'en propose. Je peux vous dire que cela fait parfois son petit effet : ainsi l'été dernier, dans une pharmacie à New York, où la vendeuse s'est répandue en louanges sur les Français" tellement en avance sur l'écologie par rapport aux Américains" : "Ah ! Si seulement tout le monde faisait comme vous !". Vu le contexte DSK ambiant qui régnait alors à New York (juillet 2011), je n'ai pas pavoisé.

    Je trie, je recycle et je donne beaucoup (à Emmaüs, notamment).  Pour les piles, je suis passée aux piles rechargeables. Je n'achète plus que des produits de saison, au marché du coin. Fini le raisin à la cantine dès mois de mars : je lorgne sur les grains, mais je les refuse.  Et si possibles, bio, les légumes, fruits et produits alimentaires de base. Même les produits détergents que j'utilise le plus fréquemment sont bio et parfument délicatement la maison...

    semaine dévelopemen durable

    La modeuse-fashion addict que j'avoue être, a même réussi à freiner ses achats compulsifs, genre le dernier-rouge-à-lèvres-à-la-mode vu dans "Fémina", "Elle" ou le "Figaro Madame" (tout le monde a ses faiblesses) qu'il faut "absolument" porter ce printemps, au risque de rajouter un dixième tube dans une trousse à maquillage pas vraiment vide. Finies, les soldes et braderies prétexte ! Et je commence à m'intéresser de prêt aux marques respectueuses de l'environnement et de ma santé, comme Fairluxe (photo ci-contre), ou aux nombreux autres cosmétiques vendus dans les magasins bio.

    semaine dévelopemen durableAlors quoi, écolo-parfaite, l'écolo-blogueuse ? Hé bien non. C'est nul, éco-criminel même, mais je le confesse : je n'arrive pas à me passer de mon bain vespéral... Le soir, c'est un bon bain bien chaud que je prends, et pas une douche. J'ai besoin de ce moment de détente, à moi rien qu'à moi, radio allumée, bouquin à la main... Inutile d'en rajouter : je suis déjà la risée de la famille. "Ouah, tu nous en fais une belle d'écolo !". Et pourtant, qu'en prenant une douche, on divise sa consommation d'eau par trois, c'est inscrit dans mes gènes. Ce n'est pas non plus comme si j'ignorais la sécheresse qui sévit actuellement en Europe, en France et en Aquitaine, avec 51 % des niveaux des nappes phréatiques orientés à la baisse, et un déficit moyen de pluie de 22 % depuis septembre dernier... Ca, les pesticides dans les aliments et le changement climatique, ça m'angoisse ! Rien au monde ne saurait me faire renoncer à ce bain quasi quotidien, même culpablisée à mort. Alors, je ruse : à la maison, on partage l'eau du bain, et mes enfants s'y plongent après moi. Ce qui revient à prendre trois douches, très exactement... Comment ça, "C'est dégueu !" ? Non, c'est ECOLOGIQUE  !

    La perfection n'est définitivement pas de ce monde. Même chez les écolos, purs et durs. En matière de développement durable, ce qui compte aussi, c'est savoir d'où l'on vient et où on va et comptabiliser les progrès qu'on veut faire. Et se fixer des objectifs de progrès. C'est ce que je me dis, chaque fois que j'ouvre le robinet de ma baignoire... Semaine du développement durable, ou pas. Promis, quand même, ce soir, je vais m'efforcer de passer à la douche !

    Et vous, quel est le geste éco-responsable que vous ne vous résolvez pas à accomplir ?

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS SUR L'EMPREINTE ECOLOGIQUE

    • L'empreinte écologique, c'est la pression qu'exerce l'homme sur la nature pour ses activités et satisfaire ses besoins. Pour la calculer, on évalue quelle surface productive de Terre est nécessaire pour obtenir les matières premières, l'énergie et tout ce que nous consommons. Elle s'exprime en ha ou en planète. L'empreinte écologique moyenne des Français dépasse de beaucoup ce que permettent les ressources de la planète. On peut la calculer en ligne, sur internet, en cliquant ICI.   Ou là.

    Calculs que je fais régulièrement. Avec le premier, je suis exemplaire pour la nouriture, la mobilité et la consommation. En revanche, ce qui plombe mon bilan, c'est l'habitat et ma consommation d'eau (les bains !). Si tout le monde vivait comme moi, il faudrait 2,8 planètes pour subvenir aux besoins de la population mondiale.  Oups ! Là c'est sûr, j'arrête les bains.

    Le deuxième mode de calcul, sur le site du WWF qui s'excerce par foyer et non par personne, m'est nettement plus favorable: si toute le monde vivait comme moi (mon foyer)  il faudrait 1,06 planète : je peux partager mes bains et continuer à faire un grand voyage à l'étranger en avion par an ! C'est un poil plus que ce à quoi chacun à droit sur Terre. Mais cela reste soutenable et l'on peut raisonnablement y arriver, sans se priver de tout...

    Et vous, combien de planètes pesez vous ? Calculez vous même votre empreinte écologique, en cliquant ICI.  Ou là.