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Education - Page 31

  • Consommation : trop "viande", la planète

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    L'actrice Natalie Porman fait partie des nombreuses célébrités qui militent aujourd'hui pour la réduction de la consommation de viande Photo AFP

    De la Journée sans viande au "Lundi végétarien "

    Le 22 mars, Journée internationale sans viande, permet de faire s'interroger les habitants des pays développés sur leur régime alimentaire. Dans le monde, les initiatives se multiplient pour que cette interrogation ne se résume pas à une seule journée par an.  Aux Etats-Unis, la campagne Meatless Mondays (Lundi sans viande), a été lancée dans les universités. En Californie, les écoles primaires de Los Angeles (640.000 élèves) ne mangent plus de viande à la cantine depuis le mois de mars.

    viande,réduction,lundi sans viande,végétarienLe 8 avril, "lundi végétarien" à Bordeaux

    En France, ces initiatives sont relayées par l'association des végétariens de France  et des actions similaires ont  déjà eu lieu dans des Restaurants Universitaires en France en partenariat avec le CROUS et le Ministère de l'éducation supérieure et de la recherche. A Bordeaux, une opération "Lundi Végétarien" a lieu ce lundi 8 avril, au Restaurant Universitaire, en partenariat avec le CROUS de Bordeaux. Une action qui s'inscrit dans une logique de réduction de la consommation de viandes (au sens large, poissons et crustacés concernés).

    L'explosion de la consommation mondiale de viande

    La production et la consommation mondiale de viande ont explosé ces 50 dernières années. En 1961, la production mondiale était de 71 millions de tonnes pour une consommation de 10,8 kg par habitant. En 2010, le monde a produit 286 millions de tonnes de viande, pour une consommation moyenne de 39 kg par habitant. Un Français mange 86 kg de viande par an, soit 235 grammes par jour, un Américain 120 kg, soit 330 grammes par jour.

    L'élevage émet plus de gaz à effet de serre que les transports !

    La planète compte 7 milviande,réduction,lundi sans viande,végétarienliards de bouches à nourir : alors, la viande chaque jour, à toutes les sauces, en 2013, ce n'est plus possible. Pas plus sur le plan sanitaire que sur le plan écologique, à l'heure du changement climatique et de la raréfaction des ressources énergétiques (eau, pétrole). Explications.

    La viande est responsable de 9% des émissions totales de CO2 

    L'élevage et la production de viande représente aujourd'hui 9 % des émissions totales de CO2 et 18 % des émissions totales des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique... Produire 1 kg de boeuf nécessite l'utilisation de 15.000 litres d'eau par an (1 douche par jour pendant 1 an) et entraîne l'émission de gaz à effet de serre équivalent à 60 km de déplacement en voiture ! 

    Objectif durable : 90 grammes de viande par jour et par personne dans le monde

    Dans un article paru en 2007, la revue "The Lancet" affirmait la nécessité de mettre en place des politiques internationales et nationales afin de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre de l'élevage et de la production de viande à leur niveau de 2005. Pour y parvenir, deux conditions: réduire la consommation de viande dans les pays riches et controler la demande dans les pays en voie de développement, avec un objectif commun d'une consommation moyenne de viande de 90 grammes par jour et par personne. Si tous les Américains s'abstenaient de consommer de la viande seulement deux jours par semaine, l'économie réalisée en CO2 serait de 199 mégatonnes!

    Le "chevalgate" interroge l'Europe

    En Europe, le scandale des lasagnes à la viande de cheval enfonce le clou en remettant au premier plan la question de nos modes d'alimentation et de  consommation, avec  leurs conséquences sur la santé. En quelques semaines, les ventes de produits alimentaires  préparés à base de viande ont chuté. Que mangeons-nous ? Quelle transparence sur la provenance des aliments ? Quel impact sur les droits des animaux ?

    viande,réduction,lundi sans viande,végétarienDu "no steack" à une consommation raisonnable

    Chez les stars outre-atlantique comme Brad Pitt, Madonna, Penelope Cruz, ou David Bowie, dire non à la consommation de viande, c'est très tendance  : les bio-pipole déclarent publiquement renoncer au rayon boucherie. Renoncer à la viande n'est plus le fait de quelques écolos végétariens soucieux de leur ligne et de leur karma, mais bien une question de santé et d'équilibre biologique, avec une prise de conscience globale d'un impact environnemental à réduire pour préserver la qualité de vie sur notre planète.

    Ce lundi, adoptons la "no steack bio-pipole attitude". Le premier coup de couteau dans un steack saignant, à point ou bien cuit, selon les goûts, pour beaucoup d'entre nous c'est un réel plaisir. Mais aussi un geste anodin. Avec le "Lundi végétarien", étudiants ou non, c'est l'occasion de réfléchir à son impact écologique et sanitaire, qui eux, sont loin d'être anodins. Tout en satisfaisant sa gourmandise : le guide du "Lundi végétarien" propose aussi de délicieuses recettes... sans viande.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    A LIRE

    • "La vérité sur la viande", Edition des Arènes : l'appel de 23 experts internationaux contre les menaces de l'élevage industriel.

    REPERES

    • En participant à un "Lundi végétarien" : on diminue les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète et de certains cancers, l’apport en mauvais cholesterol. On peut atteindre et préserver un meilleur poids. Sur une année, on diminue ses émissions de gaz à effet de serre, comme si on avait parcouru 1.000 km à vélo plutôt qu’en voiture.
    • Produire  1 kg de boeuf  entraine l'émission de gaz à effet de serre équivalent à 60 km en voiture, consomme l'équivalent de 71 litres d'essence, utilise 15.000 litres d'eau (1 douche par jour pendant 1 an).
    • La production d'1kg de  mouton émet 39,2 kg de CO2 : c'est la viande la moins écologique, juste devant le boeuf. La production d''1 kg de poulet n'émet que 6,9 kg de CO2.
  • Gironde : la cantine bio de Bègles est l'une des meilleures de France

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    Le bio à l'école, une affaire qui marche en Gironde, à Bègles, Bordeaux et Mérignac (Photo AFP)

    Pour la Gironde, Bègles, Bordeaux et Mérignac sont les trois villes qui arrivent en tête du classement des cantines scolaires, réalisé ce mois-ci par l'UFC que choisir sur l'ensemble du territoire français. Bègles, qui obtient une des meilleures notes du pays, caracole en tête des restaurants scolaires girondins avec une note globale de 18,9, suivie par Bordeaux, avec 18,5 et Mérignac, avec 16,5. Un succès légitime qui couronne aussi leur passage au bio. Explications.

    La ville de Bègles est exemplaire

    Totalement bio depuis 2002, Bègles reste la première municipalité de la région à avoir fait ce choix. Une volonté politique cohérente : le maire de Bègles est l'écologiste Noël Mamère. Comme le rappelle dans Sud Ouest Cédric Dubost, adjoint à l’enfance, la ville, pionnière du  passage au bio en Gironde et en Aquitaine, "a essuyé les plâtres et dû créer une filière de producteurs qui n'exister pas, imposer des règles et tenir les prix". Tout en consevant l'esprit d'une cuisine familiale et nen maintenant la régie municipale. Pari gagné. Une diététicienne veille à l'équilibre des menus. Le cuinsinier travaille le plus possible avec des produits frais et des saison,  très peu de conserves, et pratiquement pas de produits ou de plats tout prêts, issus de l'agroalimentaire. Une garantie de qualité et de sécurité alimentaire appréciable au regard du scandale alimentaire récent de lasagnes à la viande de cheval vendue pour du boeuf...

    Le prix du repas bio varie en fonction des revenus

    A Bègles, le coût réel du repas sorti de cuisine s’élève à 1,85 €. Livré servi, il grimpe à 7,82 €. Les familles paient, en fonction de leurs revenus entre 1 et 6 euros. C'est aussi une volonté de la ville de Bègles où le bio est mis dans l'assiette de tous les élèves, quelle que soit leur origine sociale.

    arbio.jpgBordeaux-Mérignac : le goût du bio

    Les deux villes ont une cuisine centrale commune (le SIVU Bordeaux-Mérignac) qui alimente les écoliers des écoles maternelles et élémentaires, mais aussi les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants municipaux et les repas livrés à domicile. Soit la bagatelle de 20.000 repas par jour et de 3 millions de repas par an ! En juin dernier, elle a atteint le taux de 23,6 % de bio dans le volume total de ses achats, dépassant ainsi l'objectif de 20 % fixé par le Grenelle de l'environnement.

    Le label "Territoire BIO engagé" : un label, pas un concours

    La ville de Bègles avait été distinguée en juin 2012 par l'Arbio (Association interprofessionnelle au service des opérateurs bio d'Aquitaine) pour son engagement depuis 2002 en faveur du bio, dans la restauration scolaire. Le 13 octobre, c'était au tour des villes de Bordeaux et  Mérignac de recevoir le label "Territoire BIO engagé", pour leurs efforts en matière de nourriture bio dans leurs cantines.  Opération unique en France, "Territoire BIO engagé" n'est pas un concours, mais un label, remis par l'Arbio. Pour pouvoir l'afficher, les collectivités locales doivent apporter la preuve qu’elles ont atteint l’un des deux objectifs chiffrés par le plan « Horizon 2012 » ou les deux : 6% de surface agricole cultivée en production biologique et/ou 20% de l’approvisionnement des restaurations collectives en produits bio.

    Le classement de l'UFC-que choisir vient couronner les efforts du trio girondin pour améliorer la qualité des repas scolaires en proposant une nourriture bio, saine, équilibrée et savoureuse, pour tous. En faisant appel à un mode de production agricole qui protège les sols et les ressources naturelles, mais aussi la santé des agriculteurs et des habitants d’un territoire. Des tout petits aux personnes les plus âgées.

    La cerise sur le label bio de l'Arbio, en quelque sorte.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    EN SAVOIR PLUS

    • Cantines scolaires. Les mauvaises élèves de la qualité nutritionnelle sont... UFC-Que Choisir : cliquer ICI

    • Le SIVU Bordeaux Mérignac  : cliquer ICI

    Le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique est un établissement qui associe les communes de Bordeaux et de Mérignac. Il prépare près de 20.000 repas chaque jour pour restaurer les enfants des écoles maternelles et élémentaires, les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants du personnel municipal et les livraisons à domicile (13.000 par jour à Bordeaux). Des chiffres impressionnants : 3 millions de repas par an, 200 points de livraison, 94 agents sur le site et un budget d’environ 13 millions d’euros, dont 7 millions dédiés à l’alimentaire.

    • Les produits bio, de la production à la transformation, sont contrôlés par des organismes indépendants permettant d’attester le strict respect de la règlementation bio.
    • L’Aquitaine est la 5ème région française en nombre d’exploitations bio, avec 2160 producteurs. Elle est, avec Midi-Pyrénées, la région qui a le plus progressé (+ 500 exploitations en 2010). Les surfaces cultivées en bio ont progressé de plus de 40% en un an, pour représenter près de 57 000 hectares(4,1 % de la surface agricole utile régionale).  (Sources : Chiffres 2010 et 2011 de l’Agence Bio).
    • Le site internet d'Arbio : cliquer ICI
    • Le site internet de l'Agence bio : cliquer ICI
  • Elisez le plus bel arbre de l'année 2013 sur internet

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    Classée "Arbre remarquable de France" en 2012, la glycine de la rue d'Aviau à Bordeaux représente l'Aquitaine pour le concours du plus bel arbre de l'année 2013 DR

    Le plus bel arbre de France de l'année 2013 sera-t-il celui de votre région ? Ou pas ?

    Le principe et l'idée du concours

    Le concours "Elisez l'arbre de l'année" est organisé par l'Office national des forêts (ONF). C'est sa seconde édition. Tout groupe (famille, classe, école, commune, entreprise, association…) peut proposer un arbre candidat à l’"Arbre de l’année".  En plus de ses caractéristiques naturalistes et esthétiques, le jury prendra en compte l’histoire même de l’arbre et de son importance - culturelle, affective, sociale, symbolique, historique… - pour le groupe qui le présente. Ca, s'est fait : depuis octobre 2012, vingt-deux arbres représentant chacun une région de France sont candidats. Ce sont les "nominés".

    Un arbre breton en tête

    concours,arbre,onfIl s'agit maintenant de choisir. On vote en ligne depuis le 1er novembre 2012, pour élire l'arbre de l'année 2013. C'est un chêne bonsaï, situé en Bretagne, à Bégard (Côte d'Armor) (ci-contre) qui caracole en tête des votes sur internet, avec 6.407 votes. Centenaire, l'arbre est bien connu des Bretons : haut de trois mètres, pour onze mètres d'envergure, il traverse la toiture du colombier où sont dissimulées ses racines. Il est suivi d'un olivier corse et d'un tilleul auvergnat.  Le vote public sera clos le 1er juin. Le jury désignera en juin l’Arbre de l’année 2013, qui pourra être le même que celui du public. Mais pas nécessairement : en 2011, jury et public avaient voté différemment.

    Et alors, les Aquitains, les Picto-charentais, les Gersois : ils sont pas beaux vos arbres ? Il est encore temps de voter pour votre arbre préféré.

     glycine_2_preview.jpgPour l'Aquitaine, c'est la célèbre glycine qui orne l'entrée de l'Hôtel particulier qui abrite les archives municipales, en plein coeur de Bordeaux, rue d'Aviau. Le nom savant de cet arbre est  Wisteria sinensis. Selon les historiens, cette plante grimpante venue de Chine a été plantée vers 1863. Le sol d'origine marécageuse de Bordeaux convient parfaitement bien à cette liane d'une ampleur et d'une circonférence importantes qui affectionne les sols humides, de préférence non calcaires.  Elle a été classée "Arbre remarquable de France" en 2012. Elle totalise actuellement 1.155 votes.

    magnolia toulouse.jpgPour Midi-Pyrénées, c'est le magnolia de Purpan (Toulouse). Nom savant : Magnolia Grandiflora. Cet arbre est constitué de troncs multiples dont le plus gros a environ 70 cm de diamètre, couvrant 1.000 m2 pour une hauteur de 24 mètres. Il est âgé de presque 280 ans : planté en 1734, c’est l’un des plus vieux de l’Ancien Monde. Il recueille 1.635 votes.

     

     teil_preview.jpgEn Poitou-Charentes, c'est le teil du Sully (Brux). Il fait 3,85 m de circonférence et  mersure environ 10,50 m de hauteur. Il a 400 ans et seulement 285 votes. Picto-Charentais, réveillez-vous !


     

     Dans l'écosystème de la planète Terre, les arbres, c'est la vie. Dans nos environnements, ils sont aussi des repères symboliques, culturels et affectifs qu'il faut s'attacher à préserver. Vous aimez vos arbres : c'est le moment de le leur dire et de le déclarer publiquement en votant pour eux, en cliquant ICI.

    A vos souris !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site "Elisez l'arbre de l'année 2013" : cliquer ICI
    • Quels sont les arbres remarquables de l'agglomération bordelaise ? Cliquez sur la carte interactive Bordeaux nos arbres  : ICI
    • Les arbres remarquables de France est un label décerné par l'association A.R.B.R.E.S. décerné aux arbres exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ils représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé. Pour consulter leur liste par département : cliquer ICI. La Gironde compte ainsi  six arbres remarquables, dont la glycine de Bordeaux, mais aussi le platane du Porge, âgé de 130 ans.
    • Le site de l'ONF : cliquer ICI

    DANS LE RETRO

    • En 2011, aujourd'hui devenu une star à Ghisonaccia en Corse, c'est un pistachier lentisque qui a été élu Arbre de l'année par un jury national composé de représentants de l'Office national des forêts, du magazine « Terre sauvage », de la Fondation Yves Rocher, de la Ligue de protection des oiseaux et des Scouts et guides de France.
    • Parmi les 500 candidatures d'arbres recueillies au total sur le site Arbredelannee.com, le public avait, lui, porté son choix sur « l'arbre girafe » de Fouesnant (Finistère). Formant comme une arche à l'entrée du bois communal, ce chêne pédonculé, âgé de 2 siècles, a vu défiler plus de 80000 enfants en vingt ans lors de sorties nature.