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  • Elisez le plus bel arbre de l'année 2013 sur internet

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    Classée "Arbre remarquable de France" en 2012, la glycine de la rue d'Aviau à Bordeaux représente l'Aquitaine pour le concours du plus bel arbre de l'année 2013 DR

    Le plus bel arbre de France de l'année 2013 sera-t-il celui de votre région ? Ou pas ?

    Le principe et l'idée du concours

    Le concours "Elisez l'arbre de l'année" est organisé par l'Office national des forêts (ONF). C'est sa seconde édition. Tout groupe (famille, classe, école, commune, entreprise, association…) peut proposer un arbre candidat à l’"Arbre de l’année".  En plus de ses caractéristiques naturalistes et esthétiques, le jury prendra en compte l’histoire même de l’arbre et de son importance - culturelle, affective, sociale, symbolique, historique… - pour le groupe qui le présente. Ca, s'est fait : depuis octobre 2012, vingt-deux arbres représentant chacun une région de France sont candidats. Ce sont les "nominés".

    Un arbre breton en tête

    concours,arbre,onfIl s'agit maintenant de choisir. On vote en ligne depuis le 1er novembre 2012, pour élire l'arbre de l'année 2013. C'est un chêne bonsaï, situé en Bretagne, à Bégard (Côte d'Armor) (ci-contre) qui caracole en tête des votes sur internet, avec 6.407 votes. Centenaire, l'arbre est bien connu des Bretons : haut de trois mètres, pour onze mètres d'envergure, il traverse la toiture du colombier où sont dissimulées ses racines. Il est suivi d'un olivier corse et d'un tilleul auvergnat.  Le vote public sera clos le 1er juin. Le jury désignera en juin l’Arbre de l’année 2013, qui pourra être le même que celui du public. Mais pas nécessairement : en 2011, jury et public avaient voté différemment.

    Et alors, les Aquitains, les Picto-charentais, les Gersois : ils sont pas beaux vos arbres ? Il est encore temps de voter pour votre arbre préféré.

     glycine_2_preview.jpgPour l'Aquitaine, c'est la célèbre glycine qui orne l'entrée de l'Hôtel particulier qui abrite les archives municipales, en plein coeur de Bordeaux, rue d'Aviau. Le nom savant de cet arbre est  Wisteria sinensis. Selon les historiens, cette plante grimpante venue de Chine a été plantée vers 1863. Le sol d'origine marécageuse de Bordeaux convient parfaitement bien à cette liane d'une ampleur et d'une circonférence importantes qui affectionne les sols humides, de préférence non calcaires.  Elle a été classée "Arbre remarquable de France" en 2012. Elle totalise actuellement 1.155 votes.

    magnolia toulouse.jpgPour Midi-Pyrénées, c'est le magnolia de Purpan (Toulouse). Nom savant : Magnolia Grandiflora. Cet arbre est constitué de troncs multiples dont le plus gros a environ 70 cm de diamètre, couvrant 1.000 m2 pour une hauteur de 24 mètres. Il est âgé de presque 280 ans : planté en 1734, c’est l’un des plus vieux de l’Ancien Monde. Il recueille 1.635 votes.

     

     teil_preview.jpgEn Poitou-Charentes, c'est le teil du Sully (Brux). Il fait 3,85 m de circonférence et  mersure environ 10,50 m de hauteur. Il a 400 ans et seulement 285 votes. Picto-Charentais, réveillez-vous !


     

     Dans l'écosystème de la planète Terre, les arbres, c'est la vie. Dans nos environnements, ils sont aussi des repères symboliques, culturels et affectifs qu'il faut s'attacher à préserver. Vous aimez vos arbres : c'est le moment de le leur dire et de le déclarer publiquement en votant pour eux, en cliquant ICI.

    A vos souris !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site "Elisez l'arbre de l'année 2013" : cliquer ICI
    • Quels sont les arbres remarquables de l'agglomération bordelaise ? Cliquez sur la carte interactive Bordeaux nos arbres  : ICI
    • Les arbres remarquables de France est un label décerné par l'association A.R.B.R.E.S. décerné aux arbres exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ils représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé. Pour consulter leur liste par département : cliquer ICI. La Gironde compte ainsi  six arbres remarquables, dont la glycine de Bordeaux, mais aussi le platane du Porge, âgé de 130 ans.
    • Le site de l'ONF : cliquer ICI

    DANS LE RETRO

    • En 2011, aujourd'hui devenu une star à Ghisonaccia en Corse, c'est un pistachier lentisque qui a été élu Arbre de l'année par un jury national composé de représentants de l'Office national des forêts, du magazine « Terre sauvage », de la Fondation Yves Rocher, de la Ligue de protection des oiseaux et des Scouts et guides de France.
    • Parmi les 500 candidatures d'arbres recueillies au total sur le site Arbredelannee.com, le public avait, lui, porté son choix sur « l'arbre girafe » de Fouesnant (Finistère). Formant comme une arche à l'entrée du bois communal, ce chêne pédonculé, âgé de 2 siècles, a vu défiler plus de 80000 enfants en vingt ans lors de sorties nature.
  • Solairedirect : "L’énergie solaire est bientôt la moins chère du monde"


    Usine de production Solairedirect DR solairedirect

    Le solaire, "100% de l'énergie mondiale en 2028"

    Solairedirect a la grosse pèche. S’exprimant lors d’un colloque de Ethic intitulé « Un nouveau regard sur l’énergie » à Paris, Thierry Lepercq, Président de l'entreprise, a déclaré le 24 mai dernier produire actuellement une énergie solaire à 100 €/MWh. Ce coût descendra à 70 €/MWh en 2014, ce qui fera de l'énergie solaire « la moins chère du monde à l’exception des gaz de schistes aux USA ». La baisse se poursuivant, le coût chutera à 40 €/MWh en 2020. L’énergie solaire pourrait représenter « 100% de l’énergie mondiale en 2028, et, à titre personnel, je pense que c’est le scénario le plus probable » n'hésite pas à déclarer Thierry Lepercq. « Reste le problème de l’intermittence que des entreprises vont résoudre » a ajouté confiant "Monsieur 100.000 photovolts". La très grosse pèche, donc.

    Grand soleil en 2012 pour Solairedirect, en Poitou-Charente...

    Il est vrai que Solairedirect a de quoi voir la vie en vert. 2ème producteur d’électricité solaire en France, l’entreprise a développé un modèle original de vente d’électricité solaire de gré à gré à prix compétitif, via ESTER (Electricité Solaire des Territoires), une Société d’Economie Mixte créée avec la région Poitou-Charentes. Aux termes du contrat signé en décembre dernier avec Sorégies (société poitevine d’électricité), ESTER fournit une électricité à environ 108 €/MWh avec un lissage sur 30 ans (schématiquement, au-delà de l’obligation d’achat sur 20 ans, le prix augmente mais il reste inférieur au prix de gros), ce qui protège les clients des hausses de l’électricité. 50.000 personnes dans le département de la Vienne sont susceptibles d’être approvisionnées. Thierry Lepercq a en outre annoncé la signature d’un nouveau contrat d’achat d’électricité photovoltaïque le 25 mai, avec Séolis, un fournisseur et distributeur locale d'électricité dans les Deux-Sèvres.

    ... comme dans les pays émergents

    Solairedirect s’est aussi imposé à l’export, dans les pays émergents, au Maroc, Chili, en Afrique du Sud, Inde, Thaïlande et Malaisie.  L’entreprise a remporté un gros contrat en Inde au mois de décembre dernier. Suite à un appel d’offres lancé par l’Afrique du Sud, Solairedirect a été retenu pour 2 projets et installera 2 parcs solaires de 10 MW. Son usine de production de panneaux photovoltaïques sur place au Cap, d’une capacité de 40 MW/an, va tripler sa capacité avec des partenaires locaux et chinois. Autres projets en cours en Afrique du Sud : Une société d’économie mixte destinée à produire de l’électricité et à engager un programme d’efficacité énergétique à Durban, et « Solar People », une initiative destinée à faire émerger des micro opérateurs d’électricité parmi les micro entrepreneurs locaux.

    thierry-lepercq.jpg "Monsieur 100.000 photovolts"

    Thierry Lepercq serait-il le nouveau Bernard Tapie du solaire ? Son parcours est en tout cas décoiffant. Retenu par l'Expansion comme candidat aux Trophées du business vert, l'actuel patron de Solairedirect vient de la banque.  Après une carrière de banquier d’affaires dans le secteur des hautes technologies (Bankers Trust, Banque Arjil, Oddo), Thierry Lepercq, HEC, monte en 1999 NetsCapital, établissement financier dédié aux sociétés de technologie, puis en 2003 Novatio Partners, un cabinet de conseil spécialisé dans l’innovation dans le secteur de l’énergie. En 2004, un think tank organisé avec GDF l'incite à créer sa propre entreprise dans le solaire: avec Amaury Korniloff, ex-directeur du développement de Poweo, il concrétise son idée en 2006 et réussit, en seulement quatre ans à atteindre 150 millions de chiffre d'affaires avec Solaire Direct (prévision pour 2010), devenu le premier producteur d'énergie solaire en France après EDF. Pas mal.

    Mais comment fait-il tout ça ?

    La rédaction de Plein soleil a enquêté début janvier sur une réussite atypique, qui peut apparaître comme le "mystère de Solairedirect", vu le contexte industriel actuel plutôt incertain des énergies renouvelables en France et du solaire en particulier. Un tarif d'achat à 10,8 centimes d'euro le kWh en France, tarif en dessous du prix payé par le consommateur ? Des marchés gagnés à l'étranger, face à  de rudes concurrents internationaux ? Qu'on se rassure : rien que de très parfaitement honnête et durable, conclut Plein Soleil, qui a décortiqué le système Solairedirect. Et surtout, un modèle durable, ultra dynamique, basé en Poitou-Charente sur les circuits courts de distribution, bien connus dans l'alimentation, avec les AMAP et les pratiques des  "locavores". Manger local, se chauffer et s'éclairer local, donc.  Un consommateur achète ainsi son électricité propre à une Entreprise Locale de Distribution (ELD) qui se fournit elle-même auprès d'une ferme solaire de proximité. Lorsque le nombre de consommateurs augmente, les volumes négociés deviennent de plus en plus importants. Avec à la clé la création d'un outil industriel local et donc des débouchés pour l'emploi. Exemplaire.

     Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

     ►LIRE AUSSI

    • Solairedirect : "l’énergie solaire est bientôt la moins chère du monde" Colorwatt, 25 mai 
    • "Le mystère de Solairedirect", enquête de Plein Soleil. "Comment font-ils pour monter des projets de centrales photovoltaïques avec un tarif d'achat à 10,8 centimes d'euro le kWh en France, tarif en dessous du prix payé par le consommateur ? Comment font-ils pour gagner des projets en Inde face à des concurrents internationaux ? Comment font-ils pour attirer les investisseurs et les financiers en cette période de resserrement du crédit avec d'ores et déjà plus de 500 millions d'euros levés ? Autant d'interrogations soulevées par les annonces successives des responsables de la société Solairedirect qui n'en finissent pas d'intriguer les professionnels du secteur." Pour lire la suite  : cliquer ICI