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Développement durable - Page 746

  • Planète vidéo : visites virtuelles dans la zone interdite de Fukushima

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    Namie, ville dans la zone interdite de Fukushima. DR Google StreetView

    Fukushima, zone interdite depuis mars 2011. Que sont devenus les villes, les villages et la campagne abandonnés par les hommes qui ne peuvent plus y vivre, à cause de la radioactivité ? Deux réponses, en images et en vidéos.

    Les images de Google

    Le système de cartographie illustrée StreetView,  du géant américain de l'internet Google, fait visiter une ville fantôme, Namie-machi, située à quelques kilomètres de la centrale de Fukushima, évacuée depuis deux ans. A Namie, une ville d'autrefois 21.000 habitants, il n'y a plus âme qui vive. Le temps s'y est arrêté, le 11 mars 2011, jour de la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi, que l'on peut apercevoir des toits de la ville. Google y a envoyé ses voitures surmontées de caméras à 360 degrés et grâce à ses images, depuis le 27 mars dernier, il est possible de se promener virtuellement sur Google map, dans une partie de la zone interdite de Fukushima.

    "Memories for the Future"

    centrale nucléaire,fukushima,google streetviewCes images permettent à Google d'étoffer son site « Memories for the Future », qui regroupe de nombreux clichés du Japon pris après les catastrophes de 2011. L'exemple de Nami-machi est particulièrement révélateur des dégâts sur le long terme dans la préfecture de Fukushima : « Avec le danger nucléaire persistant, nous n'avons pu réaliser que des travaux superficiels pendant les deux dernières années » explique le maire de la ville, qui souhaite que les images présentes sur Street View soient vues par le plus grand nombre, pour que puisse être mesurée « la considérable gravité de la situation ».

    Voici une vidéo montée par Lemonde.fr,qui donne un aperçu de ces images qui traduisent le silence de mort qui y règne à Namie.  Surréaliste et angoissant.


    Visite virtuelle dans la zone interdite de... par lemondefr

    La vidéo de Tepco, en direct de la centrale 

    De son côté, Tepco, la compagnie Tokyo Electric Power Company, a installé une caméra qui filme 24 h sur 24 le site de la centrale de Fukushima Daïchi. Encore plus sinistres que celles de Google, ces images sont accessibles en direct sur le site internet que Tepco a ouvert pour Fukushima. Cliquer ICI

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Namie, Futaba District, Fukushima Prefecture, sur Google map : cliquer ICI
    • Le site consacré par Tepco à Fukushima : cliquer ICI


    LIRE AUSSI


  • Bordeaux : les embouteillages ont diminué de 9 % en 2012

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    Embouteillage à Bordeaux, sur les quais. Photo Fabien Cottereau / archives Sud Ouest

    Reine des bouchons, Bordeaux l'est sans conteste, mais pas que pour le bon vin. Bordeaux fait partie des trois villes les plus embouteillées de France, derrière Paris, dont les habitants subissent les pires bouchons. C'est ce que montre l'étude que vient de publier Inrix, société d'info-trafic américaine, à partir de milliards de données recueillies en 2012. L'indice de congestion GPS TomTom avait déjà classé, début avril, Bordeaux en n° 3 des villes françaises les plus embouteillées, derrière Marseille et Paris. La vraie nouveauté de l'enquête Inrix, c'est qu'elle constate aussi que les embouteillages ont diminué de 12% en France, en 2012. Et à Bordeaux, de 9%.

    46 heures perdues par an par les Bordelais dans les bouchons

    A Paris,  le nombre d'heures perdues par les automobilistes en voiture, atteint 63 heures, soit près de deux jours et demi ! La capitale est suivie de Bordeaux et Lyon, avec chacune 46 heures. Le rapport TomTom, dont la méthodologie diffère de celle d'Inrix qui prend en compte des milliards de données officielles, indique, lui, qu'en 2012, les automobilistes bordelais ont perdu en moyenne 147 heures dans les embouteillages.  Alors, 46 heures ou 147 heures de perdues ? Dans les deux cas de figure, pas une heure de retrouvée !  C'est beaucoup, et cela place Bordeaux au hit parade des villes où l'on gaspille le plus de temps coincé dans sa voiture.

    Les embouteillages ont baissé dans les 13 pays européens étudiés, dont la France

    L'info à retenir, c'est qu'en Europe, dans les 13 pays étudiés par Inrix, les embouteillages ont diminué en moyenne de 18% en 2012, à l'exception notoire du Luxembourg où ils ont augmenté de 29%.

    En Europe, c'est la Belgique qui détient la palme du nombre d'heures perdues dans les bouchons (59 heures), suivie des Pays-Bas (52 heures), puis de l'Allemagne et de la France (37 heures chacune). Parmi les 13 pays européens étudiés, "ceux qui affichent les plus fortes baisses des embouteillages sont ceux qui sont les plus pénalisés par la crise de la dette dans la zone euro", analyse Inrix. Il s'agit du Portugal (-51%), de l'Espagne (-34%) et de l'Italie (-38%). Et où le taux de chômage est aussi le plus élevé.

    tramway_bordeaux1.jpg9% d'embouteillages en moins à Bordeaux 

    La  France, quatrième pays le plus embouteillé d'Europe, n'échappe pas à la tendance générale : les bouchons y ont également diminué en moyenne de 12 %. Quant aux conducteurs bordelais, ils n'en ont peut-être pas conscience, mais en 2012, ils ont passé 9 % de temps en moins dans les embouteillages qu'en 2011 (5 heures de moins).

    La crise et le développement des transports alternatifs à la voiture

    En 2011, Inrix soulignait déjà une baisse du trafic routier mondial. Comme partout en Europe, la crise économique n'est pas étrangère à la diminution des bouchons en France. Avec, en parallèle, les efforts consacrés par les collectivités locales pour réduire l'emprise de la voiture en ville, en améliorant les réseaux de transports collectifs et la palette des transports alternatifs au véhicule particulier, comme le covoiturage et l'autopartage, ainsi que les sytèmes de mobilité douce, comme les vélos en libre service ou les navettes fluviales. Bordeaux va ainsi lancer le 2 mai prochain un nouveau mode transport fluvial, le Batcub, intégré au réseau de transport en commun de la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux).

    Au premier trimestre 2013, les chiffres Inrix de la circulation continuaient à baisser de 6 %, quant à ceux des embouteillages, ils diminuaient encore de 23 % par rapport à 2012. Pour la qualité de vie, l'environnement, la protection du climat et la lutte contre la pollution de l'air, c'est une bonne nouvelle.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Méthodologie de l'étude Inrix

    Le rapport d'Inrix est réalisé à partir de l'étude de milliards de données communiquées par une centaine de sources, comme les taxis, les navettes d'aéroport, les camionnettes de livraison, les camions routiers et les voitures de particuliers. En Europe, Inrix s'est appuyé sur le vaste projet d’audit urbain d’Eurostat et sur sa définition des zones urbaines étendues. Un regret : Inrix ne prend pas en compte Marseille, qui a été classée dans l'étude publiée par la société de GPS TomTom début avril, comme la ville la plus congestionnée de France devant Paris et Bordeaux.

    Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

    Retrouvez cet article sur : www.decision-achats.fr - "TomTom lance “l'Index de congestion”, un nouvel indice trimestriel des embouteillages"
    Copyright ©Editialis
    TomTom Congestion est présenté, selon l'éditeur, comme le baromètre le plus précis au monde sur les encombrements dans les zones urbaines. Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

    Retrouvez cet article sur : www.decision-achats.fr - "TomTom lance “l'Index de congestion”, un nouvel indice trimestriel des embouteillages"
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    TomTom Congestion est présenté, selon l'éditeur, comme le baromètre le plus précis au monde sur les encombrements dans les zones urbaines. Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

    Retrouvez cet article sur : www.decision-achats.fr - "TomTom lance “l'Index de congestion”, un nouvel indice trimestriel des embouteillages"
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    TomTom Congestion est présenté, selon l'éditeur, comme le baromètre le plus précis au monde sur les encombrements dans les zones urbaines. Il est établi en exclusivité d’après des données réelles de temps de déplacement collectées par les véhicules circulant sur l’ensemble du réseau routier

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  • Nouveau scandale sanitaire ? Des dizaines de pesticides dangereux encore autorisées en France

     pesticide nocif.jpg

    Des pesticides dangereux autorisés sur le marché Photo DR

    La société française a encore en travers du gosier le scandale de la viande de cheval. Générations futures révèle maintenant que des dizaines de produits phytosanitaires agricoles ou domestiques (insecticides, herbicides, fongicides, etc.), sur la dangerosité desquels  l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avait alerté, seraient autorisées à la vente, depuis des années.

    C'est bien sûr plus dangereux pour la santé que de manger sans le savoir des lasagnes au cheval. Aussi, l'ONG a-t-elle annoncé, mardi 23 avril, le dépôt imminent d'une plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui" contre des services du ministère de l'Agriculture. Elle les accuse d'avoir laissé sur le marché sept pesticides, produits phytosanitaires particulièrement toxiques, et ce, contre l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

    pesticides epandage vignes.jpgLes pesticides : cancérigènes et perturbateurs endocriniens

    Générations futures, l'association qui dénonce les dangers des pesticides, a publié récemment deux enquêtes chocs. La première met en évidence les conséquences sur la santé des travailleurs de la vigne de l'usage des pesticides en Médoc (enquête APACHE, 13 février 2013). La deuxième démontre l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens dans leur alimentation quotidienne (enquête EXPPERT 1, 30 mars 2013).

    Sept pesticides toxiques encore sur le marché

    Cette fois-ci, Générations futures cible cinq désherbants, dont certains sont vendus aux particuliers et deux insecticides qui "sont actuellement sur le marché alors qu'un avis défavorable a été rendu par l'Anses, révélant notamment des risques inacceptables pour l'applicateur ou le consommateur", comme l'écrit l'ONG dans la plainte qui doit être déposée dans la semaine auprès du procureur de la République. Générations futures vise ici "les fabricants des produits phytosanitaires et les représentants de l'Etat chargés des autorisations de mise sur le marché des dits produits".

    veillerette.jpg"C'est inacceptable"

    L'ONG appelle également au retrait du marché de dizaines de pesticides pour lesquels l'Anses a émis depuis des années, des avis défavorables, en raison de leur impact sur la santé ou l'environnement, ou recommandé des restrictions d'usage, et dont la Direction générale de l'Alimentation (DGAL), dépendant du ministère de l'Agriculture et autorisant les mises sur le marché, n'a pas tenu compte. La plupart des risques ignorés par la DGAL concernent l'environnement, mais une demi-douzaine de produits épinglés présentent, selon les évaluations même de l'Anses, des risques sanitaires pour l'utilisateur, qu'il soit jardinier amateur ou employé agricole. Pour le président de l'ONG, François Veillerette, cette situation est "inacceptable". Même si les positions de l'Anses sont consultatives, l'Agence sanitaire "ne donne pas un avis sur sa mauvaise ou bonne humeur. C'est un avis scientifique par rapport à la règlementation européenne", a-t-il insisté mardi, lors d'une conférence de presse, à Paris.

    Les lettres mortes de l'Anses à la DGAL

    Générations futures base sa plainte sur deux lettres qu'elle s'est procurées, dont l'une en date du 27 août 2012, du directeur de l'Anses Marc Mortureux au directeur de la DGAL Patrick Dehaumont. Ces courriers témoignent de profonds dysfonctionnements dans le système d'attribution ou de reconduction des autorisations de mise sur le marché des pesticides.

    Dans son courrier, l'Anses revient sur des remarques déjà formulées dans une lettre en 2009 et "attire l'attention" sur "le maintien sur le marché des produits pour lesquels l'Agence avait émis un avis défavorable ou un avis favorable avec restrictions". Le président de l'Anses y a joint, en annexe, une liste d'une quarantaine de pesticides problématiques. Générations futures a vérifié s'ils étaient toujours sur le marché : depuis l'envoi de la lettre, "il y a eu quelques modifications, mais très peu", souligne François Veillerette.

    le foll.jpgLa réaction du ministre

    Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a aussitôt réagi. Il demande à la DGAL de répondre point par point à toutes les questions posées par Générations futures et de rendre ces informations publiques au début de la semaine prochaine. Il reconnaît des retards de mise à jour de la base de données publique sur les autorisations de mise sur le marché. À sa demande, un audit sera chargé « d’identifier les blocages et de proposer des solutions garantissant une plus grande réactivité dans la mise à jour de cette base de données. »

    Pour rétablir la confiance de la société civile française envers les pouvoirs publics, il va finir par y avoir vraiment urgence...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le rapport de Générations futures Pesticides autorisations de mise sur le marché, 24 avril 2013 : cliquer ICI
    • Le site de Générations futures : cliquer ICI

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