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Cinéma - Page 26

  • Planète vidéo. "Vie et mort des sols", "Nos enfants nous accuseront"

    "Planète vidéo" s'enrichit de deux nouvelles vidéos !

    "VIE ET MORT DES SOLS"

    René Capo (Comité vigilance Biscarrosse) nous suggère le remarquable documentaire sur la microbiodiversité, "Vie et mort des sols", de Lydia et Claude Bourguignon, micro-biologistes des sols. En 4'57, les fondateurs du laboratoire LAMS nous révèlent la faune cachée (acariens, collemboles, pseudo scorpions, vers de terre...) qui vit dans la terre, son utilité dans le processus de fertilisation des sols, sa destruction par l'agriculture conventionnelle chimique qui entraine petit à petit la stérilisation des terre. Ils nous expliquent leur travail de conseil aux agriculteurs à qui ils enseignent des méthodes pour "remettre leur sol débout" en restaurant la biodiversité des sols : rotation des cultures, utilisation des plantes de couverture, diminutions des labours... Claude et Lydia prônent une autre agriculture, libérée des intrants et respectueuse de l'environnement : une véritable agriculture durable.


    NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT - Bande-annonce VF 

    Anne-Sophie, internaute bordelaise, nous propose le film "Nos enfants nous accuseront", un documentaire de Jean-Paul Jaud, dont la bande annonce est très éloquente...  Ce film dénonce les méfaits de la malbouffe et des pesticides. Plus de d'internautes auront visionné la bande annonce, et plus les gérants des grandes salles de cinéma seront convaincus de l'opportunité de le programmer... A vos clics de souris !

    Pour visionner la  sélection de Ma Planète des meilleures vidéos et webdocumentaires du web écolo. Cinéma ou pas. Cliquer ICI

    Vous avez des films, des vidéos, des webdocs à signaler ? Envoyez les moi : Cliquer ICI

    Cathy Lafon

  • Il y a 26 ans : Tchernobyl, la douleur de "La terre outragée"

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    Le réacteur n° 4 de la centrale de Tchernobyl est recouvert par un sarcophage de fortune. Photo AFP

    Dans l'univers très particulier des réacteurs nucléaires, quand on a explosé, le sarcophage c'est très tendance. La centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl va donc s'offrir un nouveau sarcophage pour le 26ème anniversaire de l'explosion de son quatrième réacteur. Et le 26 avril prochain, date anniversaire de ce qui reste la plus grande catastrophe nucléaire qu'ait connue l'humanité à ce jour, débutera l’assemblage de ce nouveau tablier destiné à réduire tout risque de menace radioactive.

    Mais ce cadeau coûteux n'effacera pas d'un coup de baguette magique la tragédie de milliers de vies humaines brisées et torturées par l'ennemi invisible et monstrueux qui a pris possession des lieux, voici 26 ans : "la douleur", aurait dit Marguerite Duras... Cette douleur, un film, "La Terre outragée", parvient à nous la faire éprouver.

    Un cadeau d'anniversaire à 1,5 milliards d'euros


    L'arche de Tchernobyl 

    Le sarcophage doit venir se poser sur la chape de béton qui avait recouvert les restes du quatrième réacteur de la centrale. Posée en urgence peu de temps après l'explosion du réacteur, cette chape  aujourd'hui fissurée ne permet plus d'exclure toute fuite radioactive. Un nouveau sarcophage, une arche gigantesque de 108 mètres de haut et de 20.000 tonnes, parfaitement étanche, va donc être posé autour de la centrale. Réalisé par un consortium formé des sociétés françaises Bouygues et Vinci, il a déjà été assemblé à proximité de la centrale.

    Pharaonique, le projet aurait pu être abandonnée faute de financement, mais la solidarité internationale a permis de mener à bien un chantier incontournable. En effet, tandis que le coût total de l'opération s'élevait à 1,5 milliard d'euros, 750 millions manquaient toujours à l'appel au printemps dernier. 550 millions avaient alors été débloqués par la communauté internationale, les 200 millions restant avaient été fournis par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Berd. La nouvelle enceinte devrait être finie à la mi-2015.

    Un coût pour la santé humaine plus difficile à évaluer, mais tout aussi démesuré

    Le chiffrage des conséquences sur la santé humaine de la catastrophe de Tchernobyl fait naturellement l'objet de polémiques. Selon le rapport Greenpeace de 2006, qui présentait les travaux de 60 scientifiques du Bélarus, d’Ukraine, de Russie et d’autres pays et se basait sur plus de 500 études scientifiques référencées, l’impact sanitaire de la catastrophe de Tchernobyl est largement sous-estimé par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). En contradiction avec les affirmations de l’AIEA et de l’OMS - reconnaissant en tout et pour tout 54 morts, 400 irradiés et 4 000 cancers de la thyroïde - les études épidémiologiques contenues dans ce rapport concluent que, au cours des quinze dernières années, la catastrophe a entraîné 200.000 décès supplémentaires et qu’il faut s’attendre à plus d’un quart de million de cancers à venir, dont environ 100.000 à 400.000 cancers mortels radio-induits en Ukraine, Biélorussie et en Russie. La vérité est au moins entre les deux : l’ambassade d’Ukraine annonçait déjà 25 000 morts en 2004 uniquement parmi les "liquidateurs soviétiques", et en 2006, 85% des enfants du Bélarus étaient malades…

    Tchernobyl : désert "officiel"  pour encore au moins 1.000 ans

     
    Sur ce point, il n'y a pas photo, tout le monde est d'accord : étant donné le degré de radioactivité de la contamination du territoire, l'homme ne pourra pas revivre sur place avant 1.000 ans. Mais Tchernobyl n'est pas vide d'êtres humains pour autant, avec 3.800 professionnels qui s'activent tous les jours sur le site de la catastrophe, sans compter les "illégaux", environ 400 personnes âgées retournées vivre dans leur maison, ou de nombreux bannis d'autres terres qui trouvent là un toît, fut-il dangereusement contaminé. On "vit" donc encore à Tchernobyl,  mais quelle vie vit-on là, dans "la zone" ?

    Tchernobyl, "La Terre outragée"

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    "La Terre outragée", photo production du film

    Un accident nucléaire majeur comme celui de Tchernobyl ou de Fukushima, ne se résume pas qu'à des chiffres, statistiques, grands travaux et autres milliards d'euros. Vue de loin, l'horreur reste souvent abstraite. D'autant plus si le danger est invisible. Pourtant, à Tchernobyl, une déchirante et inédite tragédie humaine s'est bien nouée : celle de l’arrachement brutal à la terre d’origine et d’un impossible choix, rester et mourir, à cause de la terre nourricière, partir et mourir autrement. Tel est le propos de "La Terre outragée", un film bouleversant, sorti fin mars. Tourné par Michale Boganim dans la région de Tchernobyl où, pour la première fois et en dépit de nombreuses difficultés, la cinéaste a reçu l’autorisation de tourner dans la zone évacuée, "La Terre outragée" est un film inattendu.

    Rester et mourir, partir et mourir aussi


    Tchernobyl : La Terre outragée (extrait 1)

    Intimiste il n'a pas pour objet de faire le récit spectaculaire d’une catastrophe. Pourtant, le sacrifice héroïque des «liquidateurs»  et  le danger de l’énergie nucléaire sont bien présents. Le film les évoque en creux, par le destin d'une femme, Anya, veuve d'un pompier mort à Tchernobyl, dont on suit la "vie", dix ans après la castrophe. Un film en mode "avant-après", qui commence le 26 avril 1986 avec les images idyllique d'un bonheur tranquille :  un mariage, un enfant qui plante un pommier avec son père ... Paradis russe que vient soudain ruiner le cauchemar nucléaire, constamment hors-champ. La rumeur d’un incendie se répand : la réalité est bien sûr toute autre... Dix ans plus tard, la « zone » et le village abandonné de Pripiat sont devenus un lieu étrange où la nature a repris sauvagement ses droits. Un lieu sillonné par les cars de touristes du « Tchernobyl tour », dont Anya est guide touristique... Michale Boganim signe là une œuvre forte et surprenante, qui réussit à fait ressentir et se répondre deux maux invisibles: l'outrage de l’atome, poison réel des corps et de la terre nourricière, et la souffrance de l’exil, torture de l’âme.

    Bon anniversaire, Tchernobyl.

    Cathy Lafon

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    La Zone Tchernobyl Un webdoc de G. Herbaut et B...

  • Mobilité urbaine : le débat. Bordeaux veut faire rimer "culture" avec "vélo"

    Mardi 13 décembre, à Bordeaux, c'est la grande première de "Ciné-Vélo". L'association Vélocité  et UGC Ciné-cité organisent  un débat nécessaire sur le thème : "Peut-on venir à la culture aujourd'hui,  en déplacements doux, au coeur  des villes ? ".

    Pour les écolos, amateurs de cinoche, de spectacles, de concerts, d'expositions et de sorties en boîtes (la culture c'est aussi faire la fête), c'est la bonne question, qui doit faire avancer la pratique du vélo, des loisirs et de la culture au coeur de la Ville. Différents intervenants, très officiels, mais qui savent parfaitement de quoi ils parlent (ça arrive...)  sont prévus. On pourra ainsi dialoguer avec Jean-François Perrin, Président de Vélo- Cité, des élus de la Communauté urbaine de Bordeaux, Michel Duchène et Clément Rossignol, avec des responsables techniques des services Mairie de bordeaux et CUB,  Richard Gessner et Patrick Faucher, respectivement en charge des déplacements doux et  du Développement Durable. Le débat sera animé par Benoît Lasserre, Directeur des Editions  Gironde du journal Sud Ouest.

    A la suite de ce débat, le film "Une vie meilleure" de Cédric Kahn  avec Guillaume Canet et Leïla Bekhti sera projeté en avant-première  (sortie officielle dans les salles le 4 Janvier 2012).

    Merci PARCUB !

    Jean-Philippe Noël, Directeur de PARCUB, interviendra également sur le  stationnement sécurisé à développer. Car le stationnement des cycle en milieu urbain est une sous-question importante pour les personnes qui font l'effort d'adopter les déplacements doux. A noter : PARCUB ouvrira gracieusement ce  soir-là, sa "bicycletterie" de la place Gambetta avec offre d'une chasuble à tout cycliste qui y garera son vélo ! Un cadeau en prime, donc, pour nous faire découvrir la "bicycletterie", intéressante initiative "cubienne".

    Ciné-Vélo mode d'emploi

    UGC, 13-15 rue Georges Bonnac,  mardi 13 décembre 201,  à partir de 19h30.
    Le tarif de la soirée :  1 place achetée, 1 place offerte ! Venir à deux = demi-tarif.
    Pour être sûr d’avoir des places on peut les pré-acheter à l’UGC.

    Venez nombreux au Ciné-Vélo ! Et à vélo, ça va de soi.

    Cathy Lafon