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Biodiversité - Page 156

  • Le livre vert du dimanche. Pour que la vigne ne meure jamais : "Le jour où il n'y aura plus de vin", récit d'un combat

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    Pour Lilian Bérillon, pépiniériste, le véritable danger pour la vigne n'est pas le réchauffement climatique mais l'homme et ses techniques de culture. Photo archives Sud Ouest

    "A l'heure où la presse s'extasie devant de nouveaux chais clinquants à plusieurs millions d'euros, imaginés par de célèbres architectes, la vigne se meurt". D'entrée, la préface du livre cosigné Laure Gasparatto, journaliste spécialiste du vin au "Monde" et Lilian Bérillon, pépiniériste, "Le jour où il n'y aura plus de vin", publié chez Grasset, plante le décor. Sans fioritures. Les faits sont là : autrefois, on plantait pour cent ans, demain on plantera pour à peine vingt-cinq ans. Le coupable ? Le réchauffement climatique. D'accord. Mais au fond, ce dernier a bon dos. Le vrai responsable, c'est surtout l'homme et ses techniques de culture.

    Dans cinquante ans, explique Lilian Bérillon, qui vit et travaille à Jonquières (Vaucluse), dans sa pépinière qui porte son nom, si rien ne bouge, "le vin tel que nous le buvons et l'aimons, aura disparu". La raison ? Le productivisme des pépiniéristes de la viticulture, dont le métier est né il y a une centaine d'années de la crise du phylloxéra, qui considèrent le cep comme une marchandise et vendent les plants de vigne hors-sol, des "cépages dit résistants, issus du clonage et des éprouvettes, comme un trader vendrait des actions", dénonce-t-il. Avec pour horizon monotone la fin de la diversité, ramenée à un seul pied de vigne, reproduit à l'infini.

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  • "Nul homme n'est une île" : un film solaire sur celles et ceux qui sauvent la planète au quotidien

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    "Nul homme n'est une île" : ou comment le local devient le premier terroir de tous les possibles. Photo Météores 

    Dans les salles de cinéma ce mercredi, "Nul homme n’est une île", le film de Dominique Marchais, emprunte son titre aux premiers vers d'un très beau poème du début du XVIIe siècle. "Nul homme n’est une île, un tout, complet en soi ; chaque homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble...", écrivait le poète anglais John Donne en 1624, tissant un parallèle entre l’espace géographique, le continent, et le genre humain. 

    Cette analogie inspire avec bonheur ce documentaire lumineux et réjouissant, qui s'inscrit dans la lignée des films "Demain", de Mélanie Laurent et Cyril Dion, ou encore "Solutions globales pour un désordre global", de Coline Serreau, en posant dans le même temps et avec optimisme la question spatiale, celle du paysage, et celle, politique, de la coopération, de la solidarité et du changement. 

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  • Télévision. "Plastic partout !" : ce soir, Arte sonne l'alerte rouge sur un désastre planétaire

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    Sept millions de tonnes de déchets plastiques atterrissent chaque année dans la mer. Photo Arte

    Les déchets plastiques s'amoncellent dans la nature et dans les décharges. Sept millions de tonnes de cette matière finissent chaque année dans l'océan. Quels risques font-ils peser sur l'environnement et sur la santé, notamment des populations les plus pauvres ? Quelles solutions possibles pour endiguer le fléau et traiter les résidus ? Réalisé sur trois continents, "Plastic partout!", le documentaire diffusé ce soir à 20 h 50 sur Arte, résultat d'une enquête fouillée menée sur une catastrophe annoncée, dresse un état des lieux plus qu'alarmant : la production massive d'objets en plastique mène l'homme à sa perte. Les quantités sont considérables : on pourrait envelopper une fois et demi la Terre avec la quantité de plastique qui a été produite jusqu'à présent...  

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