"Nul homme n'est une île" : un film solaire sur celles et ceux qui sauvent la planète au quotidien
"Nul homme n'est une île" : ou comment le local devient le premier terroir de tous les possibles. Photo Météores
Dans les salles de cinéma ce mercredi, "Nul homme n’est une île", le film de Dominique Marchais, emprunte son titre aux premiers vers d'un très beau poème du début du XVIIe siècle. "Nul homme n’est une île, un tout, complet en soi ; chaque homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble...", écrivait le poète anglais John Donne en 1624, tissant un parallèle entre l’espace géographique, le continent, et le genre humain.
Cette analogie inspire avec bonheur ce documentaire lumineux et réjouissant, qui s'inscrit dans la lignée des films "Demain", de Mélanie Laurent et Cyril Dion, ou encore "Solutions globales pour un désordre global", de Coline Serreau, en posant dans le même temps et avec optimisme la question spatiale, celle du paysage, et celle, politique, de la coopération, de la solidarité et du changement.