Photo d'un jaguar, dans l'Etat de Quintana Roo au Mexique, publiée par le WWF le 14 juin 2018. Photo WWF/AFP

C'est un vrai rayon de soleil dans l'ouragan noir des mauvaises nouvelles vertes ! Alors que les scientifiques alertent, jour après jour, sur l'inquiétante chute de la biodiversité qui laisse craindre une sixième extinction du vivant à l'échelle planétaire, au Mexique, la population de jaguars a progressé de 20% en huit ans. 

Selon un recensement publié le 15 juin dernier, le nombre de jaguars s'établit désormais dans ce pays à 4 800 individus, et ce, grâce aux efforts déployés pour sauvegarder ce félin, le plus gros d’Amérique. « Cette hausse est due, entre autres facteurs, au programme de conservation du jaguar lancé en 2005 », a commenté dans un communiqué Gerardo Ceballos, expert de l’Institut d’écologie de l’Université autonome de Mexico. Preuve s'il en était besoin, que rien n'est encore perdu pour la planète, à condition que l'humanité prenne les choses en main et se décide enfin à agir. 

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Ces oiseaux élégants ont été vus le 2 avril 2016, au Teich (Gironde). Les reconnaissez-vous ? Photo Alain Noël

Chaque lundi, Ma Planète vous invite à découvrir un oiseau de la région, avec une petite énigme proposée par Alain Noël, ornithologue amateur et photographe animalier girondin.

On ne saurait oublier cet oiseau que l'on voit rarement : sa silhouette, son "élégance" et  son bec arqué sont remarquables. On le rencontre dans les lagunes, les marais saumâtres et les vasières. Sa façon de se nourrir est particulière : notre oiseau mystère de la semaine oiseau balaie, de son bec, la surface de l'eau à la recherche de minuscules bestioles.

Quel est donc cet oiseau au plumage noir et blanc et aux pattes gris-bleu ? Langue au chat ? 

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Cet oiseau a été vu le 8 juin 2014 à Braud-et-Saint-Louis (Gironde). Le reconnaissez-vous ? Photo Alain Noël

Chaque lundi, Ma Planète vous invite à découvrir un oiseau de la région, avec une petite énigme proposée par Alain Noël, ornithologue amateur et photographe animalier girondin. 

Cet oiseau est peu connu, sauf des observateurs de marais. C'est un limicole qui se distingue par son élégance: un corps noir et blanc perché sur de grandes pattes rouges, assorti d'un long bec rouge. Non, raté, ce n'est pas une cigogne mais sa toute petite soeur, comme l'appelle les Espagnols (Cigüeñuela Común). Les deux espèces peuvent parfois se retrouver ensemble les pattes dans l'eau. Bien malin est celui qui voit ce qu'elle mange (des insectes) dans les quelques centimètres d'eau à ses pieds.

Quel est donc cet oiseau qui arrive de migration d'Afrique en avril et repart en septembre, quand les jeunes peuvent suivre ? Langue au chat ?

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