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Animal - Page 187

  • Réchauffement climatique. Adieu le fish and chips ? Les scientifiques sonnent l'alarme

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    Jusqu'à quand pourrons-nous nous régaler de fish and chips ? Photo AFP

    Très mauvaise nouvelle pour nos amis britanniques : le réchauffement des mers pourrait signer l’arrêt de mort du  "fish and chips", le célèbre plat traditionnel anglais qui associe des filets panés d’aiglefin à des frites. Telle est la conclusion inattendue d'une étude menée par des chercheurs de l’Université anglaise d’Exeter, publiée le 13 avril dernier. 

    Aiglefins, lies et limandes-soles en danger

    pehce mer du nord.jpgDommage collatéral du réchauffement climatique, le nombre d’aiglefins, de plies ou encore de limande-soles accuserait en effet une nette diminution en mer du Nord, avec une augmentation attendue de 1,8 degré de la température de l’eau d’ici à 50 ans, selon l'article intitulé « La répartition future des poissons contrainte par la profondeur dans des mers plus chaudes », mis en ligne par la revue  « Nature Climate Change ». L'une des chercheuses, Louise Rutterford, indique ainsi que, selon les calculs de son équipe, "nous devrions proportionnellement moins voir certaines des espèces que nous mangeons le plus, étant donné qu’elles luttent pour leur survie face à un réchauffement de la mer du Nord".

    La mer du Nord s'est réchauffée quatre fois plus vite

    La mer du Nord, partie de l’océan Atlantique qui s’étend entre la Grande-Bretagne, la Norvège, le Danemark et l’Allemagne, particulièrement sensible au changement climatique en cours, s’est réchauffée quatre fois plus vite que la moyenne mondiale au cours des quatre dernières décennies. Aussi les chercheurs, dont certains sont également spécialistes du réchauffement climatique, ont-ils voulu mesurer l’effet attendu de ce réchauffement sur ​​les espèces de poissons qui vivent dans ces eaux et qui sont parmi les plus appréciées des consommateurs, afin de déterminer si elles sont susceptibles ou non de disparaître.

    Oubliez le "fish and chips" !

    fish_and_chips hauteur_a_londres.jpgSelon leurs projections, certaines espèces de poissons qui ne peuvent prospérer que dans des habitats, profondeurs et températures particulières des eaux froides de la mer du Nord, devraient  être évincées par des espèces vivant dans des eaux plus chaudes. En effet, elles ne seront pas en mesure de migrer vers les eaux plus froides du nord, tout simplement parce que les profondeurs auxquelles elles sont adaptées n'existent pas dans ces régions. C'est notamment le cas de l'aiglefin, l'élément de base du traditionnel "fish and chips" anglais.

    Conclusion des scientifiques britanniques : « Pour maintenir une pêche durable au Royaume-Uni, nous avons besoin de nous passer de l’aiglefin accompagné de ses frites et de regarder vers l’Europe du Sud pour nous inspirer d’une autre gastronomie ». Une vraie révolution verte à l'anglaise.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Pour lire l'étude des chercheurs de l’Université anglaise d’Exeter : cliquer ICI 

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique: cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur les océans: cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur les poissons: cliquer ICI
  • C'est les vacances ! Pour les réussir, voici trois livres bien "verts"

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    Les coccinelles sont de précieuses alliées des jardins bio. Comment faire pour les attirer et les retenir ? Un livre sorti en février dernier, "Des auxiliaires dans mon jardin !",  vous apporte toutes les réponses. Photo AFP

    coeur.jpgC'est le retour des beaux jours, la sève des arbres monte, les plantes renaissent, l'air embaume la floraison des fleurs et des arbustes... Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, chaque année, lorsque les vacances d'avril arrivent, on a une furieuse envie de grand air et deux seuls désirs : se balader et gratter la terre.

    S'occuper du jardin, soit. Mais comment jardiner bio, en harmonie avec les petits animaux qui peuplent notre potager et notre carré d'herbe ? Si l'on a des enfants ou des petits-enfants, les vacances sont aussi l'occasion de comprendre avec eux et de leur faire découvrir quelques uns des mystères de la nature. Mais voilà, trop souvent, on sèche... Comment répondre sans perdre la face aux questions les plus basiques, comme les plus insolites de nos chers petits ? Pour vous aider à profiter pleinement et sereinement de vos vacances, tout en vous aérant la tête, voici trois livres sélectionnés par Ma Planète.

    la_pluie_minipommes_le_pommier_1 (1).jpg"La Pluie". "Dis maman, d'où elle vient la pluie ?" Histoire d'être en mesure de répondre à l'épineuse question, juste au cas où les vacances s'avèreraient arrosées (ce que personne ne souhaite), les éditions Le Pommier ont eu la bonne idée de publier "La pluie", un mini livre de la collection "Les minipommes", qui emmène deux enfants dans une aventure au coeur des gouttes de pluie. Leur rencontre avec une curieuse exploratrice de pluie, voyageant dans une montgolfière, fait surgir mille questions : "La pluie, c'est fait de quoi ? D'où viennent les gouttes ?...". Et, bien sûr, mille réponses, scientifiques et adaptées aux plus jeunes. Joliment illustré par Thérèse Bonté, l'ouvrage destiné aux enfants de 9 à 12 ans, a été écrit par Auguste Gires, Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts et chercheur en hydro-météorologie. "La pluie", éditions le Pommier, 8,90 €.

    "Au secours, mes petits-enfants débarquent !"

    au secours.jpg Que les choses soient claires : ce guide de survie destiné à l'usage des grands-parents pour faire découvrir la nature aux enfants, convient tout aussi bien aux parents, oncles et tantes... Alors voilà. C'est le week-end, le début des vacances, et votre marmaille qui pète de vie va vouloir courir partout dans le  jardin, et vous entraîner au parc, dans la forêt, au bord de l'eau... Et surtout, vous inonder de question sur le nom de cet oiseau ou de cette fleur. Pas de panique, les éditions Plume de Carotte on prévu le coup. Avec la complicité des deux auteurs, Louis Espinasse et Frédéric Lisak, le livre, largement illustré des dessins pratiques de Tiwane et de ceux de Guillaume Bouzard, à l'humour décapant, est un véritable sac à malices, de petits secrets, savoirs, surprises, jeux et jouets rigolos à faire dans la nature, avec ses dix doigts.  Le tout astucieusement classé par milieu : au jardin, dans les bois, en ville... Bref, vous êtes sauvés et vous ne courrez plus le risque d'être à court d'idées ! "Au secours, mes petits-enfants débarquent !", éditions Plume de carotte, 19 €.

    "Des auxiliaires dans mon jardin !".

    auxiliaires dans mon  jardin.jpgJardiner et jardiner bio, quel bonheur ! Mais aussi quel casse-tête : comment éviter d'être dépassé par les "ravageurs", sans pour autant recourir aux produits phytosanitaires que l'on a absolument banni de nos jardins ? Une solution, la plus agréable et la plus efficace, consiste à comprendre les équilibres entre les végétaux et les nombreux animaux qui s'en nourrissent, souterrains, marcheurs ou volants. Puis, à les attirer, les nourrir et les loger, pour en faire de vrais "auxiliaires" du jardinage. Les fleurs dont le nectar attire des insectes, les syrphes et chrysopes dont les larves dévorent les pucerons, les jolies coccinelles, bonnes nettoyeuses, les insectes pollinisateurs, les vers luisants, prédateurs des escargots, le composteur, les zones d'herbe non tondue, les plantes sauvages laissées en fleurs... autant d'alliés pour un jardin "bio" et écolo bien réussi. "Des auxiliaires dans mon jardin ! Les attirer, les loger, les nourrir"? Blaise Leclerc et Gilles Leblais, Terre Vivante, 14,00 €.

    Bonne  lecture... et belles vacances !

    Cathy Lafon

  • Vidéo : alors, le dodo, toujours vivant ?

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     La vidéo du dodo filmé à la Réunion ou au Costa Rica qui tourne sur le web est un faux. Capture d'écran

    "Un dodo vivant filmé à l'île de la Réunion !!!". C'est ce que proclame le titre de la vidéo postée sur YouTube la semaine dernière et visionnée près de 15.000 fois. Pendant les 20 premières secondes, apparemment filmées de nuit, on peut effectivement voir un dodo se promener aux côtés d'un iguane.

    Or le Dronte de Maurice (Raphus cucullatus), espèce endémique de l'ïle Maurice plus connue sous le nom de dodo, a disparu moins d'un siècle après sa découverte, à la fin du XVIIème siècle avec l'arrivée des Européens. Il symbolise même aujourd'hui l'archétype des espèces éteintes dont la disparition est directement imputable à l'activité humaine. Un dodo en vie, pour la science et l'écologie de la planète, ce serait une sacrée bonne nouvelle et une révolution !

     "Le vrai du faux"

    Heureusement pour la vérité scientifique et malheureusement pour les dodos et la biodiversité, la grève à Radio France, c'est fini. France Info a repris le 16 avril son décryptage "le vrai du faux numérique", en s'attaquant derechef à la fameuse vidéo qui met aussi en scène l'interview d'un "scientifique allemand de passage à La Réunion", censé avoir tourné la scène et se termine à la "Société d'études ornithologiques de la Réunion". Et non, hélas, la vidéo est un "fake" comme disent les geeks, autrement dit un faux. Comme nous l'apprend Antoine Krempf : le "reportage" réunionnais reprend en fait les premières secondes d'une vidéo réalisée par Quaseumdodo.

    Le site brésilien avait mis en scène un faux dodo "dans la forêt du Costa Rica" pour sensibiliser à la sauvegarde d'autres espèces animales en danger. Un fake, mais pour la bonne cause. A la fin de cette vidéo originale, on voit en effet le dodo brandir un message : "Je voudrais seulement sauver ceux qui existent toujours". Et ça, c'est vrai à 100%. Merci France Info !

    Cathy Lafon

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