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Animal - Page 186

  • Sentinelle de Ma Planète. René Capo, éternel ami de l'océan

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    René Capo. Photo  Sabine Menet / archives "Sud Ouest"

    Après 37 ans d'engagement au service de la protection de l'océan, René Capo, 81 ans, s'est retiré, le 19 novembre 2014, de l'association environnementale Comité de vigilance de Biscarrosse. C'est Jean-Marc Vigneaux, à ses côtés depuis la création de la structure, en 2001, qui lui a succédé. Le 17 avril dernier, Alain Dudon, marie de Biscarrosse et président de la Communauté de Communes des Grands Lacs lui a rendu hommage et l'a remercié pour son implication en faveur de l'environnement et son dévouement associatif. 

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    C'est l'occasion pour Ma Planète de tirer un coup de chapeau à l'une des plus fidèles sentinelle de la planète.

    René Capo, né au Maroc, ancien salarié du Centre d'essai des Landes, vient à la défense du milieu marin en 1977, après avoir vu les premiers arrivages de chalutiers autorisés à pêcher à 300 mètres des côtes et de déchets plastiques, balancés dans la mer par la décharge à ciel ouvert de Bilbao. Son combat contre la pollution des océans par les macro-déchets de plastique commence. Suivra celui contre les micro-polluants et les nanoparticules, présents partout, dans l'air, l'eau, la nourriture, les vêtements...

    hommage,portrait,rené capo,biscarrosse,comité de vigilanceEn 1979, le militant de la mer participe à la création de l'Association pour la défense, la recherche et les études marines de la côte Aquitaine, afin de lutter contre la surpêche et la désertification des fonds marins. Suivra le gros combat contre la pollution provoqués par les rejets en mer et le déversement d'eaux usées au Wharf de la Salie (photo ci-contre), qui contaminent les eaux et la faune marine, dont les moules. Une première victoire - la contamination est confirmée par l'enquête publique, en 2003 - et aussi la naissance du Comité de vigilance de Biscarrosse, qui a eu depuis, beaucoup de pain sur la planche. Et depuis, René Capo n'a jamais cessé de batailler pour un océan propre, aux côté des membres du Comité, de Surfrider, de la Sepanso et de la Ceba (Coordination environnementale du bassin d'Arcachon).

    S'il a décidé de décrocher, pour des raisons familiales, mais aussi parce qu'il éprouvait le besoin d'assurer la relève, René Capo reste une fidèle sentinelle de l'environnement et de l'écologie et poursuit inlassablement son "plaidoyer pour un océan propre".  Sur internet, notamment, où il anime une précieuse newsletter d'informations écologiques.

    Cathy Lafon

    Pour accéder au blog de René Capo, c'est ICI

    LIRE AUSSI

    "Le plus grand fléau, ce sont les micropolluants",  Sud Ouest le 4 décembre 2014.

     DEVENEZ SENTINELLE. Pour rejoindre les Sentinelles de l'environnement de "Ma Planète" et veiller à la protection des coins de la Terre qui vous tiennent à coeur, c'est on ne peut plus simple. Envoyez-nous par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnés de votre texte.  Ils seront publiés dans notre rubrique"Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".

  • Biodiversité : avec la LPO, jusqu'en septembre, je compte les oiseaux !

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    Les moineaux se font rares: 61 % d'entre eux ont disparu en 30 ans en Europe. Photo Alain Noël

    La Ligue de protection des oiseaux (LPO) lance en avril une grande enquête participative, et invite chacun à comptabiliser dans les jardins des villes comme des campagnes, les petits oiseaux commun qui nichent dans les arbres, au creux des haies ou sous les toits.

    Adieu moineaux domestiques, alouettes des champs, hirondelles....

    oiseau,lpo,comptage,déclin,préservation espèces menacéesCes oiseaux qui enchantent notre quotidien et rythment nos saisons ne sont pas - fort heureusement - classés par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), parmi les espèces menacées de disparition. Pourtant, ils réclament notre attention: ces trente dernières années, les oiseux communs ont vu leur population fondre comme neige au soleil: en France et en Europe, on compte aujourd'hui 61 % de moineaux et 46% d'alouettes en moins. Selon une enquête menée par une équipe de scientifiques britanniques et tchèques publiée en novembre 2014 par la revue "Ecology Letters", c'est la tourterelle des bois qui est la plus atteinte, avec une diminution de 77% de ses effectifs.

    Pesticides et urbanisation, deux explications majeures au déclin des oiseaux

    oiseau fauvette des jardins alain noel.jpgLes statistiques de la LPO Aquitaine, qui vient de publier cette année un Atlas remarquable des oiseaux nicheurs de la région, confirme cette tendance. Dans le Sud-Ouest, ce sont les espèces communes d'oiseaux qui sont finalement les plus fragiles : n'étant pas menacées de disparition comme les espèces rares, elles ne sont pas aujourd'hui spécifiquement protégées. L'association, qui a sollicité la contribution d'un millier de bénévoles, naturalistes et observateurs amateurs pour réaliser cette bible, remarque qu'avec le réchauffement climatique, l'agriculture intensive, avec l'usage des pesticides, et l'urbanisation galopante, avec l'artificialisation croissante des sols, sont deux explications majeures au déclin des espèces. Moins d'insectes à becqueter, moins d'abris naturels dans les haies, les broussailles et les buissons, sont autant de coups portés à l'habitat naturel des oiseaux et à leurs stocks de vivre. Ainsi, en Aquitaine, entre 2003 et 2012, pour 60 espèces communes, selon les résultats des données de l'Atlas, 31 sont stables, 11 sont en augmentation, comme la tourterelle turque, la pie bavarde et le pigeon ramier, et 18 en diminution, comme le moineau domestique, la fauvette grisette, le martinet noir, le rouge-gorge et le chardonneret élégant.

    Lutter contre le déclin des oiseaux

    oiseau,lpo,comptage,déclin,préservation espèces menacéesMais rien n'est encore irréversible. La plupart des grandes villes ayant adopté le "plan zéro phyto" pour renoncer aux pesticides et insecticides dans la gestion de leurs espaces verts, c'est désormais  en zone urbaine que nos oiseaux familiers se portent le mieux ! Et puis, l'autre bonne nouvelle, relevée par la LPO Aquitaine, c'est que l'on constate la recrudescence des effectifs des espèces qui font l'objet de mesures de protection (grand tétras, cigognes, grues cendrées...). C'est le cas, dans les Pyrénées, du milan noir ou du gypaète barbu. Pour ceux qui en douteraient encore, protéger la biodiversité, loin d'être une activité vaine, est donc utile et indispensable. Définitivement.

    Voilà pourquoi, pour attirer l'attention du public sur le déclin des oiseaux communs sur notre territoire et en connaître les raisons, la LPO fait appel pour la quatrième année consécutive à la science participative,  à l'échelle de la France entière, et nous invite à participer sur son site Internet à l'enquête "Devine qui vient nicher chez moi", jusqu'au 30 septembre. A vos carnets, crayons, jumelles, ordis, tablettes et smartphones : c'est parti pour le grand comptage des oiseaux !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • La LPO compte aujourd'hui environ 2.500 membres. Elle a 4 principales missions : la connaissance, la préservation, la valorisation de la biodiversité régionale, ainsi que l'engagement pédagogique à destination de tous les publics. Le site de la LPO : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

  • Sentinelle de Ma Planète. Chouette ou hibou ? La question taraude Françoise

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    L'oiseau découvert par Françoise. Photo DR

    chouette ou hibou 2.jpgLe 23 mars dernier, Francoise Baylan, 63 ans, viticultrice en Gironde à Vignonet, au lieu dit Labrie dans le Saint-Emilionais, alertée par un bruit insolite, a découvert un rapace nocturne dans l'appartement de son fils absent pour les primeurs.

    Plutôt inattendue, la belle trouvaille a émue et émerveillée Françoise. Après l'avoir soumis comme un vrai top modèle à une bonne séance de photos, pour immortaliser le souvenir, elle a rapidement rendu sa liberté à l'oiseau.

    Aujourd'hui, Françoise voudrait bien savoir : "chouette ou hibou" ? Alors, à votre avis ? Si vous avez une idée sur la question, postez vos réponses dans les commentaires sur le blog, ou envoyez moi un mail.

    Cathy Lafon

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