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  • Initiative: Seawax, la peinture écolo qui préserve la mer et les pêcheurs

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    Après deux années de recherche, Seawax Marine Coatings a lancé la commercialisation d'une peinture antifouling (antisalissure) 100% écologique, destinée à protéger les bateaux en mer. Révolutionnaire, le nouveau produit est sans danger pour l'homme et pour l'écosystème marin.  Pour accompagner la levée de ses fonds, elle a fait appel à une société parisienne qui dispose d'un relais à Bordeaux : Happy Capital, une plateforme de financement participatif.

    seawax.png«Agir ensemble et protéger les océans »

    Les peintures antifouling sont majoritairement composées d‘éléments chimiques empêchant la colonisation des algues et des coquillages sur la coque des bateaux. Dans tous les cas ces peintures rejettent systématiquement des molécules toxiques et polluantes, aussi, si leur protection est efficace, elles constituent un danger important pour la vie aquatique et la santé humaine. Après plusieurs années de travail et 250.000 euros d'investissement, la société Seawax, née à Saint-Raphaël en Méditerranée, a réussi à mettre au point un antifouling respectueux de la nature. Bien loin des produits concurrents conçus à base de biocides, celui ci propose un procédé anti-adhérent, empêchant les organismes vivants d’envahir la coque des navires. Facile d’utilisation, sain pour l’homme et la planète, Seawax a également l’avantage de diminuer les frottements de l’eau sur la coque, favorisant sa glisse et sa vitesse tout en réduisant la consommation de carburant.

    Financement participatif

    Cette première mondiale innovante répond à l'un des problèmes de pollution cruciaux pour la vie des océans et obéit aux dernières normes internationales. Détenteur de six brevets, Seawax s’assure un avantage concurrentiel significatif : le marché de l’antifouling représente en effet un chiffre d’affaires de 38 millions d'euros en Europe et de 1,3 milliards d'euros dans le monde. Pionnière dans le domaine de l’antifouling et 100% écologique, Seawax veut en profiter pour gagner des parts de marché en France puis à l’international. Aussi, pour accompagner son développement, la société opère actuellement une levée de fonds avec la plateforme de financement participatif Happy Capital, pour un montant de 300.000 €. Chacun peut soutenir les valeurs de l'écologie et défendre la nature et les océans en devenant actionnaire, moyennant un investissement minimal de 500 euros.

    Cathy Lafon

     

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  • Eolab: la nouvelle voiture de Renault ouvre la voie de la sobriété

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    Avec Eolab, Renault veut conduire ses clients en toute sobriété. Photo Renault

    Le Salon mondial de l'automobile de Paris a ouvert ses portes le 4 octobre et la grand-messe annuelle de la voiture doit battre son plein jusqu'au 19 octobre. Et ce, dans un contexte délicat pour l'industrie automobile avec le prix des carburants qui augmentent, le diesel dont il faut s'exonérer, la pollution de l'air qu'il faut réduire, les ventes qui baissent et l'âge moyen des acheteurs de voitures neuves qui, lui, augmente (il est désormais de 51 ans).

    La voiture de papa n'est plus tendance

    Les temps changent : aujourd'hui on covoiture, on autopartage, on loue, on roule avec un vélo, parfois électrique, ou un deux roues motorisé ultra-performant... Le "chic" et le "cool" évoluent et le fait est que la perception de la voiture a changé et que, si elle reste un outil pratique pour se déplacer, elle n'est plus tout-à-fait l'alpha et l'oméga de la clé de la croissance (d'ailleurs en berne) pas plus que l'incontournable symbole de la réussite sociale. On n'en sera que plus attentif aux avancées technologiques en matière d'écologie et de développement durable proposés cette année par les constructeurs, y compris français, qui rivalisent désormais d'ingéniosité pour parvenir à mettre sur le marché "la voiture 100% écolo" 

    Renault, à l'avant-garde de la sobriété

    Oui, on l'a dit et redit, l'expression est antinomique : par définition, aucun véhicule à moteur n'est "écologique". Mais cette année, il convient de saluer les progrès des constructeurs  automobiles qui ne se contentent plus en matière de développement durable du dogme sacro-saint du véhicule électrique dont on connaît par coeur les pièges écologiques. Parmi eux, Renault, franchit une étape particulièrement intéressante vers une mobilité plus durable. Premier cororico, c'est un industriel français qui propose l'un des modèles "verts" les plus attractifs du Salon parisien. Et deuxième cocorico : il relève enfin le défi essentiel : faire un véhicule essence/hybride, sobre en carburant et léger, au prix abordable d'une citadine diesel et  avec un  bilan carbone exemplaire.  En répondant à la double exigence de sobriété et de basse consommation, le prototype Eolab que Renault présente cette année à Paris fera donc date, ne serait-ce que parce qu'il rompt aussi avec le diesel.

    eolab 2.jpgFini les voitures "obèses", vive la frugalité !

    Pour atteindre une basse consommation, les ingénieurs et designers de Renault ont travaillé sur trois objectifs : la masse du véhicule, son aérodynamisme et sa motorisation. L'un des inconvénients du moteur hybride est d'être équipé de batteries lourdes. Le constructeur a donc pris l'option de réduire d'autant le poids de l'habitacle. Tous les différents équipements du véhicule ont suivi la même cure d'amaigrissement  : le moteur, la batterie, les roues, les freins, les sièges, les vitres ou encore l'habillage de l'habitacle. 

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    Eolab est aussi doté de suspensions variables de façon à limiter au maximum le passage de l'air sous la voiture. A l'arrêt, le véhicule se rehausse pour faciliter l'entrée dans l'habitacle mais, lorsque la voiture commence à rouler, jusqu'à 70 km/h, les suspensions descendent de 25 millimètres afin de limiter le passage de l'air sous la voiture, ce qui améliore son aérodynamique. Au-delà de 70 km/h, la caisse est à nouveau abaissée de 25 millimètres, toujours pour les mêmes raisons. Enfin la motorisation allie un moteur thermique de 3 cylindres à un moteur électrique à aimant permanent qui permet de réaliser 60 kilomètres "zéro émission de gaz à effet de serre", sans avoir recours au moteur thermique.

    Résultat : hors batterie, la voiture a ainsi perdu un tiers de son poids, soit 400 kg par rapport à une Clio 4 équivalente de 1,2 tonne et fait 100 km avec 1 litre d'essence.

    Vous, l'avez compris, vous ne trouverez pas Eolab chez votre concessionnaire Renault. Mais le constructeur prévoit que, dès 2016, 20 % à 30 % des innovations d'Eolab se retrouvent dans les véhicules de la marque au célèbre losange. Certaines d'entre elles figurent d'ailleurs déjà dans le nouvel Espace, également dévoilé lors du Mondial de Paris. En 2018, ce sera environ 50 % à 60 %. Et en 2022, ce sera la quasi-totalité.

    C'est une bonne nouvelle: le véhicule sobre, consommant moins de 2 litres aux 100 kilomètres pour environ 15.000 euros est enfin en vue...

    Cathy Lafon

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  • Rentrée des classes : où en est-on des fournitures "vertes"?

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    Les fournitures scolaires écolos et durables existent, mais elles sont loin d'être majoritaires dans les cartables des enfants. Photo Archives Sud Ouest / Fabien  Cottereau

    Ouf, ça y est, le rush de la rentrée scolaire est derrière nous  ! Chacune de nos chères têtes blondes, brunes ou rousse est enfin équipée en trousse, cartable, cahiers, classeurs, crayons, feutres, règles, gomme... Ce ne sont pas les fournitures absolument "indispensables" qui manquent pour aider à reprendre avec plaisir le chemin de l'école ! Sur la masse des produits en vente, nombre d'entre eux sont "verts". Mais ils tardent, hélas, à trouver leur place dans les cartables. Explications.

    sac à dos.jpgUn bureau sur la Terre, leader des fournitures scolaires "vertes"

    Trousse en pneu recyclé, compas en bois de hêtre ou même règle plate fabriquée à partir d’amidon de maïs,  sac à dos en chanvre, surligneurs à base d’eau... Ce n'est pas le choix qui manque pour offrir aux enfants une rentrée scolaire "durable". Les fournitures scolaires « vertes » existent depuis longtemps et couvrent tous les besoins des élèves. Les labels existent aussi, qui offrent une garantie claire au consommateur, le plus connu étant NF Environnement.  Ce qui manque, c'est plutôt le réflexe des acheteurs, comme le regrette Daniel Lacaille, le gérant d’Un bureau sur la Terre : "C’est dur. Le message est difficile à faire passer et en terme de ventes, on est encore très fragiles." En dix ans, ce site de vente en ligne fondé à Angers, spécialisé dans les produits écologiques, est pourtant devenu l’un des leaders de ce marché de niche.

    classeurs dos 5cm.jpgIl est vrai que les prix sont souvent rédhibitoires, souligne France Nature Environnement (FNE). Dans son bilan annuel  qui comparait jusqu'en 2012 les fournitures écolos à celles plus classiques, l'ONG constate que le  chariot « vert » des « essentiels de la rentrée », pour un élève de primaire, coûtait en moyenne deux fois plus cher.  Autre handicap pour le développement des ventes de ces fournitures, leur manque de visibilité. "Les fournitures vertes ne sont pas mises en avant. Elles sont difficiles à trouver dans les rayons, à la différence des produits alimentaires bio" explique Rachel Louiset, chargée de mission Éducation à FNE.

    "Pour un achat intelligent et durable"

    faut-pas-gacher.jpgDaniel Lacaille n'est pas tout-à-fait d'accord avec la question des prix, qui selon lui est un faux problème. Là où on ne lui donnera pas tort, c'est lorsqu'il explique qu'il ne s'agit pas de "pousser à la consommation", en incitant à racheter des fournitures de A à Z chaque année.  Un bureau sur la Terre s'inscrit avant tout dans une démarche écologique globale. Acheter, oui, mais l’achat doit être "intelligent et durable". "L’idée est de garder ses fournitures plus d’une année scolaire, alors qu’il faut souvent changer les produits moins chers tous les trois ou quatre mois." D'ailleurs, le site liste les bonnes pratiques de consommation durable à adopter: choisir des produits rechargeables et des fournitures robustes, réutiliser les produits de l’année précédente s’ils sont encore fonctionnels…

    Respectueux de l’environnement et de la santé publique, les produits d'Un bureau sur la Terre sont également garantis "sans produits toxiques" . "On trouve des métaux lourds dans les crayons, des solvants dans la colle. C’est inquiétant quand on sait que ces produits sont destinés aux enfants.", ajoute Daniel Lacaille qui plaide aussi pour la mise en place d’une TVA réduite sur les produits recyclés.

    Cathy Lafon

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