Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Cet été, rejoignez les Sentinelles de Ma Planete.fr !

    porge.jpg

    Puisque vous partez en vacances... Ou pas ?

    Cet été, où que vous soyez, en voyage, à l'étranger ou en France, de retour dans votre terre natale ou bien rivé chez vous, emportez un coin de Ma Planète avec vous et pensez à devenir une des sentinelles qui veillent à la préservation de la Terre !

    Vous rejoindrez oli33, anderea, René Capo (Vigilance Biscarrosse), nos Amis de la Terre des Landes, Andrzej, Hélène, Alain, Joseph, Stéphane..., tous "veilleurs" de maplanete.sudouest.fr.

    Vous l’aimez tellement ce coin de Terre (un paysage, une faune, une flore, une plage, une montagne, un ruisseau, un fleuve ...). Il se trouve dans notre région, où ailleurs dans le vaste monde.  Un danger écologique le menace et vous voulez lancer l’alerte ; c’est un petit coin de paradis au contraire intact, et vous voulez partager sa beauté et l’émotion qu’il vous procure.

    Comment faire ?

    C'est on ne peut plus simple : envoyez moi par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnées de votre texte.  Elles seront publiées dans notre rubrique "Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".

    Ce n'est pas un jeu concours et il n'y a pas de cadeau à la clé ! Avec "Sentinelles de maplanete", il s'agit de prendre soin ensemble de notre environnement, en partageant découvertes, beautés, inquiétudes, alertes, luttes et bonheurs. Acte gratuit, donc, mais source de profits illimités pour les enjeux écologiques de notre maison commune : la Terre.

    J'attends de vos nouvelles ! Et je vous souhaite de belles vacances, bien vertes !

    Cathy Lafon

     ► POUR REJOINDRE LES SENTINELLES EN ENVOYANT VOS PHOTOS ET VOS VIDEOS : Cliquez ----> ICI

    DECOUVREZ LES ENVOIS DES SENTINELLES: Cliquez ----> ICI

  • En Autriche et à Londres, une nouvelle énergie propre est née dans les égouts

    égouts,énergie renouvelable,autriche,royaume-uni,londes,électricité,graisses,huiles,restaurants

    A Londres, on va s'éclairer au cheese burger frites  et au  "fish and chips". Photo AFP

    Dans certains endroits de la planète, on fait du propre avec du sale et en prime, ça produit de l'énergie ! Ainsi, pour créer de l'énergie propre, en Autriche, on récupère les eaux usées et chaudes des salles de bain, des  lave-vaisselle et des lave-linge. A Londres, ce sont les huiles de graisse des restaurants que l'on récupère. Dans les deux cas, c'est dans les égouts que l'on trouve la ressource de ces énergies renouvelables d'un nouveau genre...

    La chaleur des eaux usées

    égouts,énergie renouvelable,autriche,royaume-uni,londes,électricité,graisses,huiles,restaurantsA Amstetten, en Autriche, la chaleur provenant des eaux usées récupérées par les services municipaux d'électricité chauffe en hiver et refroidit en été 4.000 m2 de bâtiments : une véritable économie et une belle initiative verte pour la planète. Comment ça marche ? Des "échangeurs de chaleur" ont été implantés le long d'une section d'égout longue de 42 mètres où la température de l'eau peut atteindre 27°C. Ces échangeurs chauffent de l'eau que l'on fait couler dans des tuyaux adjacents à la canalisation. Tiédie, cette eau est ensuite conduite jusqu'à une pompe à chaleur ultra-performante qui alimente à son tour un système de chauffage central. Coût du dispositif pour cette ville de Basse-Autriche : 240.000 euros. Les économies réalisées sur la facture de chauffage de la ville sont substantielles par rapport au coût d'un chauffage au gaz. Selon une étude de l'université de Vienne, de 3 à 5% des bâtiments autrichiens pourraient ainsi être chauffés par la récupération de la chaleur des égouts.

    Les huiles de graisse des restaurants

    égouts,énergie renouvelable,autriche,royaume-uni,londes,électricité,graisses,huiles,restaurantsAu Royaume-Uni, ce sont les huiles de graisse qui circulent dans les égouts et sont produites principalement par ses innombrables restaurants qui intéressent la capitale britannique. Ainsi, Londres devrait inaugurer en 2015 la plus grande centrale électrique de la planète alimentée avec ces huiles de graisse. Ces déchets qui bouchent une partie des 109.000 km de ses égouts sont un fléau pour Londres qui consacre chaque mois plus d'un million de livres pour les déboucher. Leur recyclage a déjà commencé : plus de 20.000 taxis londoniens les utilisent déjà comme carburant. L'usine électrique que les huiles de graisse des égouts vont alimenter, développée par l'entreprise 2OC; spécialisées dans les énergies vertes, sera construite à l'Est de Londres, à Beckton. Elle devrait être opérationnelle en 2015 et produire 130 gigawatts/heure d'électricité renouvelable, de quoi alimenter 40.000 maisons de taille moyenne. Pas mal.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les énergies renouvelables : cliquer ICI
  • Ces bonnes nouvelles vertes de 2014. Aujourd'hui: la ferme Cazaux à Arrens (65), championne des prairies fleuries

     

    prairie fleurie.jpg

    La prairie fleurie de la Ferme Cazaux, Arrens-Marsous (Hautes-Pyrénées) Photo Ma Planète

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre, le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : le Salon de l'agriculture 2014 a récompensé les prairies naturellement fleuries de la ferme Cazaux, dans les Hautes-Pyrénées, à Arrens-Marsous.

    La ferme Cazaux, dans les Pyrénées, championne des Prairies Fleuries

    27 mars 2014. C'était une première dans la longue histoire du Salon de l'agriculture. Cela vous a peut-être échappé, mais le 24 février dernier, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, remettait sept prix récompensant "le meilleur équilibre agri-écologique", dans le cadre du premier Concours général agricole des "Prairies Fleuries". Marie-Paule Cazaux, éleveuse de montagne à Arrens-Marsous (Hautes-Pyrénées) et productrice de fromages, a été récompensée du 2ème prix, dans la catégorie "prairies de montagne".

    PIERRE RABHI PORTRAIT.jpgL'agro-écologie, késaco ?

    Le ministère de l'Agriculture a voulu placer la dernière édition du Salon de l'agriculture sous le signe de l'agro-écologie, qui est, selon lui, "une nouvelle approche qui intègre l'environnement comme facteur de compétitivité". Voilà pour la partie "gouvernementale" de la définition, en vertu de l'article 3 de la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Pour aller plus loin, il faut savoir que les tenants de l'agro-écologie refusent avant tout une approche uniquement technique ou techniciste de l'agriculture et prônent une approche globale, basée sur  la reconnaissance des savoirs et savoir-faire paysans, qui utilisent les ressources offertes localement par la nature, par exemple pour lutter contre les maladies des plantes. L'agro-écologie, dont le chantre est le poète-philosophe Pierre Rabhi (photo ci-dessus), vise à réconcilier le développement agricole avec la protection de l’environnement et la biodiversité, en passant par des opérations de "renaturation" le cas échéant.

    Plus de performance économique et environnementale

    le foll.jpgPlus prosaïquement, avec les prix décernés dans le cadre du concours "Prairies fleuries, Stéphane Le Foll entend conforter et amplifier une dynamique déjà engagée sur les territoires par les “pionniers de l’agro-écologie” et "née de la mobilisation de leur mobilisation volontaire d'acteurs locaux", afin de "modifier les systèmes de productions vers plus de performance économique et environnementale". Tout en récompensant au passage le partage des bonnes pratiques, l'amélioration de la biodiversité et du paysage.

    Marie-Paule Cazaux, "pionnière de l'agro-écologie" de montagne

    marie paule.jpgMarie-Paule Cazaux du Val d'Azun (Arrens-Marsous), fait partie de ces fameux "pionniers de l'agro-écologie", avec son mari, Jean-Pierre, également conseiller municipal du village. Ce dernier a notamment longtemps bataillé pour obtenir de sa commune qu'elle passe enfin au zéro phytosanitaire, en 2013. Le fromage de brebis de la Ferme Cazaux est plutôt réputé : on vient de loin pour s'en régaler, et les meilleurs des fromagers se fournissent chez elle, et ce jusqu'à Bordeaux. Sélectionnées par l'Office national des forêts (ONF), après avoir été récompensées au niveau départemental puis régional, ses prairies ont obtenu le deuxième prix dans la sixième catégorie du Concours général des prairies fleuries, celle des prairies fauchées et pâturées en montagne. Bien évidemment consciente de s'inscrire dans une démarche naturelle et agro-écologique sinon bio, Marie-Paule a pourtant été surprise d'être ainsi distinguée, et n'en revient toujours pas: selon l'ONF, ses prairies, fleuries naturellement, recèlent plus de 300 variétés de plantes !

    Une AOC de foin bio

    aoc foin.jpgCe prix inattendu a été pour l'exploitante agricole l'occasion de monter à Paris et de recevoir la distinction des mains du ministre en personne. Mais le plus surprenant, raconte-t-elle, a été de découvrir qu'il existait une AOC de foin bio. Le foin de Crau, produit dans les Bouches-du-Rhône, bénéficie à ce jour et depuis 1997, de la seule appellation d’origine contrôlée attribuée en France à un produit non destiné à l’alimentation humaine. Elle montre en riant le sachet de ce foin, joliment empaqueté dans un papier cristallin, qu'elle a rapporté de Paris :  "Regardez ! Vous vous rendez-compte, une AOC de foin ? Je n'aurais jamais cru que cela existe ! Le foin, c'est naturel... Mais c'est vrai, finalement, les brebis s'en nourrissent, alors forcément, la qualité de leur fourrage détermine celle du lait et des fromages...", réfléchit-elle. Le prix d'excellence agro-écologique, remis aux éleveurs lauréats, met en effet en valeur leur travail mais aussi les services rendus par leurs prairies fleuries à la biodiversité et la qualité des fourrages, qui se répercute sur la qualité des produits : lait, viande, miel….

    Le rendez-vous pour l’édition 2015 du concours général des "Prairies Fleuries" a d’ores et déjà été lancé par le ministre, à l’issue de la cérémonie. Marie-Paule Cazaux reviendra-t-elle un jour à Paris avec une "AOC de foin de la Ferme Cazaux" ? "Et pourquoi pas !", sourit-elle.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    Les prix du Concours général agricole des "Prairies Fleuries", catégorie 6, prairie fauchée et pâturée (montagne) :

    • 1er prix :  Gérard VERDIER - EARL La Pessade, Parc naturel régional Volcans d'Auvergne.
    • 2ème prix : GAEC Ferme CAZAUX, Parc national des Pyrénées, Val d'Azun.

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les bonnes nouvelles et les initiatives vertes : cliquer ICI