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  • Mon été en mode écolo. Cinq livres indispensables dans ma valise verte

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    Augustin Berque, auteur de "La mésologie pour quoi et pourquoi ?", au Japon à Shinhama,  près de Sendai, en janvier 1974.  Ce paysage a depuis disparu, rasé par le tsunami du 11 mars 2011. Photo A. Berque

    Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais plus l'année avance et plus les bouquins un peu sérieux que je veux lire s'accumulent : carrément pas le temps ou envie de livres qui détendent et ne parlent surtout pas d'écologie, polars, romans... Et la pile des incontournables écolos qu'il faut avoir lus au risque de passer pour une quiche, monte sur ma table de chevet en tour de Pise. Heureusement, il y a les grandes vacances, l'occasion rêvée pour rattraper sereinement tout ce retard et revenir un peu moins bête à la rentrée de septembre. Alors, dans ma valise, voici ce que j'emporte sur la plage, à la campagne et à la montagne cet été.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances1. "La mésologie  : pourquoi et pour quoi faire ?" Un joli petit livre, tout fin, rose, vert et noir, du géographe orientaliste et philosophe Augustin Berque, directeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, où il enseigne la mésologie. Oui, mais qu'est-ce et surtout, quel rapport avec l'écologie? Pour faire court : tout. La science des milieux, dont "mésologie" est le nom, introduit un double principe : dans sa relation à l'environnement, l'homme n'est pas un objet mais un sujet qui interprète son environnement pour en faire son milieu de vie propre. L'"environnement" est l'objet de l'écologie,"le milieu", celui de la mésologie. Vous me suivez ? La conclusion s'impose : il y a urgence à reconnecter l'existence humaine à l'environnement, si l'homme ne veut pas en arriver à supprimer sa propre existence comme il a commencé à le faire, en ravageant méthodiquement l'environnement sur lequel il fonde son propre milieu de vie. Et ça, c'est l'objet de la mésologie... et du livre de Berque. Compliqué mais passionnant : idéal pour secouer ses neurones et les revivifier.  Editions Presses Universitaires de Paris Ouest, 10 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances2."Le paradoxe du vin bio : labels et tendances d'un marché international". Diplômée en droit et de l'Institut supérieur de gestion, Béatrice Cointreau, l'auteure,  est membre de l'Académie du vin de France et a été formée à l'Université d'oenologie de Bordeaux. Elle a également dirigée une maison de Cognac et une de Champagne durant 25 ans. Vous l'avez compris, question marché du vin, elle en connaît un rayon, y compris sur celui du bio dont elle affirme qu'il s'agit, plus qu'une mode,  d'une véritable évolution des modes de vie devenue aujourd'hui incontournable. Partageant sa vie entre la France et les Etats-Unis, Béatrice Cointreau note la montée en puissance outre-Atlantique d'une forte demande des vins bios, avec des labels apposés qui prêtent à confusion. Quelle différence entre un vin certifié "bio" et un vin "issus de raisins bio" ? Les arcanes du marché international du vin bio n'auront plus aucun secret pour vous, une fois que vous aurez lu cet ouvrage très documenté qui s'adresse aux professionnels du vin et aux étudiants de la filière vitivinicole comme aux amateurs de vin bio avertis que vous êtes. Editions Féret, 25,50 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances3."Miser (vraiment) sur la transition écologique". Co-écrit par Alain Grandjean et Hélène Le Teno, préfacé par Nicolas Hulot, c'est le livre que doit impérativement potasser durant ses vacances la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, si elle veut vraiment réussir à conduire la France vers la croissance verte, avec ce fameux projet de loi de programmation vers la transition énergétique qui doit être débattu à l'automne au Parlement. Sans oublier de méditer sur le "(vraiment)". Et vous aussi par la même occasion, pour faire bonne figure lorsque l'on abordera la question lors des futurs dîners en ville entre copains écolos (ou pas). Que dire de plus, sinon que les deux auteurs sont deux "cadors" de la partie : Alain Grandjean préside le Comité des experts du débat national sur la transition énergétique et Hélène Le Teno est manageur au sein du cabinet de conseil Carbone 4. Après voir lu ce bouquin dynamique et didactique, vous serez incollables sur tout le processus de la transition énergétique et écologique. Editions de l'Atelier, 17 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances4. "Comment j'ai sauvé la planète." L'écologie appliquée à la vie quotidienne ne doit pas être une punition, tel est le credo de Sophie Caillat, l'auteure de ce livre plutôt marrant et qui décoiffe bien. Alors, si vous défendez de nobles idéaux, que votre vie ressemble plutôt à "Sex in the City" et que vous savez qu'il faut économiser les ressources en eau de la planète mais que votre vie ne ressemblerait plus à rien sans votre bain (presque) quotidien : cet ouvrage est fait pour vous. Humoristique, il vous aidera à évaluer le rapport plaisir-efficacité-économies pour vous éviter les pièges du marketing vert : c'est pas parce qu'on parle d'écologie qu'on doit s'ennuyer... Journaliste à Rue89, Sophie Caillat est en charge des rubriques Planète et Santé, où elle anime une communauté de contributeurs sur l'environnement. Editions du Moment, 17,95 €.

    vin bio,viticulture,critique,transition écologique,énergétique,philosophie,jeunesse,vacances5. "L'imagier des disparus". A chacun son livre : c'est le livre pop-up ludique pour les jeunes lecteurs, vos enfants, ou ceux de votre soeur, beau-frère ou ami(e). L'auteure, Laurie Agusti a fréquenté les Beaux Arts et les Arts décoratifs. Son premier livre, illustré de dessins originaux et très colorés, veut sensibiliser les enfants aux disparitions d'espèces animales telles que le dodo. Vous avez, ces tristes animaux empaillés qu'on découvre à la galerie des disparus, dans les Muséums d'histoire naturelle... Grâce à un système de volets très malin, l'ouvrage raconte qui sont ces animaux disparus et comment leur espèce s'est éteinte. En réalité, cet imagier s'adresse aussi aux adultes: il permet de prendre la mesure de la fragilité et de la précarité des espèces du monde animal et de favoriser leur sauvegarde, en évitant de reproduire les mêmes erreurs que par le passé. Le tout avec beaucoup d'humour, ce qui ne gâche rien... Editions Le Baron Perché, 17,80 €.

    Bonnes lectures... et belles vacances !

    Cathy Lafon

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  • Au Japon, une très forte vague de chaleur fait des morts

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    A Tokyo, les piétons utilisent des parapluies pour se protéger du soleil. Ici, le 11 juillet 2014.  Photo AFP

    Une très forte vague de chaleur sévit cet été sur le Japon. Elle a fait 8 morts et conduit 1.810 personnes à l’hôpital, dont 10 dans un état inconscient, au cours de la seule journée du 26 juillet, selon les données diffusées par la chaîne de télévision publique NHK.

    39°C à l'ombre

    Comme la veille, la température avait largement dépassé samedi dernier les 35 degrés à l’ombre dans de nombreuses régions du Japon, avec des pointes à près de 39 degrés par endroits. L’Agence de météorologie nipponne a de nouveau mis en garde contre les risques de nouvelles pointes de température dans toutes les régions du sud et du centre du Japon, d’ouest en est. Elle prévoit en outre des changements brutaux de temps avec des risques de violentes pluies soudaines sporadiques.

    canicule,vague de chaleur,bilan,victime,chiffre,japonUne vague de chaleur qui s'accentue

    Tous les ans, des milliers de Japonais sont victimes de malaises dus aux températures élevées et à la « lourdeur suffocante de l’air ». Les lieux publics et une grande majorité des habitations sont équipés de climatiseurs, mais certaines personnes âgées rechignent à les utiliser ou ne savent pas s’en servir, et se laissent ainsi déshydrater. Si cette vague de chaleur est donc assez habituelle en cette saison, elle s’est accentuée ces derniers jours pour battre des records hors norme et quotidiennement, les Japonais sont des centaines à devoir recevoir des soins médicaux à l'hôpital et à être pris en charge par une ambulance. Ainsi, la semaine dernière, selon l’Agence nipponne des feux et désastres, près de 3.200 personnes avaient déjà dû être emmenées dans des hôpitaux et trois étaient  décédées, portant alors le total des morts à 14 depuis le début de la saison, un bilan qui s’est nettement alourdi depuis. En 2013, le Japon avait déjà enregistré une vague de chaleur historique avec des températures allant jusqu'à 40 degrés pendant plusieurs jours. Des milliers de Japonais avaient été hospitalisés et au moins 70 d'entre eux étaient morts.

    Compte tenu de l’arrêt de l’ensemble des 48 réacteurs nucléaires de l’archipel, les autorités demandent certes de faire des économies d’énergie, mais elles insistent néanmoins sur la nécessité de climatiser chez soi modérément pour éviter les incidents de santé. A l’inverse, les lieux accueillant le public (commerces, restaurants, salles de spectacle) ont tendance à faire tourner les climatisations à fond, au point que les clients ont carrément froid...

    Cathy Lafon avec l'AFP

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  • Gironde: au festival Reggae Sun Ska, on recycle les cannettes de Coca-Cola avec bonheur

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    L'équipe de "Coca-Cola recycle du bonheur" au Reggae Sun Ska, le 31 juillet 2014. Photo Coca-Cola

    La 17ème édition du festival Reggae Sun Ska connaît deux premières cet été. D'abord, pour la première fois de son existence (il est né en Médoc en 1998), il se déroule dans l'agglomération bordelaise, en Gironde, où l'a invité la précédente équipe aux manettes de la Communauté urbaine de Bordeaux,  présidée alors par le socialiste Vincent Feltesse. Cela lui permet (au festival) de voir plus grand, de se pérenniser et d'accueillir d'avantage de festivaliers tout en offrant à l'agglo un festival d'été de gros calibre, ce dont son Eté métropolitain ne disposait pas jusque là. Ensuite, c'est aussi la première fois qu'il accueille la tournée "Coca-Cola recycle du bonheur".

    Le Reggae Sun Ska, écolo par nature

    Depuis 2005, le festival s'inscrit pleinement dans une démarche éco-citoyenne et éco-responsable. Labellisé "Manifestation responsable en Gironde" et coup de coeur de la Fondation Nicolas Hulot en 2008, le Reggae Sun Ska est un projet pilote en matière de développement durable en Aquitaine et chaque point de l'organisation s'efforce de réduire l'impact de l'événement sur l'environnement : gestion et tri des déchets, vaisselle compostable, distribution de l'écopack aux festivaliers (sacs poubelles, cendriers...) et espace des sensibilisation du public avec des stands associatifs. Dont, cette année, celui de Coca-Cola.

    festival,culture,reggae,cub,coca cola,tri,recyclageGreenwashing et bonne initiative

    D'accord, vous allez me dire : "Attention,  greenwashing!". Certes, Ma Planète n'est pas vraiment fan de Coca-Cola Entreprise ni de sa boisson, qui n'ont rien d'écolo a priori. Mais l'une des règles d'or en matière d'écologie consiste à ne décourager aucune bonne initiative et à dépasser le stade des idées reçues. Ainsi, il faut reconnaître que cela fait quatre ans que Coca-Cola s'est engagé en faveur du recyclage des emballages et plus particulièrement de la sensibilisation au tri, à travers un dispositif ludique et pédagogique : #Recycle du Bonheur, qui fait (presque) tous les festivals de France et de Navarre. Et pour la première fois, donc, celui du Reggae Sun Ska, sur le campus universitaire de Talence en Gironde.

    Ma photo quand je trie ma bouteille

    Du 31 juillet au 3 août, un stand de Coca-Cola Entreprise incite les festivaliers du Reggae Sun Ska à venir recycler leurs bouteilles plastiques dans des bornes de tri ludiques, autour d’un "dispositif conçu pour allier plaisir et recyclage". Chaque expérience personnelle de tri étant immortalisée par un photographe, les festivaliers peuvent ensuite récupérer leur photo dans un cadre magnétique et les partager sur les réseaux sociaux. Bref, du pur selfie #moijerecyclemoncoca. C'est sûr que si un photographe immortalisait votre blogueuse préférée à chaque fois qu'elle remplit sa poubelle verte, son compte Twitter et son profil Facebook auraient quand même une autre gueule... Imaginez un peu.

    festival,culture,reggae,cub,coca cola,tri,recyclageQuand Coca-Cola se met au développement durable

    Bon, pour en revenir à Coca-Cola, cette initiative n'est pas la seule de la firme dans le rayon du développement durable, pour lequel elle a même un responsable : Arnaud Rolland (photo ci-contre). Selon ce dernier, Coca-Cola Enterprise a déjà "réduit le poids de ses cannettes 33cl de 30% depuis 20 ans et celui de ses bouteilles PET 1,5 L de 10% sur les 10 dernières années."  Enfin, Coca qui a créé Infineo, le premier centre pédagogique sur l’économie circulaire a un objectif de réduction de son empreinte carbone de 1/3, d'ici à 2020.  "Sensibiliser les jeunes aux enjeux du tri est une évidence pour Coca-Cola Entreprise et pour cela nous avons choisi de le faire de manière ludique au rythme des festivals", conclut le monsieur DD de chez Coca.

    Un bilan ? Les équipes de Coca prennent les coordonnées des volontaires et les recontactent quelques jours après le festival pour voir si leurs comportements ont évolué. Chaque intervention #Recycle du Bonheur fait l'objet d'un rapport chiffré et depuis 2010, près de 6 millions de personnes ont ainsi pu être sensibilisées au recyclage, notamment sur les festivals. Ce n'est pas rien. Parce que si vous jetez un coup d'oeil au contenu des poubelles vertes de votre rue, vous verrez qu'il y a encore du boulot...

    Quant au bilan spécifique de l'opération recyclage au Reggae Sun Ska, promis juré, Coca-Cola nous le communiquera dès que possible.

    Cathy Lafon

    ET APRES BORDEAUX ?

    LES CHIFFRES

    • Aujourd’hui en France, 8 foyers sur 10 achètent les boissons Coca-Cola. Dans le même temps, en France, 1 bouteille sur 2 n’est pas recyclée, et les jeunes sont les moins bons recycleurs. D'où la responsabilisation de Coca sur le sujet et son engagement.

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