Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Fil vert. Premières Rencontres internationales Air Climat Santé à Toulouse

    rencontres internationales,toulouse

    Surveillance de la qualité de l'air indice de pollution atmosphérique sur le boulevard du Maréchal Juin à Mont-de-Marsan, (Landes) octobre 2012  Photo archive Sud Ouest / Nicolas Le Lièvre

    Les premières « RENCONTRES INTERNATIONALES AIR CLIMAT SANTE » se tiendront à l'Hôtel de Région Midi Pyrénées, à Toulouse, le 28 Novembre 2012.

    La lutte contre le changement climatique, liée à une consommation d'énergie croissante, constitue un enjeu majeur pour nos sociétés, de même que l'amélioration de la qualité de l'air pour la santé publique, que ce soit au niveau local, national ou international.

    Le réchauffement climatique en cours sur la planète, n'est plus un objet de débat, mais une certitude, avec la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes et les désordres sociétaux qu'elles induisent. L'Amérique du Nord, cruellement frappée par l'ouragan Sandy, est la première région du monde concernée par l'aggravation des catastrophes naturelles, comme le montrent dernières études du secteur des assurances.

    Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, la pollution atmosphérique en milieu urbain est responsable de 1,3 million de décès par an dans le monde. 42 000 morts prématurées seraient causées chaque année en France par les dépassements des seuils en micro particules, 400 000 en Europe. Les experts chiffrent désormais les bénéfices associés à une amélioration de la qualité de l'air en nombre de mois de vie gagnés et en milliards d'euros économisés…

    Quel est l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé ? Quel coût pour la société ? Quelles stratégies air-climat-énergie déployer pour répondre aux enjeux de santé publique ? Quelles actions mettre en place pour réduire la pollution de l'air ?  Pour quels bénéfices individuels et économiques à court, moyen et long terme ? Quelles politiques locales, nationales et internationales déployer sur les territoires ?

    "L'air" peut-il générer de nouvelles politiques publiques et mettre le citoyen en mouvement ?

    Autant de questions auxquelles se proposent de répondre les premières Rencontres internationales air climat santé qui vont avoir lieu à Toulouse. Animées par Denis Cheissoux, auteur de l'émission "CO2 mon amour" du samedi, sur France Inter, elles se dérouleront  avec la participation de nombreux experts internationaux (OMS, Banque mondiale, commission européenne, Institut de veille sanitaire, France nature environnement...) et seront clôturées par Delphine Batho, ministre de l'Ecologie. Différents ministères, des élus, maires et parlementaires, sont également attendus.

    Il est nécessaire de s'inscrire à l'avance, le nombre de places étant limité.

    Cathy Lafon

    MODE D'EMPLOI

    • Pour s'inscrire : cliquer ICI
    • C'est quand, c'est où ? Le 28 novembre, Espace Midi-Pyrénées, Hôtel de Région, 22 Boulevard du Maréchal Juin, Toulouse. 
    • Qui organise ? Le ministère de l'Ecologie, la Région Midi-Pyrénées, ATMO France, l'Observatoire Régional de l'Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP) et les Associations agréées pour la surveillance de la qualité de l'air.

    PLUS D'INFO

    • Le site des Rencontres internationales Air Climat Santé : cliquer ICI
    • Le site de l'émission "CO2 mon amour" : cliquer ICI
  • Qualité de l'air en Aquitaine : alerte pic de pollution SIR particules en suspension dans l'agglomération bordelaise

    prévention,pollution air,chauffage

    Qualité de l'air, mardi 13 novembre 2012. Airaq déclenche une alerte PIC DE POLLUTION  - SIR(seuil d'information et de recommandation) particules en suspension sur l'agglomération bordelaise.  

    L'indice de qualité de l'air : 7 (médiocre).

    Les conditions météorologiques anticycloniques associées aux émissions polluantes ont favorisé l'accumulation progressive des concentrations en particules en suspension sur l'agglomération. Un nouveau point sera réalisé le 13 novembre à 14h00.  

    La formation des particules en suspension

    Les particules se distinguent entre elles par leur taille. Celles dites "respirables" sont celles qui ont un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 10 µm (particules en suspension notées PM10). Leur taille est suffisamment faible pour rentrer dans les poumons. Elles sont générées par les activités humaines telles que le chauffage domestique, le trafic automobile, l'agriculture ou encore les industries. 

    Les effets sur la santé des particules en suspension

    Les particules en suspension constituent des polluants relativement complexes de par leur granulométrie (elles pénètrent d’autant plus profondément dans l’appareil respiratoire que leur diamètre est faible), et de par leur composition chimique (elles peuvent contenir des produits toxiques, voire cancérigènes). 

    Airaq préconise un certain nombre de recommandations sanitaires et civique concernant ce taux de pollution.  En savoir plus : CLIQUER ICI

    Cathy Lafon 

    LIRE AUSSI

     

  • Pollution de l'air : vers une Zapa à la parisienne

    zapa,lutte contre la pollution de l'air,réduciton des gaz à effet de serre,conseil municipal,maire,proposition,communication,polémique

    Paris au cours d'un épisode d'alerte aux particules fines Photo DR

    Un plan "antipollution" doit être présenté aujourd'hui, lundi 12 novembre, au Conseil de Paris.

    Au début de l'été, le ministère de l'Ecologie de François Hollande a mis en sursis le projet des Zapa (Zones d'actions prioritaires pour l'air), décidé sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, afin de lutter contre la thrombose de la circulation urbaine et, surtout, de réduire la pollution de l'air, pour améliorer la santé et la qualité de vie des citadins. La pollution aux particules fines dans nos villes a atteint des taux intolérables pour notre santé (elle est  responsable en France de près de 40.000 décès prématurés par an). Sans oublier l'ardente obligation de se mettre en conformité avec les réglementations européennes en la matière : la France dépasse aujourd'hui les seuils de pollution de l'air admis par l'UE, si bien que le pays, en contentieux avec Bruxelles, est passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016. De l'argent public qu'il serait bien utile de ne pas jeter par les fenêtres, crise ou pas.

    Changement d'époque en vue

    zapa,lutte contre la pollution de l'air,réduciton des gaz à effet de serre,conseil municipal,maire,proposition,communication,polémiqueInitié par l'Europe et déjà mis en place dans de nombreux Etats membres, le concept des Zones d'actions prioritaires pour l'air (LEZ en anglais) a pour  objectif incontournable et pas seulement louable, de réduire de 30 % les particules polluantes dans l'air d'ici 2015. Qui dit Zapa, dit aussi interdiction sur le territoire concerné de la circulation des véhicules les plus polluants. Mais tout dépend ensuite de la mise en musique du concept : quels critères retenir pour interdire quoi ? Si la mouture initiale des Zapa a bel et bien été retoquée par Delphine Batho, car jugée "antisociale" et pas très efficace écologiquement, le gouvernement actuel de gauche n'a pas renoncé à l'essence même du projet voulu par son prédécesseur de droite.  La ministre de l'Ecologie le rappelait le 20 septembre dernier : la France doit évoluer nécessairement sur ce point et les grandes villes du pays sont "invitées", d'ici janvier 2013, à faire des propositions concrètes en la matière. Qui rompront nécessairement avec la culture du "tout voiture" incompatible avec nos modes de vie urbains actuels, et ne plairont donc pas à tout le monde.

    Paris ouvre le bal

    C'est dans ce contexte que Bertrand Delanoë, le maire de la capitale, doit présenter ce lundi au Conseil de Paris sa communication "sur la lutte contre la pollution", dont il a dévoilé la semaine dernière les principales propositions. 

    Trois des mesures les plus "spectaculaires" : la baisse de la vitesse maximale sur le périphérique de 90 à 70 km/h, l'interdiction des véhicules les plus anciens, la mise en place de péages sur les autoroutes métropolitaines, ne pourront être mises en place qu'avec l'accord de l'Etat. L'interdiction de la circulation dans la capitale des véhicules particuliers et utilitaires de plus de 17 ans, et des poids-lourds de plus de 18 ans sera aussi mise en débat.

    Une volée de bois vert et moins vert

    Bertrand Delanoë s'est aussitôt attiré une volée de bois vert et moins vert.  L'opposition de droite  a violemment critiqué jeudi 8 novembre le plan antipollution du maire, y voyant, selon l'AFP, une opération de "communication" d'un maire socialiste, qui aurait des arrière-pensées "politiciennes" en direction des écologistes à un an et demi des élections municipales de 2014. Sachant que le projet Zapa est  issu d'un gouvernement de droite, l'argument peut au minimum faire sourire. Mais renvoie objectiviement à une réalité toute autre : il ne s'agit  pas de faire plaisir à des partenaires politiques, qui d'ailleurs trouvent que les mesures ne vont pas assez loin, mais bien de prendre des mesures antipollution indispensables, pour lesquelles on n'a que trop attendu.

    "Un plan antisocial, antibanlieue, antiautomobiliste" pour l'UMP, "cynique" pour les centristes

    "C'est un plan antisocial, antibanlieue, antiautomobiliste (...) Il s'agit de manger la laine sur le dos des écologistes, c'est purement politicien", a critiqué le président de la fédération UMP au Conseil de Paris Philippe Goujon. L'UMP fustige notamment "la pénurie de stationnement", qui conduit les automobilistes à "tourner" à la recherche d'une place et le "manque de transports en commun".

    Les centristes ont dénoncé "un raisonnement en circuit fermé" et du "cynisme". "Le problème des poids lourds n'est pas traité. Nous, nous souhaitons des sites logistiques multimodaux, une réglementation draconienne contre les poids lourds, le développement du fret fluvial", a déclaré la conseillère de Paris Edith Gallois. "Le maire veut flatter les Verts, prendre de vitesse Le Guen pour installer Hidalgo dans son fauteuil", a-t-elle dit. Jean-Marie Le Guen, maire adjoint PS en charge de la Santé, a en effet récemment proposé d'interdire Paris aux véhicules diesel, dont les émissions de particules fines, dangereuses pour la santé,  sont reconnues par l'OMS responsables de la hausse des maladies respiratoires dans les villes.

    Un plan limité, pour les écologistes

    Chacun est dans son rôle : les écologistes soulignent pour leur part les limites du plan du maire de Paris, en l'absence d'une politique offensive contre le diesel, responsable de la pollution aux particules fines. "Cela ne suffira pas sans un plan national pour sortir du diesel", a déclaré le maire adjoint en charge de l'Environnement René Dutrey.  Le groupe EELV au Conseil de Paris, qui insiste sur l'accompagnement social des mesures et la question des diesel, doit déposer aujourd'hui cinq voeux pour favoriser le remplacement des véhicules diesel par des véhicules moins polluants à la RATP, dans le parc automobile de la ville, les flottes de taxis, et les véhicules de location. 

    Non Paris, tu ne resteras pas toute seule !

    pollution bdx.jpg

    Une Zapa,  pour mieux respirer à Bordeaux ? Photo archives Sud Ouest / Laurent Theillet

    Le Conseil de Paris risque d'être très animé aujourd'hui. Mais le "débat Zapa" ne restera pas l'apanage de la capitale. Après Paris, la balle sera aussitôt dans le camp des autres grandes agglomérations françaises, dont la Communauté urbaine de Bordeaux, qui vont devoir étudier et mettre en place très rapidement des plans locaux pour réduire la pollution de l'air, tout en améliorant la mobilité des habitants. En luttant également contre le réchauffement climatique, par la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    PLUS D'INFO

    • Qu'est-ce qu'une zapa ? Pour la définition du Grenelle de l'environnement, cliquer ICI
    • En savoir plus sur les Zapa avec l'Ademe : cliquer ICI
    • S'informer avec l'Ademe sur les retours d'expérience des pays européens sur les LEZs : cliquer ICI