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  • Coup de coeur. Flash Labels : la première application mobile pour geeks "verts"

    coeur.jpgFlash Labels, la première application mobile sur les labels environnementaux est née à Bordeaux, le 15 mai dernier. Elle est disponible sur iPhone.

     

    flash labels 2.jpg Avec Flash Labels, flashez les labels écolos !

    L'application veut permettre au consommateur en manque de repères, de se retrouver dans le dédale des labels environnementaux et de pouvoir faire ses achats et son marché en ayant accès partout et à toute heure, à des informations fiables. L'objectif étant aussi pour ses concepteurs de contribuer par la même occasion au développement de la consommation responsable.

    Simple et efficace, Flash Labels suit partout  sur leur iPhone les consommateurs éco-responsables. Véritable guide de poche numérique, l'application donne accès à une base de données des principaux labels environnementaux présents sur les produits de consommation courante. Grâce à une recherche par mot clé et par rubrique, mais également par une fonction innovante de reconnaissance d'image avec l'appareil photo de l'iPhone, le mobinaute peut s'informer en toutes circonstances des caractéristiques et de la fiabilité du label recherché. Un clic, une photo et hop : on sait si le label "vert" présent sur le produit est digne de confiance.

    Enfin, cerise sur le gâteau, Flash Labels est une innovation bordelaise, imaginée et conçue par l'agence de communication responsable bordelaise, Inoxia, avec le cabinet d'ingénierie environnementale Bio Intelligence Service (BIS).

    850 téléchargements en un mois

    téléphonie mobile,application,labels environnementaux,guideChez Inoxia, l'idée vient de Jean-Marc Gancille (photo-ci-contre), l'auteur du concept développé et designé par sa société. Le partenaire idéal pour  proposer un produit au contenu fiable s'est imposé de lui-même, avec BIS, créateur notamment d'un super écocalculateur sur internet pour mesurer en ligne l'empreinte environnementale des produits. Enfin, Flash Labels n'aurait pu voir le jour sans le soutien financier du Conseil régional d'Aquitaine, qui a mis dans la corbeille la coquette somme de 27.000 €, pour développer une appli qui doit rester gratuite : esprit écolo oblige. Et ça marche ! En un mois, Flash Labels enregistre déjà 850 téléchargements... Pas mal.

    Alors, parfaite l'appli verte Flash Labels ? Pas tout-à-fait... Pour des raisons évidentes de coût, les concepteurs ont choisi uniquement un développement sous Apple. La pomme. Normal pour des écolos. Mais pour les malheureux éco-mobinautes dépourvus d'iPhone, la galère des labels environnementaux continue... A moins que ?

    Cathy Lafon

    TELECHARGER GRATUITEMENT L'APPLI SUR L'APPSTORE : Cliquer ICI

    EN SAVOIR PLUS

    • Inoxia est une agence de communication de 26 salariés localisée à Cenon (banlieue de Bordeaux) et spécialisée dans la communication responsable. A l'initiative du projet urbain durable Darwin, Inoxia déploie depuis 10 ans un projet d'entreprise centré sur le développement durable et une expertise reconnue en communication responsable.
    • Contact : Jean-Marc Gancille - Directeur du développement durable - 06 89 86 50 67 - jeanmarc.gancille@inoxia.com
    • Bio Intelligence Service est une agence conseil en environnement et développement durable localisée à Paris. Depuis 1989, Bio Intelligence Service a développé une expertise forte sur de nombreux domaines, tels que la mesure des impacts environnementaux, l'évaluation de politiques publiques environnementales, l'accompagnement des entreprises et pouvoirs publics dans la mise en oeuvre de démarches environnementales.
    • Contact : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

    "Guide des labels de la consommation responsable : Tous les labels pour mieux consommer", préface Elisabeth Laville

     

  • Fil vert. Nucléaire : rien ne va plus en Bourse pour Areva et EDF

    areva.jpg

    La vie du nucléaire français en Bourse en ce moment, c'est un peu "Casino Royal", sans James Bond (ni, hélas, Daniel Craig) : rien ne va plus. Les actions des deux champions tricolores de l'atome viennent de toucher leurs plus bas niveaux historiques. L'action Areva a perdu 51 % depuis le 1er janvier, elle était à 9 euros le 21 mai. L'action EDF affiche, elle, - 17 % sur la même période, avec une action le 17 mai à 15,2 euros. En 2007, en plein âge d'or du nucléaire - soit en période pré-Fukushima - les deux actions dépassait les 80 euros...

    Les raisons d'un déclin

    nucleaire.jpgMême si le président du directoire d'Areva, Luc Oursel, a tenté de relativiser dans les Echos du 30 mai ce qui apparaît aux yeux de beaucoup comme une situation alarmante, l'analyse des économistes pointe bel et bien trois éléments essentiels à l'actuelle déroute du nucléaire made in France. Le premier n'étonnera personne : la catastrophe de Fukushima est passée par là. C'est d'une telle évidence, qu'on passe directement à la deuxième ombre au tableau de l'atome français, la nouvelle donne politique européenne, avec tout d'abord l'Allemagne, qui a décidé en 2011 de sortir définitivement du nucléaire, et maintenant la France, dont le nouveau gouvernement, pour la première fois de son histoire, est susceptible de remettre en cause la politique du tout-nucléaire. Enfin, dernier élément à charge, le niveau d'endettement des entreprises inquiète les analystes financiers. Areva devrait avoir une trésorerie négative pour au moins les deux ans qui viennent. EDF, de même, avec un endettement de 33,3 milliards d'euros à fin 2011, qui pourrait dépasser 40 milliards fin 2012. Une des raisons, énergétiquement paradoxale, étant qu'EDF finance de plus en plus les énergies renouvelables, sans que l'Etat ne le rembourse, et qu'il doit aussi investir massivement dans les centrales nucléaires et les réseaux électriques. Les énormes surcoûts post-Fukushima liés aux investissements nécessaires pour améliorer la sécurité des sites nucléaires française ne sont évidemment pas pour rien dans l'addition présentée à EDF. Impossible d'ailleurs de les perdre de vue : la prochaine publication du rapport de la Commission européenne sur les stress-tests des centrales nucléaires (28 et 29 juin), au Conseil européen à Bruxelles, sera un brûlant rappel à l'ordre de ce que l'ASN a déjà diagnostiqué le 8 janvier dernier.

    Areva se serre la ceinture

    Pour renouer avec les bénéfices, Areva veut réduire ses coûts annuels de 1 milliard d'euros d'ici à 2015.  La mesure phare de son plan d'économies a été l'arrêt, le 7 juin dernier, d'Eurodif, l'usine d'enrichissement d'uranium du Tricastin, avec son remplacement par Georges-Besse II, moins énergivore : 180 millions d'euros en moins par an pour Areva, dès 2013.

    Egalement au rayon "allégés" pour Areva, un programme de cessions d'actifs de 1,2 milliard d'euros entre 2012 et 2013, une réduction drastique des investissements et un redéploiement commercial axé sur les produits et services pour les réacteurs existants. Victime collatérale de ce plan : le projet d'usine d'enrichissement d'Eagle Rock, aux Etats-Unis, a été reporté sine die. Enfin, si on n'évoque pas chez Areva de suppression d'emplois, sauf en Allemagne (1.200 à 1.500) le gel des salaires pour les 47.000 personnes employées par le groupe dans le monde est plus que jamais à l'ordre du jour. Ainsi que celui des embauches.

    Nucléaire : chaud devant

    Après une perte nette financière de 2,4 milliards d'euros en 2011, liée notamment à des dépréciations dans les activités minières, le groupe Areva n'a donné aucun objectif de retour aux profits. Le grand débat sur l'énergie promis en France ne devrait pas aboutir avant l'an prochain. Avec la question des tarifs électriques à attendre cet été et de l'avenir de la loi Nome, pour le prix de l'électricité des années à venir, c'est chaud-bouillant devant pour le nucléaire français.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

  • Planète vidéo. "Vie et mort des sols", "Nos enfants nous accuseront"

    "Planète vidéo" s'enrichit de deux nouvelles vidéos !

    "VIE ET MORT DES SOLS"

    René Capo (Comité vigilance Biscarrosse) nous suggère le remarquable documentaire sur la microbiodiversité, "Vie et mort des sols", de Lydia et Claude Bourguignon, micro-biologistes des sols. En 4'57, les fondateurs du laboratoire LAMS nous révèlent la faune cachée (acariens, collemboles, pseudo scorpions, vers de terre...) qui vit dans la terre, son utilité dans le processus de fertilisation des sols, sa destruction par l'agriculture conventionnelle chimique qui entraine petit à petit la stérilisation des terre. Ils nous expliquent leur travail de conseil aux agriculteurs à qui ils enseignent des méthodes pour "remettre leur sol débout" en restaurant la biodiversité des sols : rotation des cultures, utilisation des plantes de couverture, diminutions des labours... Claude et Lydia prônent une autre agriculture, libérée des intrants et respectueuse de l'environnement : une véritable agriculture durable.


    NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT - Bande-annonce VF 

    Anne-Sophie, internaute bordelaise, nous propose le film "Nos enfants nous accuseront", un documentaire de Jean-Paul Jaud, dont la bande annonce est très éloquente...  Ce film dénonce les méfaits de la malbouffe et des pesticides. Plus de d'internautes auront visionné la bande annonce, et plus les gérants des grandes salles de cinéma seront convaincus de l'opportunité de le programmer... A vos clics de souris !

    Pour visionner la  sélection de Ma Planète des meilleures vidéos et webdocumentaires du web écolo. Cinéma ou pas. Cliquer ICI

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    Cathy Lafon