Définition des perturbateurs endocriniens : un huitième round pour rien à Bruxelles
Jusqu'à présent, aux yeux de l'Europe, le bisphénol A, interdit en France, ne faisait pas partie des perturbateurs endocriniens. AFP
Les experts des 28 États membres se sont réunis pour la huitième fois, ce mardi 30 mai, à Bruxelles, pour dire s’ils acceptaient ou non la définition donnée par la Commission européenne sur les perturbateurs endocriniens (bisphénol A, dioxines ou phtalates), ces substances chimiques qui perturbent notre système hormonal et qui, selon de nombreuses études seraient responsables de certains cancers, et de la progression du diabète et de l'obésité, de l'infertilité ou de l'autisme. Une fois de plus, le vote n'a pas eu lieu du fait d’une absence de majorité qualifiée : la France fait partie des pays qui exigent un texte plus protecteur pour la santé et l'environnement.