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L'oiseau devinette du lundi n°13

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Cet oiseau volait dans le ciel bleu de la Gironde, le 12 juin 2010, à Saint Vincent de Paul. Le reconnaissez-vous ? Photo Alain Noël

alain noel.jpgChaque lundi, Ma Planète vous invite à découvrir un oiseau de la région, avec une petite énigme proposée par Alain Noël, ornithologue amateur et photographe animalier girondin.

Premier indice. Il s'agit d'un petit rapace, qui vit en ville comme en campagne. En ville, il se perche sur tous les monuments moyennement élevés ; à la campagne, il adore les gros fils électriques ou les poteaux. Vous le voyez, il a su s'adapter à l'ère moderne. Il ne dédaigne cependant pas les branches des arbres. Pour nicher, il squatte les cavités peu profondes, qu'elles soient artificielles ou naturelles. On le reconnait de loin dans le ciel, quand il fait le "saint esprit", c'est à dire lorsqu'il bat des ailes en tenant sa tête parfaitement immobile. Il n'effectue pas ce vol stationnaire pour l'amour de l'art, mais parce qu'il lui permet de repérer les petits rongeurs, ses proies, au sol. Enfin, cet oiseau émet un cri puissant surtout en période de reproduction.

Mais quel est donc cet oiseau au bec crochu ? Langue au chat ?

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Un faucon crécerelle, le 8 juin 2016 sur l'ile de Ré (17). Photo Alain Noël
 

Bien vu ! Vous avez reconnu le faucon crécerelle.

Cet oiseau appartient à la famille des falconidés, des rapaces diurnes de taille petite à moyenne, dont il a la tête, bien caractéristique. C'est l'un des rapaces les plus communs de France avec la buse variable et le milan noir. Son petit est le fauconneau. Il a trois cousins : un grand, le pèlerin, un deuxième de sa taille, le hobereau, et enfin, un petit cousin le crécerellette, inconnu dans la région.

Les micro-rongeurs (mulot, campagnol) constitue la base de son régime alimentaire, mais il aime bien aussi les gros insectes. Le faucon crécerelle repère sa proie aux sons qu'elle émet et à la vue, qu'il a perçante. Il plonge alors au sol, la saisit et repart déguster son déjeuner perché sur un poteau. A table, il ne s'embarrasse pas de manières : il déchiquète sa victime avant de la dévorer de A jusqu'à Z. Les parties peu digestes (poils, os et cartilages) seront rejetées sous forme de pelotes. Le faucon crécerelle est sédentaire sous nos climats mais une partie de la population européenne est migratrice. Pas de souci pour lui : ce rapace ne semble pas en danger bien qu'il soit concurrencé par endroit par un nouveau venu, l'élanion blanc qui pille son garde-manger et copiant ses habitudes de chasse.

Alan Noël

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