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Initiative: le projet de Paris pour acheter bio à prix cassé

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Magasin Biocoop à Bordeaux. Photo archives Sud Ouest /Guillaume Bonnaud

Acheter bio à prix cassé pour bien se nourrir, c’est possible, et ça doit se faire, explique un rapport sur le projet de Halles alimentaires à Paris, qui préconise le développement des circuits courts et la maîtrise des loyers afin de proposer du bio à tous.

Biocoop, Naturalia, Bio c’ Bon L’offre en produits labellisés bio, en plein essor, est aujourd’hui relativement forte, avec des prix en baisse, reconnaît le rapport de l’inspection générale de la ville de Paris. Néanmoins, dans la capitale, les inspecteurs estiment que la localisation des magasins – concentrés dans certains quartiers – et le prix des produits, excluent une grande partie de la population. Malgré l’existence d’offres alternatives – AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne), Ruche qui dit Oui, marchés bio – proposant des produits à des prix en général plus faibles, l’accès au bio peine à se démocratiser.

« L’idée phare du projet (des halles alimentaires, NDLR), c’est d’offrir des produits de qualité pour tous, du CSP+ à la mère isolée ». Nicolas Bonnet, président du groupe PCF-FDG au conseil de Paris qui porte le projet de Halles alimentaires.

Aussi, pour parvenir à mettre le bio à la portée de toutes les bourses, les élus parisiens ont imaginé le projet des Halles alimentaires, qui s'appuie sur les recommandations du  rapport commandé à l’inspection générale : mobiliser les bailleurs sociaux afin de limiter le coût du loyer, traçabilité des produits, développer le circuit court, s’appuyer sur les entreprises de l’économie sociale et solidaire, s’implanter dans les quartiers identifiés « politique de la ville ».

Dix opérateurs ont été sélectionnés pour participer à ce projet dont Kelbongoo, Coopaparis… Un premier local doit ouvrir cet été dans le 10e, rue Bichat. « Nous avons débloqué 1,1 million d’euros de notre Plan d’investissement de mandature pour l’ouverture de ces halles », a précisé Nicolas Bonnet. « A terme, il faut mettre en place, une véritable politique publique de l’alimentation, et que Paris en soit le symbole », a-t-il conclu. Une délibération cadre passera au conseil de Paris début juillet.

Cathy Lafon

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