Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

refroidissement

  • Réchauffement climatique : la France doit-elle craindre une ère glaciaire ?

    réchaffement climatique,étude scientifique,refroidissement,atlantique nord

    Les rigueurs de l'hiver 1956 deviendront-ils la norme en France au 21e siècle ? Sur les quais de Bordeaux, en février 1956. Photo archives Sud Ouest

    Allons-nous connaître un refroidissement important et rapide de l'hémisphère nord ? Cette possibilité qui serait due à un refroidissement des eaux de l'Atlantique nord, est un vieux serpent de mer, envisagé depuis longtemps par les chercheurs. Une étude conduite par des scientifiques bordelais et anglais, publiée par la revue Nature Communication le 15 février 2017, pourrait redonner de la crédibilité à un tel scénario, symbolisé par le film-catastrophe hollywoodien "Le jour d'après".

    Lire la suite

  • Climat : le réchauffement global a mis fin à 1.800 ans de refroidissement des océans

    Helen_McGregor_Flat_640px.jpg.jpg

    Helen McGregor, de l’université de Wollongong (Australie), principale auteure de l'étude "Past Global Changes-Ocean 2k" publiée le 17 août 2015. Photo PAGES

    "Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir". La belle citation de l'écrivain martiniquais Aimé Césaire vaut aussi pour le climat...

    Pour mieux prédire l'avenir de la planète et mieux comprendre les mécanisme de l'évolution du climat, les études conduites par les scientifiques sur le passé de la Terre se multiplient. Parmi les dernières livraisons en date, une étude publiée le 17 août dernier, dans la revue "Nature Geoscience", par un groupe international de chercheurs auquel participe le CNRS, montre que le réchauffement climatique lié aux activités humaines a bel et bien interrompu la tendance au refroidissement de la surface des océans observée du 1er au 18ème siècle. 

    Selon les conclusions du travail du programme "Past Global Changes-Ocean 2k", coordonné par Michael Evans, professeur associé à l’université du Maryland (USA), ce refroidissement, dont la période la plus marquée du 15ème au 18ème siècle est connue aujourd'hui sous le nom de "Petit Age de Glace", est dû une activité particulièrement intense des éruptions volcaniques tropicales.

    Lire la suite

  • Fukushima : un rat à l'origine de la panne d'électricité ?

    panne d'électricité,centrale nucléaire,fukushima,polémique,tepco,refroidissement

    Photo réalisée le 20 mars 2013 par Tepco du corps d'un rat qui pourrait être à l'origine d'une panne électrique à la centrale de Fukushima, le 20 mars 2013  Photo AFP

    Décidément, Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima joue de malchance : après le tsunami, les rats... Selon la compagnie, c'est un simple rongeur qui aurait causé un court-circuit et entraîné la panne de distributeurs d'électricité qui a paralysé de lundi soir à mercredi matin une partie des systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima. L'incident le plus grave qu'ait connu le site depuis le tsunami du 11 mars 2011. Un site nucléaire, finalement, c'est vraiment pas si costaud...

    panne d'électricité,centrale nucléaire,fukushima,polémique,tepco,refroidissementLa piscine du réacteur 4 à nouveau refroidie

    Les systèmes de refroidissement des quatre piscines de la centrale ont finalement tous repris  leur activité hier mercredi, après la panne d'électricité survenu lundi. Fin provisoire de l'inquiétude autour de la piscine du réacteur 4 qui contient le plus de barres de combustibles (1.330 barres de combustible usagé, et 200 barres de combustible non utilisé), qui n'était toujours pas refroidie mercredi et dont la température montait d'heure en heure.

    "Nous avons confirmé la présence d'un petit animal"

    Mais la polémique autour de la mauvaise gestion du site par Tepco ne cesse d'enfler au Japon. L'hypothèse du rongeur, dont la présence aurait déclenché la panne de courant, suscite indignation et incompréhension. "Nous avons confirmé la présence d'un petit animal", a expliqué un porte-parole de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) en présentant une photo prise (voir ci-dessus) sur laquelle le cadavre du "petit animal" en question ressemble clairement à un rat d'une quinzaine de centimètres. Le rat, conducteur, aurait pu faire jonction entre deux connexions électriques et faire disjoncter les équipements.

    "Il faut cesser de confier la gestion de cette crise à Tepco"

    Faute avouée n'est pas pardonnée. Les experts japonais s'étonnent que Tepco n'ait pas prévu et anticipé  la situation. "Qu'un rongeur puisse s'introduire dans les installations, c'est de l'ordre du prévisible, non ?", lit-on dans la presse japonaise. "Cela fait deux ans que l'accident dure, et Tepco continue d'oeuvrer aussi piteusement", s'agace le professeur de régulation nucléaire Muneo Morokuzu de l'Université de Tokyo.  "Il faut cesser de confier la gestion de cette crise à Tepco", renchérit sur Twitter le sénateur de droite Masahisa Sato, en ajoutant : "vulnérables à un rongeur, les équipements le sont aussi au terrorisme".

    Bricolage, laxisme et manque de transparence

    Deux ans après le drame, les moyens déployés sur la centrale sont en effet loin d'être sûrs comme le montrent les photos de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) elle-même. Une partie des tableaux de distribution électrique se trouve dans des remorques de camion d'où sortent plusieurs câbles servant à l'alimentation des systèmes de refroidissement. Le tout semble vaguement protégé de la pluie par des bâches... Pour sa défense, Tepco a estimé que même en l'absence de courant, la situation ne s'aggraverait pas instantanément et qu'elle aurait le cas échéant le temps de trouver une solution sans même disposer d'un second dispositif prêt à l'emploi,  ce que lui reprochent par ailleurs les Japonais, comme l'exprime le blog de Fukushima.

    Au Japon, les médias locaux accusent désormais Tecpo de laxisme et aussi de ne pas avoir retenu  les leçons de la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011. Le fait que Tecpo ait mis trois heure à révéler la panne de courant et l'arrêt du refroidissement des piscines des réacteurs reste en travers du gosier des Japonais. Et ne va pas contribuer à réconcilier la société japonaise avec l'atome.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI